3. Mata Mata 20 et 21.10.2014

Riverbed chalet No. 8

20 octobre

Je retourne voir la tanière des Renards du Cap. Seule la mère se réchauffe au soleil, les petits sont déjà cachés à l’intérieur.

Plus loin des nocturnes et insectivores Octocyons ne sont pas encore rentrés et cherchent encore quelques nourritures dans le beau reflet de cette lumière dorée du matin.

Otocyon

J’ai la chance de voir un Faucon chiquera, rarement vu dans le parc. Il ne coopère pas, il reste dans l’ombre de l’arbre dans lequel il est posé. Un bébé  Oryx déambule apparemment tout seul et plus loin un petit Fauconnet d’Afrique. Une Mangouste rouge m’observe et des Calaos m’offre de beaux portraits en scrutant le ciel.

Mangouste rouge

Je découvre le premier Oedicnène tachard de ce séjour ensuite un “bouquet” d’Autruches boit goulûment, un Bateleur des savanes, un Circaète à poitrine noire.

Oedicnène tachard

Autruche

J’arrive à Mata Mata vers 14h30, magnifique logement, récemment construit. Ce soir je farci une grosse pomme-de-terre… au braai.

braai

Un Lion passe devant mon balcon, il fait déjà nuit, je ne suis pas prête… la photo est ratée !

 

21 octobre

Deux Irrisors namaquoi récoltent du matériel de construction, sous mon balcon, à contre jour.

Irrisor namaqua

Le sud de nouveau, pas d’autre issue, Steenbok, Gnous à la recherche quotidienne d’eau, ils semblent si résignés.

A Dalkeith des Lions sont couchés où je pensais trouver des Guépards, donc peu de chance de voir Hanri et ses petits ou même Nico.

Un Fauconnet d’Afrique a attrapé un Agama je pense et se régale.

Fauconnet d'Afrique

Un grand troupeau de Springboks, eux aussi dans leur quête d’eau. Un Aigle ravisseur est déjà en place au point d’eau et le troupeau arrive… ils vont partager un moment et l’aigle finira par s’envoler. Les petits oiseaux peuvent revenir, mais il semble qu’un Faucon soit déjà passé, vu le nombre de plumes au sol !

Springbok

Aigle ravisseur

En retournant au nord, les Lions sont toujours à la même place, ils n’ont pas bougés de la journée. J’arrive au camp vers 13h et je profite, une fois de plus, de cette magnifique terrasse. Une petite lessive s’impose et je prépare l’omelette au jambon qui sera mon repas du soir.

2. Kalahari Tented Camp – 16/17/18/19.10.2014

Le lendemain départ pour Kalahari Tented Camp

Samevloeeing, personne. Sur le haut plateau, un Circaète à poitrine noire me survole, un serpent dans les talons.

Auob River, le début de la vallée, planté d’arbres, la piste de sable est cahoteuse, mais c’est si beau !

Gnou  Girafe

Encore des Suricates, puis des Guêpiers, à queue d’aronde. C’est le moment de former les couples, le moment des offrandes. Magnifique !

Puis un groupe de Lions, avec un seul petit. Ils ont tué un Oryx, lequel est toujours couché au milieu de la vallée, au soleil, la queue à quelques mètres ! Ils ne bougent pas, ou presque pas. Je reviendrai demain, voir où ils en sont.

queue de Oryx

A Dalkeith, il y a déjà 3 voitures arrêtées au point d’eau. Je décide de passer mon chemin…. Tout à coup à côté de moi, à 1 mètre, un magnifique Cheetah. Nous faisons  un bout de chemin ensemble jusqu’à ce qu’il décide de se coucher à l’ombre d’un grand arbre. Une voiture me rejoint, me dépasse, le Cheetah se lève et traverse la vallée d’est ou ouest. Nous avons la même idée en même temps, se rendre le plus vite possible sur la route du haut. Trop tard, il a déjà traversé la route et continue son chemin… je n’aurai que sont côté droit. Je le confonds avec ma data base, il s’agit de Nico, un Guépard que je n’avais vu que couché deux ans auparavant.

Nico

De nouveau des Guêpiers, creusant les galeries qui serviront à élever leur progéniture. Quel boulot. Ces galeries ont bien quelques mètres de longueur. J’ai remarqué qu’ils en ressortent en marche arrière !  Peut être verrai-je le nourrissage dans 4 semaines ?

Guêpier à queue d'aronde

J’arrive au camp vers 15h. J’emménage dans la tente No. 11. Belle vue, sans coucher de soleil, mais bien dégagée sur ma gauche, avec un grand arbre juste en dessous. La chambre est spacieuse, plus petite que la “Honey Moon”. Mais bien agréable pour une personne. Des Mahalis à sourcils blancs viennent aussitôt tester  les bols et assiettes d’eau que j’ai mis en place et trois Corneilles du Cap également, impossible à disperser, faudra que je garde bon pied bon œil au moment du braai.

Le point d'eau Corneille du Cap

Le lendemain, de bonne heure, je parts à la conquête du sud. Une Mangouste rouge me fait un petit coucou et je tombe sur ce qui me semble être un den de Renard du Cap. Bingo, je compte 6 petits, mais ”seulement” cinq feront partie des photos. A do ra ble petites bestioles !  Un Grand-duc de Verreaux est posé sur son nid. J’essaie d’apercevoir des jeunes… trop de brindilles me coupent la vue. Un Calao leucomèle, Irisor namaquois et une Huppe d’Afrique s’offrent pour quelques photos.

Renard du Cap Renard du Cap

Renard du Cap Renard du Cap

Renard du Cap Renard du Cap

Grand-duc de Verreaux Merle litsipsirupa

Calao leucomèle Huppe d'Afrique

Ce  midi j’ai rendez-vous avec des amis de longue date. Nous nous sommes connus à Kruger et je suis très heureuse de pouvoir à nouveau les rencontrer. Sharifa a préparé un plat indien : riz Biryani, déliceux. Nous tentons de discuter, Duke est toute ouille, mais je conçois que ce n’est pas facile…

Je tente une sortie tardive, jusqu’à Craig Lockhardt, rien, à part un magnifique paysage à contre jour.

retour de Craig Lockardt

9° ce matin, contre 7 hier matin. Je mets mes vêtements à côté de moi dans le lit, pour les réchauffer et je regarde redescendre les Antilopes dans la vallée. Elles ont passé la nuit sur la route caillouteuse et chaude du camp. Il y avait plein d’yeux tous ces soirs à la lumière de ma torche. Magique 🙂

Réchauffée, je peux enfin me vêtir et repartir à la conquête du sud. Une Huppe d’Afrique m’offre de bonnes opportunités de photos, un ”Passalidius fortipes” (genre de Scarabée) et encore des Guêpiers qui en sont toujours aux offrandes.

Guêpier à queue d'aronde

Je retourne voir si les Lions sont toujours à la même place. Oui, et ils ont presque terminé l’ Oryx qu’ils ont traîné sous le grand arbre, à l’ombre. Une femelle grignote les dernières ″miettes″. Deux Chacals attendent à l’écart. La mère se lève, suivie par son petit et toute la troupe se met en route non sans jeter un regard en arrière, les Chacals vont s’approprier le reste de la carcasse. Sur leur chemin ils trouvent une flaque d’eau, traverse la route derrière moi et remontent dans les dunes, à la recherche, je pense d’une plus grande quantité d’eau.

Lionne

Lion  Lion

Lion

Chacal à chabraque  Lion

Des Springboks grattent le sol pour trouver du sel… dans une poussière !

Au 14ème, un grand troupeau de Springboks se désaltère, un Aigle Martial est perché sur une branche basse et fait sa toilette. Un Autour Gabar, une Outarde de Kori me tourne le dos et un Secrétaire tente de boire et se trempe jusqu’au bouffi de son pantalon, il n’est pas content. Plus loin deux Secrétaires tentent de boire dans un point d’eau qui à l’air à sec. De retour au camp, je profite de la terrasse pour suivre le va et vient à la mare, des Girafes , Gnous, et Autruches se succèdent et un Agrobate du Kalahari pose sur une petite branche. Un énorme troupeau de Springboks fait une apparition, boit et continue son chemin vers le sud.

Secrétaire

Juste après l’entrée du camp, près de Mata Mata deux Lions attendent un peu de fraîcheur sous un grand arbre

Lion

Un Mahali à sourcils blancs profite de mon spa. Sur le grand arbre un Rollier à longs brins attrape des insectes, allant et venant de sa branche en déployant ses magnifiques ailes colorées. Une Mangouste jaune fait une apparition. Est-ce ma copine de la dernière fois ? Un Chacal à chabraque passe le long de mon balcon.

Une Corneille du Cap elle aussi montre le bout de son nez

Rollier à longs brins

Springbok

le point d'eau  Mahali à sourcils blancs

Merveilleuse journée.

 

 

 

1. Le retour – Twee Rivieren 14/15.10.2014

Tout a commencé il y a bien longtemps. Mon premier voyage en Afrique du Sud date de 2001. Il y a eu Kruger et j’ai découvert le Kgalagadi. Une petite merveille aux confins de la Namibie et du Botswana, paysages de sable rouge, semi-aride, avec suffisamment de végétation pour accueillir une grande quantité de mammifères et d’oiseaux de toutes sortes. Je ne peux plus m’en passer !

Mi octobre, Upington, les courses pour 2 semaines et départ pour le parc.

250 km de routes droites dans un paysage plat et sablonneux d’où émergent quelques collines, la plupart rouges et des salines. Des troupeaux de chèvres et moutons encombrent les derniers 60 km et bien sûr déjà la faune qui peuple le parc… écrasée ou non, des Suricates, Ecureuils fouisseurs, Autour chanteur, Aigle Martial… la tension monte !

J’atteins  le parc vers 16h.

Première étape Twee Rivieren  14 et 15 octobre 2014.

Nuit pénible… l’excitation m’empêche de m’endormir !

Première sortie : Je remonte gentiment Nossob River, après un stop obligatoire à Samevloeeing, tout est calme. Pas pour longtemps, deux Otocyons (BEF)jouent tout en s’éloignant de la route. Un Cobra du Cap longe la route, des Suricates, Mangouste jaune et Ecureuils fouisseurs, un Autour chanteur avec son repas et ensuite un Grand-duc de Verreaux. Un Circaète à poitrine noire se fait « harceler » par un Drongo brillant et de nouveau un Cobra, qui semble vouloir traverser la route. Est-ce le même ?

 

Otocyon (BEF)  SuricateCircaète à poitrine noire et Drongo brillant

Cobra du Cap  Suricate    Des Gangas de Burchell, des souris grimpeuses (Four-striped Grass Mouse)

Ganga de Burchell  Four-striped Grass Mouse

et un Elanion blanc

Elanion blanc

Agréable journée, première sortie réussie.