Comme d’habitude nous sommes réveillés relativement de bonne heure. Un Gnou, le boss chargé de marquer le territoire, arrive au point d’eau. Il y a en contre-bas un Gonolek rouge et noir, facile à reconnaître à son chant.
Les bagages préparés, la voiture chargée, à regret nous quittons Urikaruus et partons pour notre prochaine étape, Mata Mata, toujours pour des questions d’électricité, je m’aventure encore le long de la coursive à la recherche de spécialités. Il y a une grosse toile de minuscules araignées, elles seraient des centaines, voire des milliers et un Gonolek se régale des papillons pris au piège. Opportuniste ! Je profite de photographier un Choucador à épaulettes rouges au si beau plumage.
En route, nous trouvons une Alouette fauve, un Gobemouche du Marico et de nouveau un mini Faucon. Il a plu, les petits buissons sont en fleurs, quelques gouttes d’eau suffisent à redonner vie à une flore insoupçonnée dans ces paysages de sable. Une autre Alouette ? et laquelle ? et encore des Gobemouches, Oedicnène tachard, Calao leucomèle puis un important troupeau de Sprinkboks.
Nous nous arrêtons à Auchterlonie, marchons de nouveau sur le bout de chemin autorisé, mais en pleine nature, le long de la falaise… à Léopards, à la recherche de reptiles. Apparemment ils ne sont pas encore sortis de leur cachette. Un écureuil fouisseur goûte un raisin que j’ai malencontreusement laissé tomber. Je ne sais pas s’il l’apprécie vraiment.
Au retour, entre Kamqua et Montrose, un groupe de Grands Koudous se désaltère. Un Cobra du Cap est écrasé au milieu de la route… massacré, blessé de toutes parts. Les animaux paient un lourd tribut aux vitesses excessives. Un Vautour oricou et un groupe de 13 Girafes. Le plus grand groupe que j’avais vu n’excédait pas 8 Girafes. Elles se portent bien dans le parc et c’est tant mieux, elles sont si belles. Puis un LBR haut perché, un Calao leucomèle.
Nous arrivons à Mata Mata vers 15h30, recevons la clé du chalet ”le long de la rivière (sèche)” No. 12. Des Suricates nous accueillent. Faut faire vite, prendre des photos avant de décharger la voiture, ces petits mammifères ne restent jamais longtemps à la même place.
Le chalet est magnifique, bien agencé, ce sont les dernières constructions du parc. A l’ouverture d’un paquet de chips, les Ecureuils et même un Chacal accourent quémander ! Il faut vraiment que les visiteurs cessent de nourrir les animaux et oiseaux, c’est d’ailleurs interdit, ce qui est normal, il s’agit de leur survie.
Nous préparons le braai et branchons tous nos appareils aux prises électriques. Nous ne sommes là que pour une nuit, nous n’avons pas de temps à perdre.
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