11. Urikaruus – 1/3.11.2014 – No. 1 – Jacques

1.11.2014

Départ pour Urikarus via la grande dune. Encore et toujours un Steenbok joue à cache-cache et deux Chacals, dont un avec une seule oreille, se désaltèrent à un point d’eau…

Steenbok

Chacal à chabraque Chacal à chabraque

la bagarre a dû est rude ! Nous trouvons une pique de Porc-épique dans le sable… preuve qu’ils sont présents dans le parc…

pique de Porc-épique

Un Namaqua sand Lizard fait une apparition ainsi que ce j’ai identifié comme un Pipit du Vaal. Des Oryx descendent quatre à quatre les pentes sablonneuses des dunes et un juvénile Autour chanteur appelle, sans doute pour de la nourriture. Les adultes sont tout en haut de l’arbre.  Un Bulbul brunoir et un Oedicnème tachard accompagné d’un jeune au loin, sous les buissons. Et encore une fois, la chance nous sourit, un Traquet fourmilier, pas trop farouche, cela faisait longtemps que je n’en avais plus vu. Un Secrétaire prend un bain et se lisse les plumes.

Namaqua sand Lizard Pipit du Vaal

Oryx juv. Autour chanteur

Bulbul brunoir Oedicnène tachard

Traquet fourmilier Secrétaire

Nous nous arrêtons à Dikbaardskolk et cherchons les hiboux que nous avions vu à l’aller, maman et son dernier bébé… plus personne, le petit et la mère on disparut… mauvaise idée que de vouloir élever des petits au beau milieu d’une place de pique-nique. Je pense qu’elle a été suffisamment dérangée pour abandonner son dernier petit !!!

En route, je ne sais plus où, nous rencontrons Mélanie qui quitte Urikaruus pour Grootkolk et qui nous informe que Charly The Fax a déménagé de la droite des constructions… à la gauche. C’est une très bonne nouvelle.

Nous arrivons à Urikaruus vers 16h, après un parcours assez calme. Et c’est encore Jacques qui nous accueille, il nous alloue la cabine No. 1…. le bungalow le plus à gauche. Si tout est calme, nous aurons au moins le Renard du Cap…. la renarde, puisqu’elle a un petit. Nous allons certainement passer trois nuits et jours inoubliables et riches.

Nous prenons possession de notre nouveau logement, un Prinia à plastron nous fait un petit coucou. Ce camp est mon préféré, après Grootkolk, la cuisine, avec un beau balcon, est au rez-de-chaussée, la chambre à coucher, également avec un balcon, et la salle de bain sont au premier. La vue sur le waterhole est certainement la meilleure du parc et généralement très animée. Un balcon/galerie relie les 4 chalets du complexe, inutile de se faire « bouffer » par un lion pour aller visiter un voisin et on peut même se déplacer de nuit…. au cas ou !

Prinia à plastron

la cuisine  Urikaruus

Et Charly fait sa première apparition… bébé également. Dieu qu’il est chou. Jolie petite peluche à quelques mètres de notre balcon. Un vrai festival. Le petit ne tient pas en place…

Charly... the Fax

Renard du Cap Renard du Cap

Renard du Cap Charly

Jackie et Jeff viennent nous saluer. Ils nous disent qu’ils sont vu une Chevêchette… wow ce sera le but de mes prochaines sorties, tâcher de trouver ce minuscule petit hibou.

Nous aurons sans doute encore des difficultés pour préparer le braai et pour manger….

Arrive au bord de la mare un limicole qui me semble être un Chevalier, curieuse apparition, mais tout peut arriver au Kgalagadi.

limicole - Chevalier ?

Le coucher de soleil est magnifique. Le chalet du gardien dernière le nôtre a pris des superbes couleurs, le ciel aussi.

Urikaruus Urikaruus

Urikaruus Urikaruus, la maison du gardien

 

2.11.2014

De bonne heure, Charly montre le bout de son nez, elle grignote une souris, le petit dort encore.

Renard du Cap

Nous partons pour notre virée… au Nord, dans l’espoir de trouver des Guépards et le petit Hibou.

La première voiture que nous rencontrons, les occupants sont dehors de l’habitacle !!! à se demander si vraiment ils connaissent les risques encourus et surtout s’ils ont lu les ”ce que l’on peut faire et ce que l’on ne DOIT pas faire„ en apposant leur signature sur le permis que nous recevons tous en entrant dans le parc !!!

Un troupeau de Springboks se délecte des grosses cosses tombées à terre. Elles sont spécialement dures et je ne crois pas que ces Antilopes aient de bonnes dents. Une Autruche fait ses besoins, et curieusement elle exhibe son appareil génital pour se faire. Nous trouvons un Hibou, pas exactement celui que je voudrai, un Grand-duc de Verreaux, le plus grand spécimen en Afrique du Sud,  et de nouveau des gens sont hors de leur véhicule.

Springbok Autruche

Grand-duc de Verreaux

En suite un Vautour, je m’arrête à presque tous les Vautours, je voudrais trouver un Vautour du Cap qui est en voie de disparition. Assez difficile pour une néophyte de les différencier, alors il me faut plein de bonnes photos que je pourrai agrandir à mon retour. Les Guêpiers à queue d’aronde sont toujours là, ils vont et viennent dans les galeries, je pense qu’ils nourrissent leur petite famille.

Vautour africain

Guêpier à queue d'aronde Guêpier à queue d'aronde

Tout à coup, à ma droite un oiseau qui ne me semble pas habituel… mon neveu est au volant, je lui demande de stopper :

• il pourrait y avoir un oiseau à photographier

• mais je l’ai sûrement déjà photographié

• ça se peut, mais stp recule, je veux en avoir le cœur net

BINGO ! c’est un Martin-chasseur strié, très rare dans le parc.

Martin chasseur strié

Ensuite l’incontournable PCG, un troupeau de Gnous à la recherche d’eau et de nouveau un hibou, un Grand-duc africain cette fois, mais toujours pas le minuscule. Puis une femelle Koudou sur la crête de la dune, ainsi que des Oryx. Deux Oedicnèmes tachard couvent, quel magnifique camouflage pour des oiseaux qui nichent à terre.

Koudou femelle Gnou

Gnou Grand-duc africain

Oedicnème tachard

Les arbres sont en fleurs, une sorte d’Acacias… quelques ressemblances avec notre mimosa.

arbre en fleurs arbre en fleurs

Nous rentrons vers 18h, préparons le braai comme d’habitude. Je remarque des nids suspendus à l’arbre à droite de notre balcon, des nids de Mahali à sourcils blancs.

nids de Mahali à sourcils blancs le braai

Jacques vient me demander de l’accompagner à la station solaire de pompage, ce que je fais avec plaisir. Je reviens 15-20 minutes plus tard, je me parque en marche arrière entre les gros pilotis qui supportent la chambre à coucher… et j’entends un énorme bruit !!! ai-je touché ? le bungalow va-t-il s’effondrer ? NON c’est mon neveu qui vient me ”dire” de me dépêcher il y a une surprise au plan d’eau. Je laisse tout en plan… grimpe les cinq marches qui me séparent de la cuisine et….. merveille, un Léopard… NON deux Léopards sont au bord de l’eau. C’est Barolong et Itumeleng, son petit. Jacques arrive avec son appareil de photo et nous partageons ce bonheur. On s’étreint, se félicite, s’embrasse…  une fois encore une vision magique. Le soleil est couché, la lumière défaillante, les photos difficiles. Je prends appui sur mon beans bag, je n’ai pas encore eu le temps de préparer mon appareil pour la nuit !

Barolong et Itumeleng Barolong et Itumeleng

Barolong et Itumeleng Barolong et Itumeleng Itumeleng

Barolong et Itumeleng

Barolong et Itumeleng Barolong et Itumeleng Barolong et Itumeleng  Barolong et Itumeleng Barolong et Itumeleng

Plus tard, j’observe un Scarabée qui a trouvé un rival de l’autre côté de la baie vitrée. Je l’aide à sortir.

Rhino beetle group in the Dynastinae subfamily Rhino beetle group in the Dynastinae subfamily

 

3.11.2014

A l’aube, nous sommes réveillés par le rugissement d’un  Lion. Magnifique Lion qui arrive au waterhole dans cette si belle lumière dorée des petits matins. Nous ne sommes pas totalement réveillés… il passe son chemin vers le sud. Il laisse la place à un Springbok, toujours dans cette belle lumière.

Lion

Springbok

Charly junior est aussi réveillé et joue avec la souris que mum lui a apporté.

Renard du Cap Renard du Cap

Renard du Cap Renard du Cap

Mon neveu aimerait aller au sud, pour voir si éventuellement nous trouvons le Lion. Je ne le décourage pas, mais il me semble très peu probable que nous le retrouvions. Nous partons sans prendre le petit-déjeuner.

En route, nous accompagnons une femelle Koudou. Tout est calme, trop calme pour mon neveu … je voudrais tant que le Lion fasse une apparition. Il est invisible… le parc est si grand.

femelle Koudou

A Auchterlonie, une nouvelle première pour moi, un bébé Bubale, tout neuf il me semble, il a encore le cordon ombilical. La vie est dure… mais la vie continue… et une concentration de Springboks, vu depuis le promontoire du musée.

Bubale Bubale

Auchterlonie, le musée arche naturelle  arche naturelle

Sprinbok

Puis des nids, un peu ébouriffés et de nouveau un Grand-duc de Verreaux. Je n’ai jamais trouvé autant de Hiboux, un des oiseaux préférés de mon neveu et de moi-même,  puis un Elanion blanc, et ce que je crois être un Gobemouche traquet et une Pie-grièche fiscale.

nid nid

Elanion blanc Gobemouche traquet

Pie-grièche fiscale

Une tempête de sable se lève, nous pouvons à peine voir la route, impressionnante et magnifique.

tempête de sable

tempête de sable tempête de sable

tempête de sable

Ensuite nous trouvons un Vanneau couronné et une Alouette cendrille, pas si courante dans le parc. Nous faisons demi tour à Houmoed.

Vanneau couronné Alouette cendrille

De retour au camp vers 15 h. une Autruche vient se désaltérer et même deux Vanneaux couronnés viennent y prendre un bain.

Autruche Autruche

Vanneau couronné

 

Et le festival Charly reprend… avec une surprise… un mâle est présent… est-ce le père ?… un copain ?

Renard du Cap Charly junior

Renard du Cap

Renard du Cap Renard du Cap

Renard du Cap

Urikaruus

De nouveau un magnifique coucher de soleil tandis que nous préparons le braai. La pleine lune se prépare à briller de tous ses feux, mon neveu pour de nouvelles photos.

le braai presque pleine

... des photos coucher de soleil

10. Nossob – 31.10.2014 – 10A

Bon, tout à une fin, nous allons continuer notre chemin vers Nossob, pour recharger tous nos appareils et découvrir d’autres horizons.

La Hyène brune est au point d’eau, elle se retire, des Oryx arrivent, toujours aussi belliqueux, elle reviendra quand ils auront laissé la place. Un lion est dans les parages, et remonte le long des bungalows, nous grimpons dans la tour, accompagné du gardien, il nous a entendu, nous observe… ils seraient deux… attention en retournant au chalet !

Hyène brune

Lion

Les 101 km du retour sont très agréables, de nouveau de magnifiques paysages. Et de nouveau des Steenboks, un Elanion blanc, une Outarde à miroir blanc, des Colious à dos blanc, si difficiles à prendre en photo.

panneau Elanion blanc

Coliou à dos blanc  Coliou à dos blanc

Deux bonnes heures de route, et il ne nous reste que quelques dunes à franchir avant de rejoindre la vallée de Nossob… mais pas n’importe quelles dunes !!! Elles sont tellement creusées… les six dernières, qu’elles sont presque impossible à franchir. Faut avoir le cœur bien accroché, l’estomac aussi, la tête solide, en tout cas le plafond de la voiture l’est. Je coince mes pieds sous le siège arrière devant moi pour éviter de ”décoller” trop fortement. Mon neveu qui a la chance d’être bien plus grand fait ce qu’il peut pour nous sortir de ces grosses ornières.

route des dunes  route des dunes

Nous rejoignons la vallée près de Lijersdraai où nous cherchons une fois de plus Safran et son petit, sans succès.

Nous retrouvons des troupeaux de Gnous et de Steenboks, puis un rassemblement de Secrétaires, ils arrivent tous l’un après l’autre comme des parachutistes !

Springbok Gnou

Serpentaire Serpentaire

Serpentaire Serpentaire

Qu’ils sont drôles !

Un Agama retient notre attention ainsi que des Tourterelles masquées, nettement moins agaçantes que leurs cousines ”maillées”.

Tourterelle masquée Tourterelle masquée

Agama

 

Nous rejoignons Nossob vers 15h. et nous emménageons dans le chalet 10A. Un Merle (Grive) litsipsirupa nous accueille.

Nous mangeons de bonne heure, nous voulons passer un peu de notre temps au hide, avant l’extinction des feux. Hélas pas grand-chose, mis à part quelques Chacals et un BEF qui passe au loin.

7. Kiliekrankie 26 et 27 octobre 2014 No. 2 – Jacques

Presque tout se passe comme planifié, sauf qu’à 4 h. du matin je ne peux plus dormir, que le congélateur a, semble-t-il, un fusible de faible capacité. J’ai essayé de contredire le loueur/mécanicien/électricien, mais la voix d’une femme n’a aucun poids… en mécanique !!!

Bon, en bref,  je dois quitter Upington vers 14 h, la prochaine étape est Kieliekrankie…  plus de 600 km de route.

Il n’y aura pas de photo aujourd’hui, mon job est de ramener Ivan sain et sauf à bon port, avant la nuit.

26.10

4h je ne peux plus dormir, je tue le temps en effectuant des sauvegardes des photos des deux premières semaines, contrôle que toutes les batteries sont bien chargées, nous n’aurons pas d’électricité les 4 prochaines nuits.

En partant, je croise Mélanie et Stef qui  se préparent à quitter Twee Rivieren pour Grootkolk.

En route j’ai trouvé des Suricates, des Ecureuils, un Chat sauvage, un Faucon crécerelle et même des Springboks. Il n’y a pas de trafic, je roule bien, mais je dois m’arrêter… pour un besoin naturel ! J’avise une place en surplomb, vue dégagée…. en cas que…. mais ce n’est pas la meilleure des places. Le sable est épais et c’est jonché de tessons de bouteilles. Je fais une rapide marche arrière aidée du 4×4, me soulage tout près de la portière et repars aussitôt.

Upington, enfin, je me précipite au super marcher, donne ma liste à la boucherie, parcours, comme d’habitude toutes les rangées pour être sûre de ne rien oublier. Ensuite je donne rendez-vous à Evelyne chez le garagiste. Comme prévu, j’ai tout faux, c’est un fusible… il m’en donne 2 ou 3… si jamais.

Il est l’heure d’aller à l’aéroport, mon neveu va arriver et je ne veux pas être en retard. Quelle excitation. Je suis contente, pour une fois quelqu’un de ma famille va partager mon amour pour le Kgalagadi, l’Afrique du Sud, les animaux les oiseaux… wow

Nous voilà dans la salle de désembarquement du petit aéroport. Ivan est de l’autre côté de la vitre, il attend ses bagages.

12h 30, j’ai maintenant besoin d’un café bien fort. Nous échangeons les ”commandes”, fromage à raclette, kirsch pour les Suisses du bout du monde et nous entassons les bières, Amarula et Savanna dans mon ”camion”. Curieuse loi, facile à contourner.

14h, il est temps de faire le plein et reprendre la route. Ivan va d’étonnements en étonnements. Plus de montagne, plus d’herbe, seules quelques collines de sable rouge, un buisson ça et là, des salines à ciel ouvert, route sans barrière de sécurité, troupeaux de chèvres et moutons, le long et sur la route, accompagnés de tous jeunes.

L’entrée dans le parc ne cause aucun problème, je suis attendue et nous continuons directement vers Kiliekrankie où nous arrivons vers 18h, avant la nuit et la fermeture des portes. Pari gagné !

Jacques nous accueille et nous alloue le chalet No 2, selon ma demande, merci Willem. Wow au moins mon neveu verra la Chouette effraie qui perche dans le local adjacent.

Nous transportons toutes nos affaires, nous devrons faire un tri, nous sommes maintenant 2 passagers dans la voiture. Je réalise tout à coup que j’ai oublié de refaire le plein à Twee Rivieren !!! ZUT…

Je ne me souviens pas ce que nous avons mangé ce soir là, il me semble que nous sommes allés nous coucher de bonne heure, épuisés.

 

27.10

Après une nuit réparatrice, on est réveillés à l’aube. Un Autour chanteur se désaltère. On se met d’accord sur le pique nique à emmener et après avec pris le petit déjeuner on se met en route. Décision est prise d’explorer le nord de Aoub River, puisque demain nous partirons de l’autre côté.

Autour chanteur

Je prends le volant afin de montrer à mon neveu ce que l’on peut faire et ne pas faire, comment se positionner de façon que nous puissions tous les deux avoir la meilleure vue pour les observations et les photos, comment ne pas trop abîmer la route de sable, en évitant de freiner brusquement par exemple. Et ce sera chacun son tour.

Notre première journée  est  fructueuse. Tout est précieux pour un nouveau visiteur, un timide Steenbok fait une apparition ensuite « coup de chance » un hibou, un Petit-duc à face blanche (Scop Owl)  pas facile à photographier à travers les branches.

les dunes de Kiliekrankie Steenbok

Petit-duc à face blanche

Au 14ème,  nous trouvons Hanri, la femelle Guépard et ses deux petits, à l’ombre d’un grand arbre, de l’autre côté de la rivière sèche, aux côtés des restes d’un Springbok. Ils ont tellement mangés que leur petit ventre traîne par terre.

Hanri et ses petits un des petis de Hanri

Puis des Girafes, Guêpiers à queue d’aronde, Calao leucomèle, Agama, un minuscule Fauconnet d’Afrique, Vanneaux couronnés qui nichent au milieu du lit de la rivière, des Gangas namaqua et un Secrétaire… en chasse.

Calao leucomèle Girafe

 

Fauconnet d'Afrique?

Bubale

Secrétaire Agama

Vanneau couronné Ganga namaqua

Au retour nous jetons un œil aux Effraies des clochers, elles sont toujours là, l’une est beaucoup plus timide et se cache à chaque fois que nous nous risquons à les observer..

Chouette effraie

Au moment de manger, de nuit, un Guépard arrive au point d’eau, se désaltère et poursuit son chemin. Vision magique. Il s’agit d’une femelle identifiée  :              Tierkop female 2.1.

Tierkop female 2.1

Magnifique première journée

4. Kiliekrankie 22.10.2014

Pendant que j’empile mes affaires dans la voiture, quelques Gnous arrivent au point d’eau, les écureuils se réveillent.

Départ vers 9h pour Kiliekrankie, je ne suis pas pressée, le check in est à 14 h.

Je rencontre une famille Kudus, le jeune Oryx et sa maman. Et peu avant le 14ème des Lions. Pendant que je les observe, un Drongo brillant attire mon attention, il vient de capturer un Gecko et le mange avec plaisir. Et les Lions disparaissent dans les dunes

Drongo brillant

Lion

 

Près du 14ème, 3 voitures sont arrêtées, je scrute et sous un grand arbre de l’autre côté du lit de la rivière, une tête, puis deux… et trois, BINGO un Cheetah et deux chatons. Elle a l’air très préoccupé et je comprends vite pourquoi. Elle vient de capturer un Springbok qui est resté près de la route, elle doit le déplacer au plus vite pour ne pas se le faire voler par des Lions, Hyènes ou autres Chacals. La première chose est de reprendre son souffle, à l’ombre, ce qui demande environ 1 heure. Ensuite retourner chercher sa proie.

Elle le fera en trois fois, il lui faut des gros efforts et surtout rester sur ses gardes, les deux jeunes sont très vulnérables et veulent accompagner maman, cela fait partie de leur éducation et apprentissage. Magnifique, elle met tous ses muscles à l’épreuve, tout son cœur pour déplacer cette carcasse.

Hanri   

Heureusement j’ai tout mon temps et beaucoup de patience je peux donc suivre toutes ces manoeuvres, ce que les autres occupants des voitures n’ont apparemment pas.

Sa proie enfin à l’ombre, le festin va commencer et je les laisse en paix, une fois encore, ils doivent avaler à toute vitesse, toujours pour les mêmes raisons.

A quelques mètres un Ratel ou Zorille du Cap creuse, mais j’arrive un peu tard il est sur le point de partir. Il semble blessé sur le dos !

Un Bateleur des savanes accompagné par plusieurs Vautours se fait attaquer par un autre Bateleur. Les restes doivent être appétissants pour ces éboueurs.

J’arrive au camp vers 15h, Willem m’accueille et m’attribue la cabine No 3. Je regarde avec effroi le chemin pentu qui mène à cette cabine… Willem s’en aperçoit et immédiatement me propose de m’aider. Je lui confie la valise.

Le point d’eau est déjà occupé par un Secrétaire des serpents (Serpentaire) ce qui est de bon augure. Difficile de décharger la voiture et transporter le minimum pour une seule nuit, tout en jetant un œil, pour ne rien manquer.

Secrétaire

 

Il y a plein de Geckos à l’intérieur, à vos gardes les moustiques et autres bestioles

Un lézard ”Karasburg Tree Shink” est à l’affût derrière la grande baie vitrée, il tente de capturer des papillons, meilleur pourcentage de réussites que mes photos.

Des Oryx arrivent et repartent, on ne reste jamais longtemps à ce waterhole, ils sont tous ”de passage”.

Oryx

Oryx

Le repas sera succinct, je dois manger ce qui s’est dégelé… le congélateur ne fonctionne pas la nuit !!! Willem pense que la batterie est défectueuse, comme moi. On en saura un peu plus lorsque je retournerai à Upington récupérer mon neveu.

Magnifique vue et magnifique coucher de soleil sur ces dunes rouges.

2. Kalahari Tented Camp – 16/17/18/19.10.2014

Le lendemain départ pour Kalahari Tented Camp

Samevloeeing, personne. Sur le haut plateau, un Circaète à poitrine noire me survole, un serpent dans les talons.

Auob River, le début de la vallée, planté d’arbres, la piste de sable est cahoteuse, mais c’est si beau !

Gnou  Girafe

Encore des Suricates, puis des Guêpiers, à queue d’aronde. C’est le moment de former les couples, le moment des offrandes. Magnifique !

Puis un groupe de Lions, avec un seul petit. Ils ont tué un Oryx, lequel est toujours couché au milieu de la vallée, au soleil, la queue à quelques mètres ! Ils ne bougent pas, ou presque pas. Je reviendrai demain, voir où ils en sont.

queue de Oryx

A Dalkeith, il y a déjà 3 voitures arrêtées au point d’eau. Je décide de passer mon chemin…. Tout à coup à côté de moi, à 1 mètre, un magnifique Cheetah. Nous faisons  un bout de chemin ensemble jusqu’à ce qu’il décide de se coucher à l’ombre d’un grand arbre. Une voiture me rejoint, me dépasse, le Cheetah se lève et traverse la vallée d’est ou ouest. Nous avons la même idée en même temps, se rendre le plus vite possible sur la route du haut. Trop tard, il a déjà traversé la route et continue son chemin… je n’aurai que sont côté droit. Je le confonds avec ma data base, il s’agit de Nico, un Guépard que je n’avais vu que couché deux ans auparavant.

Nico

De nouveau des Guêpiers, creusant les galeries qui serviront à élever leur progéniture. Quel boulot. Ces galeries ont bien quelques mètres de longueur. J’ai remarqué qu’ils en ressortent en marche arrière !  Peut être verrai-je le nourrissage dans 4 semaines ?

Guêpier à queue d'aronde

J’arrive au camp vers 15h. J’emménage dans la tente No. 11. Belle vue, sans coucher de soleil, mais bien dégagée sur ma gauche, avec un grand arbre juste en dessous. La chambre est spacieuse, plus petite que la “Honey Moon”. Mais bien agréable pour une personne. Des Mahalis à sourcils blancs viennent aussitôt tester  les bols et assiettes d’eau que j’ai mis en place et trois Corneilles du Cap également, impossible à disperser, faudra que je garde bon pied bon œil au moment du braai.

Le point d'eau Corneille du Cap

Le lendemain, de bonne heure, je parts à la conquête du sud. Une Mangouste rouge me fait un petit coucou et je tombe sur ce qui me semble être un den de Renard du Cap. Bingo, je compte 6 petits, mais ”seulement” cinq feront partie des photos. A do ra ble petites bestioles !  Un Grand-duc de Verreaux est posé sur son nid. J’essaie d’apercevoir des jeunes… trop de brindilles me coupent la vue. Un Calao leucomèle, Irisor namaquois et une Huppe d’Afrique s’offrent pour quelques photos.

Renard du Cap Renard du Cap

Renard du Cap Renard du Cap

Renard du Cap Renard du Cap

Grand-duc de Verreaux Merle litsipsirupa

Calao leucomèle Huppe d'Afrique

Ce  midi j’ai rendez-vous avec des amis de longue date. Nous nous sommes connus à Kruger et je suis très heureuse de pouvoir à nouveau les rencontrer. Sharifa a préparé un plat indien : riz Biryani, déliceux. Nous tentons de discuter, Duke est toute ouille, mais je conçois que ce n’est pas facile…

Je tente une sortie tardive, jusqu’à Craig Lockhardt, rien, à part un magnifique paysage à contre jour.

retour de Craig Lockardt

9° ce matin, contre 7 hier matin. Je mets mes vêtements à côté de moi dans le lit, pour les réchauffer et je regarde redescendre les Antilopes dans la vallée. Elles ont passé la nuit sur la route caillouteuse et chaude du camp. Il y avait plein d’yeux tous ces soirs à la lumière de ma torche. Magique 🙂

Réchauffée, je peux enfin me vêtir et repartir à la conquête du sud. Une Huppe d’Afrique m’offre de bonnes opportunités de photos, un ”Passalidius fortipes” (genre de Scarabée) et encore des Guêpiers qui en sont toujours aux offrandes.

Guêpier à queue d'aronde

Je retourne voir si les Lions sont toujours à la même place. Oui, et ils ont presque terminé l’ Oryx qu’ils ont traîné sous le grand arbre, à l’ombre. Une femelle grignote les dernières ″miettes″. Deux Chacals attendent à l’écart. La mère se lève, suivie par son petit et toute la troupe se met en route non sans jeter un regard en arrière, les Chacals vont s’approprier le reste de la carcasse. Sur leur chemin ils trouvent une flaque d’eau, traverse la route derrière moi et remontent dans les dunes, à la recherche, je pense d’une plus grande quantité d’eau.

Lionne

Lion  Lion

Lion

Chacal à chabraque  Lion

Des Springboks grattent le sol pour trouver du sel… dans une poussière !

Au 14ème, un grand troupeau de Springboks se désaltère, un Aigle Martial est perché sur une branche basse et fait sa toilette. Un Autour Gabar, une Outarde de Kori me tourne le dos et un Secrétaire tente de boire et se trempe jusqu’au bouffi de son pantalon, il n’est pas content. Plus loin deux Secrétaires tentent de boire dans un point d’eau qui à l’air à sec. De retour au camp, je profite de la terrasse pour suivre le va et vient à la mare, des Girafes , Gnous, et Autruches se succèdent et un Agrobate du Kalahari pose sur une petite branche. Un énorme troupeau de Springboks fait une apparition, boit et continue son chemin vers le sud.

Secrétaire

Juste après l’entrée du camp, près de Mata Mata deux Lions attendent un peu de fraîcheur sous un grand arbre

Lion

Un Mahali à sourcils blancs profite de mon spa. Sur le grand arbre un Rollier à longs brins attrape des insectes, allant et venant de sa branche en déployant ses magnifiques ailes colorées. Une Mangouste jaune fait une apparition. Est-ce ma copine de la dernière fois ? Un Chacal à chabraque passe le long de mon balcon.

Une Corneille du Cap elle aussi montre le bout de son nez

Rollier à longs brins

Springbok

le point d'eau  Mahali à sourcils blancs

Merveilleuse journée.