12. Mata Mata–4.11.2014–No 12

GnouComme d’habitude nous sommes réveillés relativement de bonne heure. Un Gnou, le boss chargé de marquer le territoire, arrive au point d’eau. Il y a en contre-bas un Gonolek rouge et noir, facile à reconnaître à son chant.

Les bagages préparés, la voiture chargée, à regret nous quittons Urikaruus et partons pour notre prochaine étape, Mata Mata, toujours pour des questions d’électricité, je m’aventure encore le long de la coursive à la recherche de spécialités. Il y a une grosse toile de minuscules araignées, elles seraient des centaines, voire des milliers et un Gonolek se régale des papillons pris au piège. Opportuniste ! Je profite de photographier un Choucador à épaulettes rouges au si beau plumage.

toile Gonolek rouge et noir

Choucador à épaulettes rouges

En route, nous trouvons une Alouette fauve, un Gobemouche du Marico et de nouveau un mini Faucon. Il a plu, les petits buissons sont en fleurs, quelques gouttes d’eau suffisent à redonner vie à une flore insoupçonnée dans ces paysages de sable. Une autre Alouette ? et laquelle ? et encore des Gobemouches, Oedicnène tachard, Calao leucomèle puis un important  troupeau de Sprinkboks.

buisson en fleur fleur

fleur fleur

Alouette Alouette … ???

Gobemouche du marico Gobemouche du marico

Oedicnème tachard Calao leucomèle

Springbok

Nous nous arrêtons à Auchterlonie, marchons de nouveau sur le bout de chemin autorisé, mais en pleine nature, le long de la falaise… à Léopards, à la recherche de reptiles. Apparemment ils ne sont pas encore sortis de leur cachette. Un écureuil fouisseur goûte un raisin que j’ai malencontreusement laissé tomber. Je ne sais pas s’il l’apprécie vraiment.

Auchterlonie Auchterlonie

Auchterlonie Ecureuil fouisseur

Au retour, entre Kamqua et Montrose, un groupe de Grands Koudous se désaltère. Un Cobra du Cap est écrasé au milieu de la route… massacré, blessé de toutes parts. Les animaux paient un lourd tribut aux vitesses excessives. Un Vautour oricou et un groupe de 13 Girafes. Le plus grand groupe que j’avais vu n’excédait pas 8 Girafes. Elles se portent bien dans le parc et c’est tant mieux, elles sont si belles. Puis un LBR haut perché, un Calao leucomèle.

Grand Koudou mâle

massacre

Girafe Girafe

Girafe

Rollier à longs brins Calao leucomèle Prinia à plastron

Gonolek rouge et noir juv. Drongo brillant

Nous arrivons à Mata Mata vers 15h30, recevons la clé du chalet ”le long de la rivière (sèche)” No. 12. Des Suricates nous accueillent. Faut faire vite, prendre des photos avant de décharger la voiture, ces petits mammifères ne restent jamais longtemps à la même place.

Suricate

Suricate

Le chalet est magnifique, bien agencé, ce sont les dernières constructions du parc. A l’ouverture d’un paquet de chips, les Ecureuils et même un Chacal accourent quémander ! Il faut vraiment que les visiteurs cessent de nourrir les animaux et oiseaux, c’est d’ailleurs interdit, ce qui est normal, il s’agit de leur survie.

Mata Mata Mata Mata, la terrasse

Chacal à chabraque

Nous préparons le braai et branchons tous nos appareils aux prises électriques. Nous ne sommes là que pour une nuit, nous n’avons pas de temps à perdre.

1. Le retour – Twee Rivieren 14/15.10.2014

Tout a commencé il y a bien longtemps. Mon premier voyage en Afrique du Sud date de 2001. Il y a eu Kruger et j’ai découvert le Kgalagadi. Une petite merveille aux confins de la Namibie et du Botswana, paysages de sable rouge, semi-aride, avec suffisamment de végétation pour accueillir une grande quantité de mammifères et d’oiseaux de toutes sortes. Je ne peux plus m’en passer !

Mi octobre, Upington, les courses pour 2 semaines et départ pour le parc.

250 km de routes droites dans un paysage plat et sablonneux d’où émergent quelques collines, la plupart rouges et des salines. Des troupeaux de chèvres et moutons encombrent les derniers 60 km et bien sûr déjà la faune qui peuple le parc… écrasée ou non, des Suricates, Ecureuils fouisseurs, Autour chanteur, Aigle Martial… la tension monte !

J’atteins  le parc vers 16h.

Première étape Twee Rivieren  14 et 15 octobre 2014.

Nuit pénible… l’excitation m’empêche de m’endormir !

Première sortie : Je remonte gentiment Nossob River, après un stop obligatoire à Samevloeeing, tout est calme. Pas pour longtemps, deux Otocyons (BEF)jouent tout en s’éloignant de la route. Un Cobra du Cap longe la route, des Suricates, Mangouste jaune et Ecureuils fouisseurs, un Autour chanteur avec son repas et ensuite un Grand-duc de Verreaux. Un Circaète à poitrine noire se fait « harceler » par un Drongo brillant et de nouveau un Cobra, qui semble vouloir traverser la route. Est-ce le même ?

 

Otocyon (BEF)  SuricateCircaète à poitrine noire et Drongo brillant

Cobra du Cap  Suricate    Des Gangas de Burchell, des souris grimpeuses (Four-striped Grass Mouse)

Ganga de Burchell  Four-striped Grass Mouse

et un Elanion blanc

Elanion blanc

Agréable journée, première sortie réussie.