5.11.2014
Nous flemmons, une bonne chambre avec aircon ça mérite une grasse matinée. Les écureuils eux sont déjà réveillés… le tracteur aussi !!!

7h30, il commence ses « va et vient » entre le chantier adjacent et le chalet No. 9 pour aller quérir de l’eau !!! au mépris des visiteurs qui dorment. Les écureuils doivent être très attentifs aux grosses roues qui piétinent leur entrées/sorties. Un Agrobate du Kalahari nous fait un petit coucou, un Starling, un Prinia à plastron et une Tourterelle maillée également et pour finir des Mahalis à sourcils blancs viennent s’abreuver dans nos récipients.




Un troupeau de Springboks détale du point d’eau… je ne sais pas ce qu’il s’est passé, a-t-il eu peur du tracteur ? En tout cas aucun prédateur ne viendra tant que l’engin sera dans les parages !

Heureusement que nous n’étions là que pour une nuit, pour charger les batteries.
Prochaine étape Kalahari Tented Camp… à 3 km. Un camp de tentes que j’aime bien, surtout la tente la plus lointaine, la No. 1 dite ”Honey Moon”, plus spacieuse que toutes les autres où même la terrasse a quelques mètres carrés de plus, une porte à la salle de bain/toilettes. Vraiment très privative, personne à notre gauche et la tente à notre droite est invisible. Le waterhole est assez loin, mais cela est valable pour presque toutes les tentes de ce camp, le coucher de soleil généreux. J’aime m’asseoir dans le coin le plus à l’écart de la terrasse et attendre dans la nuit, avec un Amarula, qu’un animal passe… sans faire de bruit. Les Hyènes tachetées sont les visiteuses nocturnes les plus fréquentes. Personne ce soir. Nous sommes deux…. Peut être trop bruyants !

Départ pour le sud, toujours dans l’espoir de trouver des grands chats, des Guépards en particulier pour moi et des Lionnes pour Ivan.
Premier arrêt, les Guêpiers qui nourrissent leur petite famille. Un va et vient continuel, merveilleux oiseaux, merveilleuses couleurs, nous restons un bon moment à essayer d’en attraper au vol. Ensuite à nouveau des Fauconnets, LBR et Snake Eagle.

A Kamqua… un visage familier… wow Katja et Edith, qu’elle joie de les retrouver. La dernière fois c’était à Kruger il y a bien quelques années. Nous convenons d’un rendez-vous et elles nous disent qu’elles ont vu des Hyènes tachetés un peu plus au sud, mais qu’il y a pas mal de voitures… C’est parti.

Nous trouvons les Hyènes et nous sommes l’unique voiture sur place. Fabuleux, elles ne sont qu’à quelques mètres.
Au retour, Calaos, Oedicnèmes, Agama, Marico, fleurs, Guêpiers, Moineau Sud-Africain, Rollier à longs brins, tout sauf des gros chats.


De retour au camp, nous nous installons et profitons de notre vaste balcon

Magnifique lever de lune, elle sera pleine demain. Les grillades vont bon train, ce soir côte de porc, carottes, purée. Un Chacal fait sa ronde, les Chauve-souris sortent de leur abri… entre le rabat de la toile de tente et la moustiquaire de la fenêtre !!!




Je connaissais très bien cette tente… mais depuis la dernière fois que j’y suis venue, ils ont changé le lit. Il ne fait plus que 1m40 à la place des 2m !!! ce qui est un peu « gênant » pour mon neveu et moi. Je raconte tout ça à l’attendant qui se tord de rire, je pense que tout le staff du parc doit maintenant être au courant ! On est là pour 3 nuits, faudra bien faire avec !



6.11.2014 – pleine lune – Jan
3 h du matin… roooow… RROOOOW….. et encore…
5h du matin on se lève pour assister à un spectaculaire lever de soleil.

Quand à faire, puisque déjà debout, on décide de partir pour notre virée. Direction sud, des Otocyons sont à la recherche de nourriture, ensuite un Aigle martial puis un couple de Drongo brillant s’accouplant… c’est le printemps dans l’hémisphère sud… Steenbok, Calao, Vautour africain et des Girafes. Il y a deux BEF tout près d’une toute petite gouille d’eau et ils se font chasser par les Girafes, elles ne sont pas prêteuses, les petits renards se replient. Fauconnet, Autour, Rollier se succèdent. Puis une Outarde de Kori, je n’en ai pas vu beaucoup cette année, il s’agit du plus gros oiseau volant.





Puis nous nous arrêtons pour une Huppe d’Afrique, il faut ruser pour pouvoir le prendre en photo, non seulement elle est timide, mais elle est sans cesse en mouvement, au sol, dans les brindilles. Puis un Irisor namaquois. J’en avais aperçus, mais dans le doute… et ils sont bien là. Quelle chance. Eux aussi sont très difficiles à photographier et sont aussi toujours en mouvement.


Puis, je crie STOP !
Je crois que nous l’avons notre petit hibou ! Bien caché dans un petit arbre, toute petite silhouette ronde… WOW… la chance du jour, la Chevêchette perlée tant espérée ! Elle saute sur une autre branche, on court le risque de se déplacer et de la faire fuir, et on peut faire, en vitesse, quelques photos et on l’a laisse à ses occupations : dormir, pour un oiseau nocturne est primordial.

A Dalkeith Il y a des canaris, Serin de Sainte Hélène et de nouveau un Irisor namaquois, puis une Mangouste rouge, beaucoup plus timide que sa cousine la jaune elle court se cacher dans le plus proche buisson.


on différencie les Mangoustes par le bout de leur queue
noir : Mangouste rouge,
blanc : Mangouste jaune
Puis un Agama et des Gangas namaquois dont la femelle semble nicher. Egalement un superbe camouflage pour ces oiseaux nicheurs au sol.

On retourne au camp de bonne heure, 13 h. On va profiter de notre balcon. J’observe un moment une fourmi qui tente d’escalader le petit mur, pour moi, grand pour elle, avec ce qui pourrait être une sorte de punaise. Elle s’y reprend à dix fois ou plus, mais fini par arriver sur le rebord. Bravo à elle !

On se fait un petit ”quatre heures”, thé, biscuits puis on somnole dans nos ”transats”. Je décide de m’allonger sur le lit et m’endors aussitôt.

Mon neveu est sortit de sa léthargie par des petits bruits de grignotage !!! Un écureuil est en train d’éventrer mon ”beans bag”, il a fait un gros trou et se régale du riz qui est à l’intérieur. Coquine de bestiole ! Bon, couture avec les moyens du bord… efficace… si pas ”haute couture” !!!

Et l’heure d’allumer le feu arrive. Trois Corneilles du Cap sont présentes… à quelques centimètres de mon visage. Je les chasse, elles ne bougent pas. J’avertis mon neveu d’être sur ses gardes au moment de poser les poitrines de poulet sur le braai… si on veut espérer avoir quelque chose à manger !

Je ne crois pas qu’il m’ait vraiment crû. J’avais pourtant fait la même expérience deux ans auparavant, et j’avais réussi à ”sauver” le blanc de poulet volé… tombé dans les cailloux. Ils n’ont pas assez de force dans le bec pour transporter et ne savent pas prendre avec les pattes. Rincé/lavé et remis sur le braai, j’avais pu tout de même le manger.
A peine posé sur le gril, un des blancs de poulet disparait… mais dans le sable, à 3 m. de là. Je ne suis plus capable de sauter le petit mur et le temps de faire le tour de la cuisine, ils se seront envolés un peu plus loin avec leur butin. Mieux vaut tirer profit de ce larcin et faire quelques images. Deux Mangoustes jaunes attirées par le beau morceau de viande accourent. Maman Corneille a le temps de nourrir de quelques bouchées son jeune quand une des Mangoustes file avec le morceau convoité, dans sa cachette, derrière les bouteilles de gaz. Superbe interaction.




Mon neveu est furieux et je crois un peu vexé. J’aguille sur le poteau de fer du braai une feuille de papier d’alu qui fait du bruit avec le vent, les Corneilles ne reviennent pas !




Ce soir c’est la pleine lune. On reste le plus longtemps qu’on peut sur notre balcon. Il y a de magnifiques ombres de lune dans la vallée… magique, une fois de plus.
7.11.2014
Ce matin, de nouveau, nous nous levons relativement tôt et assistons au lever du soleil.

Une Corneille se tient à distance, nous avons un contentieux, un Drongo brillant nous donne une sérénade, des Antilopes arrivent à la mare, la Mangouste rôde autour de notre balcon.

Départ pour le sud, Batulama et retour. A la sortie de Dalkeith une famille Lions. Le mâle est sous un buisson, les femelles avec des petits sous un plus grand arbre. Toute la famille dort. Nous les retrouverons au retour… j’espère.

Si les Lions sont là… il n’y aura pas de Guépard, hélas.
Plus au sud, la ”faiseuse” de routes est bloquée au bord de la route, il lui manque une roue. Un PCG prend son déjeuner.

Nous rencontrons Isabelle et Niels, puis Enrico qui nous informe qu’un Hibou niche dans la falaise et nous donne les coordonnées pour essayer de les trouver. Vraiment pas facile, il y a un nombre de caches insoupçonnées dans cette falaise, heureusement le petit buisson vert nous aide. Merci Enrico, les explications étaient très bonnes. On ne voit qu’un adulte. On continue vers le sud, à Batulama deux Vautours oricou et dans un arbre, un Aigle martial digère, son jabot est plein à craquer, y auraient-il des restes dans les parages ?

Quelques photos de Enrico 


Merci Enrico 😎
Un Aigle ravisseur est aussi à terre, puis s’envole sur un branche basse.

Au retour, il n’y toujours qu’un adulte dans la cache du Grand duc Africain.
La famille Lions n’a pas ou peu bougé, on cherche une meilleure vue depuis la route du haut. Ensuite 7 Girafes, des Koudous, mâle et femelles, un Fauconnet d’Afrique.


Nous retournons au camp vers 15 h. Ce soir nous avons prévu un ”T” bone steak accompagné de riz au curry.
Et puis Katja et Édith vont venir prendre l’apéro, je remplis le frigo de diverses boissons… elles arrivent à la nuit tombante avec une bouteille de Spier, wow un régal, les Sud-Africains sont vraiment vernis, ils ont de si bons vins, rouge et/ou blanc, mais bizarrement ils les boivent avec des glaçons… plus de glaçons que de vin… inconcevable pour les Européens que nous sommes. Merci Katja, ce fut un réel plaisir de se retrouver, de tenter de babiller en anglais… on a bien rit et on s’est régalé avec ce sauvignon blanc.
Nous terminons la bouteille avec notre repas.

Depuis la tente voisine, À notre droite, une voix s’élève, pire que celle des Tourterelles… et elle va nous poursuivre quelques temps et suivra également nos amies jusqu’à Grootkolk.
WordPress:
J’aime chargement…
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.