17.11.2017 Kieliekrankie
Réveillée de bonne heure, un coup d’œil au point d’eau, wow il y a 2 Hyènes brunes… zut ! il n’y a pas assez de lumière, impossible de faire des photos. Je ne laisse jamais mon appareil de photo prêt toute la nuit. Je le range en allant me coucher. Le temps dans le désert, semi aride en l’occurrence, change très vite et je n’aurai certainement pas le temps de le « rapatrier » au sec. Et puis tenir la lampe de poche et faire des photos avec seulement deux mains est quasi impossible 😕 Je les regarde repartir.
Départ vers 9h30, nous avons un assez long chemin jusqu’à Kieliekrankie. Mais tout est calme et nous avons le temps. Nous trouvons tout de même encore un Oryx unicorne, elles sont belliqueuses ces Antilopes, rivalité aux points d’eau et combat pour conquérir les femelles. Mais j’ai vu des femelles unicorne donc aussi jalousie féminine… Un magnifique Circaète à poitrine noire, un « road kill », un de plus, un Kalahari (Karoo) Sand Snake/Psammophis Trinisalis (notostictus) qui n’a pas résisté aux pneus d’une voiture trop rapide… ou inattentive… un PCG – Autour chanteur qui fait du stretching et ces herbes dorées qui frisent au gré de l’humidité. Un Lion dort profondément à Kij Kij, il est tellement mal placé et trop près pour en avoir une bonne photo, bon un Lion qui dort ça n’est pas très intéressant.
C’est mon ami Willem qui nous reçoit et nous invite à intégrer la cabine no 3(qui est devenue no 4 depuis que celle des gardiens est vide… et toujours sans locataire). Il nous donne un sacré coup de main en transportant tout le lourd, faut dire qu’à KK l’accès n’est pas facile, ça grimpe. Merci !
Une jolie série de nouveaux oiseaux nous accueille, pour notre plus grand plaisir
Nous préparons le repas tandis que deux Chacals à chabraque arrivent, et à la tombée du jour, des Oryx, Chacal et Steenbok viennent au waterhole
18.11.2017
Liz à de la peine à se lever ce matin et ce n’est que vers 10h qu’elle me dit qu’elle va rester au camp ! Un peu surprise je me prépare et filer vers 10h30.
Faut aller faire le plein à Twee Rivieren. Dans un premier temps je suis furieuse, c’est trop tard pour partir, mais bon… « faut faire avec » comme on dit.
Entre temps, j’ai eu le temps de photographier quelques beaux oiseaux, Parisome grignette, Gladiateur Bacbakikri qui a volé le biscuit de Liz 😆 ne faut rien laissé trainer… et une vue de Auchterlonie depuis la terrasse
Faire une photo de la nouvelle lampe de la terrasse que je ne trouve pas sympa, l’ancienne l’était, une sorte de falot de bateau, le nouveau frigo électrique et les changements dans la salle de bain…
Des Rhabdomys pumilio (souris rayées) jouent à la course poursuite,un Prinia à plastron et un Agrobate du Kalahari. Des Oryx arrivent à l’eau.
En route, dans l’Auob river je trouve un Autour gabar, des Ecureuils fouisseurs qui se cachent derrière un « bouquet », des Fauconnets d’Afrique qui se courtisent. Sur la plateforme des Alouettes, c’est le nom que j’ai donné à ce lieu, un peu avant Houmoed, je trouve une Alouette sabota. Je fais également une photo du point d’eau de Houmoed.
Je prends du Diesel, achète un morceau de chocolat et m’en retourne par la Nossob River. Pas grand chose, un Steenbok et un Faucon lanier. Je rentre par la route des dunes, si belle dans ce sens, où l’on peut admirer les plus belles dunes rouges du parc.
J’arrive vers 16h30. Willem me dit que mon amie est restée coincée dans les toilettes. Elle était malade 😳 Non ! alors j’éclate de rire, pas lui. Elle s’est enfermée à clé, la clé s’est grippée et il a dû grimper et entrer par la fenêtre, dans le sable épais avec une échelle ! Il n’y a que 4 cabines, nous sommes tous en vadrouille, elle est donc seule avec l’intendant.
Je rentre et je demande ce qui s’est passé. Elle est furieuse, c’est de sa faute (à Willem) et puis il m’a demandé de refermer la fenêtre de la salle de bain ! Bref, je ne saurai jamais le fin mot de l’histoire, je n’ai pas osé le lui demander 😥
On prépare de braai, je fais des photos « spéciales Michele » pour essayer de faire diversion. On mange des cuisses de poulet délicieuses et j’attends, seule, la visite des nocturnes. Ce soir seul un Steenbok fait une apparition.
19.11.2017
Départ vers 9h, nous allons au Sud jusqu’à Houmoed et re montons vers le Nord jusqu’à Kamqua. C’est assez calme, mais nous trouvons quand même quelques oiseaux intéressants, des Suricates et des Lions. Nous rencontrons en route Gatita (Tina c/o Wild forum)
Au camp un Agrobate du Kalahari s’égosille pour tenter de nous réveiller. Il y parvient, en tous cas pour moi 😀
Le paysage est magnifique avec le soleil levant, et ces grandes langues d’ombre qui s’étirent . Deux Moineaux mélanure , un mâle et une femelle sont perchés sur le poteau du braai. Une Outarde de Kori arrive au point d’eau ainsi qu’une Autruche. Elles se croisent. L’autruche boit goulument et s’en retourne dans les dunes.
A la sortie de notre chemin privé un Autour chanteur fait la ciculation. Plus loin un Ecureuil fouisseur se cache derrière sa cueillette. Un Elanion blanc dévore sa proie
A la colline aux Alouettes, nous trouvons une Alouette de Stark. Puis un Rollier varié et des fleurs !!! Petit arrêt à Auchterlonie je tente une photo de KK, elle est déformée par la chaleur, on a de la peine à distinguer les cabines, et pourtant !
Le jeune Aigle Martial est toujours à la même place, mais sur une branche basse. Une Autruche apparaît sur la frange des dunes à l’horizon. Un Octocyon (BEF) que nous avons juste le temps de voir s’enfuir !
Nous rentrons, une autre Autruche prend son bain de sable et poussière au milieu de la route… étonnant.
Ce soir poulet salade de tomates et je prépare mon matériel pour la soirée. Personne ne viendra. Il est temps de rejoindre Liz dans la chambre…. Sans faire de bruit 😕
20.11.2017
On déménage à Mata Mata. Le chemin n’est pas long, mais je suis toujours dans l’espoir de trouver des Guépards, alors cela peut prendre beaucoup de temps pour parcourir les quelques 100km.
A l’aube, comme à mon habitude, je jette un œil du côté du point bleu….. !!!!! un Léopard arrive. Je fonce chercher mon appareil de photo. Liz m’entend, je lui chuchote « Léopard ». 15 minutes…. 15 minutes seulement, le temps de boire et de remonter sur notre côté gauche, dans les dunes… vision magique. Elle est belle, c’est « Auchterlonie femelle », nom donné par Margie et Gus Mills quand ils ont commencé à s’occuper des » Leopard & Cheetahs of the Kgalagadi » voir lien : Kgalagadi Leopards and Cheetahs project
Ils sont rentrés en Angleterre et nous avons prit la relève, Matthiew, Wanda, Mélanie et moi. Nous les suivons, notons leurs déplacements, les mises bas et le premier qui a vu des bébés leur donne un prénom. J’en ai déjà baptisé quelques uns, la plus connue est Safran, la Léoparde et je ne suis pas « foutue » de la retrouver, depuis plusieurs années.
Des Oryx arrivent ensuite, nerveux, ça sent encore le prédateur, ils ne resteront pas longtemps…
et des souris
Près de Houmoed on retrouve les Suricates, trouvant encore refuge dans les trous des grosses racines d’un grand arbre. A Kamqua, des Koudous dans les rochers et au pique nique site un vieux bus VW portant plaques allemandes.
Et mon souhait se réalise 😎 Hanri est là avec un seul chaton visible. Elle est cachée derrière un grand arbre, peu avant l’entrée du camp de Urikaruus. J’ai noté tout un troupeau de Springboks entre le plan d’eau de Kamqua et les rochers des Hyènes. Elle est à environ 500m des Antilopes, elle doit chasser tous les jours pour ses petits et elle est prête. Liz qui a trop chaud me fait sentir qu’elle ne veut pas rester plus longtemps, (on est là depuis 30 min environ) alors la mort dans l’âme et la rage au cœur je m’en vais ! Je veux prendre les cartes mémoires de Jacques, l’intendant du camp, pour les copier sur mon lap top afin de lui envoyer des tirages papier et je me souviens que Katya et Edith sont à Urikaruus 💡 Seulement il y a un problème, trois gros Lions sont couchés sous les cabines 😈 Je stop tout de même vers Katja, demande à Liz de jeter un œil sur les Lions et dis que Hanri est juste derrrière prête pour une course-poursuite…. J’aurai le résultat dans quelques jours, elles seront à Mata Mata dès demain.
Et on repart….. vers le Nord, oh que je suis triste. Normalement je reste des heures pour suivre un tel événement 😦
Dans un des derniers loops une Crécerelle aux yeux blancs nous regarde bizarrement, que cache-t-elle ? je n’arrive pas à voir. Puis une Girafe et un Rollier à longs brins et un gros troupeau de Gnous à l’ombre sous un grand arbre.
Nous arrivons vers 15h. Nous recevons la clé pour le bungalow No 14, encore une fois deux chambres, pour plaire à Liz, dans un des chalets les plus récents (2 ans environ), mais ce n’est pas une réussite, beaucoup de place perdue, mais belle terrasse et belle vue sur le waterhole, sauf que le braai est inutilisable 😕
21.11.2017 Mata Mata
Pas grand-chose au water hole, j’ai une assez bonne vue depuis la fenêtre de la chambre à coucher et comme je laisse tout ouvert, il me suffit de me poster au pied de mon lit, Liz a un accès direct allongée dans son lit. Une Hyène tachetée arrive à l’aube, boit et repart aussitôt. Puis un grand troupeau de Gnous, qui ne fait que passer lui aussi. Des Autruches qui en se disputant forment un ballet « french can can », qu’elles sont drôles.
C’est dans le grand arbre sec juste en face de la terrasse que les choses sérieuses se passent. Deux coucous, deux sortes différentes dans le même arbre un Coucou de Jacobin et un Coucou africain 😎 Des Merles lipsipsurupa, un Calao leucomèle et un Rollier à longs brins. Un Choucador à épaulettes rouges cherche un espace pour un nid 😀
On est restée au camp. J’avais une petite lessive à faire et surtout mon grand sac à trier, celui dans lequel j’ai apporté des habits chauds pour l’hiver. Quelques emballages de bière et des bouteilles d’eau ont été ou cassés ou percés et bien sûr c’est mon grand sac qui a « pompé ». Il pue la bière, je le vide, le mets à sécher, je pense que je vais l’abandonner… à Upington. Je copie les photos de Jacques sur mon lap top, je pourrai lui rendre sa clé USB lors de notre prochaine rencontre.
Vers 20h, Liz étant couchée dans sa chambre, je pars en direction du hide (l’observatoire). J’ai la chance de rencontrer Katja et Edith qui m’invitent à prendre un verre de blanc, le hide sera pour demain. Elles sont deux chalets plus loin, j’aurai le temps de rentrer avant l’extinction des feux à 21h30, je n’aime toujours pas le noir 😳 Enfin une soirée à papoter et prendre un verre entre amies. Courte mais belle soirée. Merci ❤
22.11.2017
Batulama et retour
Encore une fois debout à l’aube, des Oryx arrivent, je peux les voir depuis la fenêtre de ma chambre à coucher. Des Hirondelles Isabelline se réchauffent au soleil sur l’avant toit de la terrasse.
Nous partons enfin, vers 9 direction sud, la seule direction que nous puissions prendre d’ailleurs. Les premiers oiseaux que nous rencontrons est un couple de Outardes de Ludwig, il n’y en a pas beaucoup dans le parc. La femelle est bien trop éloignée, la photo est mauvaise. Et encore un Elanion blanc, puis des Girafes et de nouveau un Elanion… avec un kill (une proie), puis un magnifique Koudou. Nous retrouvons l’Aigle Martial + une proie, une Mangouste, jaune je pense. Il l’a traine d’un côté de l’autre, ne sachant pas bien qu’en faire. Au 13ème waterhole des Cape Crows nettoient le pare-brise tandis qu’une Girafe s’affère au point d’eau. Nous passons près du nid de l’Effraie qui semble vide
Et nous trouvons… Oh petite merveille un jeune Grand Duc africain, en habit de « danseuse » qui me dévisage avec ses grands yeux jaunes 😯
De retour au camp, j’allume le braai dans ce qui semble remplacer l’original déficient. Un peu grand, je cherche des pierres alentour et je peux enfin griller notre saucisse et préparer les röstis de la Migros 😆 . Peu avant de se metre à table un Pic cardinal juv. fait une furtive apparition. Belle journée, pas en grands chats, mais en Hiboux et comme je les adore 😛
23.11.2017
Debout 5h. Un coup d’œil sur la terrasse, magnifique levé de soleil.Des Calaos leucomèle tentent de réveiller ma copine… sans succès. Arrive dans l’arbre mort qui fait face un Pic cardinal
Je parts vers 7h45, je crois que nous avons convenu que Liz resterai au camp. A Sitzas une Girafe, un groupe de Sprinboks profite des premiers rayons de soleil pour se réchauffer de la nuit. Ils dorment à découvert pour pouvoir voir les prédateurs approcher et filer à grandes enjambées et sauts… c’est pas toujours payant !
A Dalkeith… oups…. Une oreille dans le rayon de soleil. Je stoppe, attend et enfin montre le bout de ses yeux. Adorable petite chose. Je reste le temps de ne pas le déranger et d’ameuter toute une série de voitures qui le feront fuir ! Et un Fauconnet d’Afrique, faut avoir l’œil, ils sont si petits ces Faucons. Et encore une fois je suis récompensée, au bout d’une branche sèche, là aussi faut avoir l’œil, une Chevêchette perlée. Puis de nouveau un Grand Duc africain et un nid fait de plumes… volées… jolie décoration.
Je rencontre Enrico qui m’informe qu’il a trouvé une maman Grand Duc africain avec ses poussins, je lui donne mon observation du Chat. J’ai trouvé les Hiboux, il a trouvé le chat. Et je trouve un autre Hibou.
Ensuite je rencontre Katja et Eidth, on convient d’un rendez-vous pour le soir, chez elles. Des Calaos leucomèle s’occupent du pare-brise de leur voiture tandis que son confrère se pavane dans l’arbre nu. J’essaie la lampe que je viens de recevoir…. Hanri a chassé et attrapé un Springbok, elles en ont été témoins et c’est mon cadeau… adorable amies. Merci ❤ Cela me réconcilie… oui… mais j’ai loupé de l’action qui était pourtant imminente 😥
à suivre…