10. Nossob – 31.10.2014 – 10A

Bon, tout à une fin, nous allons continuer notre chemin vers Nossob, pour recharger tous nos appareils et découvrir d’autres horizons.

La Hyène brune est au point d’eau, elle se retire, des Oryx arrivent, toujours aussi belliqueux, elle reviendra quand ils auront laissé la place. Un lion est dans les parages, et remonte le long des bungalows, nous grimpons dans la tour, accompagné du gardien, il nous a entendu, nous observe… ils seraient deux… attention en retournant au chalet !

Hyène brune

Lion

Les 101 km du retour sont très agréables, de nouveau de magnifiques paysages. Et de nouveau des Steenboks, un Elanion blanc, une Outarde à miroir blanc, des Colious à dos blanc, si difficiles à prendre en photo.

panneau Elanion blanc

Coliou à dos blanc  Coliou à dos blanc

Deux bonnes heures de route, et il ne nous reste que quelques dunes à franchir avant de rejoindre la vallée de Nossob… mais pas n’importe quelles dunes !!! Elles sont tellement creusées… les six dernières, qu’elles sont presque impossible à franchir. Faut avoir le cœur bien accroché, l’estomac aussi, la tête solide, en tout cas le plafond de la voiture l’est. Je coince mes pieds sous le siège arrière devant moi pour éviter de ”décoller” trop fortement. Mon neveu qui a la chance d’être bien plus grand fait ce qu’il peut pour nous sortir de ces grosses ornières.

route des dunes  route des dunes

Nous rejoignons la vallée près de Lijersdraai où nous cherchons une fois de plus Safran et son petit, sans succès.

Nous retrouvons des troupeaux de Gnous et de Steenboks, puis un rassemblement de Secrétaires, ils arrivent tous l’un après l’autre comme des parachutistes !

Springbok Gnou

Serpentaire Serpentaire

Serpentaire Serpentaire

Qu’ils sont drôles !

Un Agama retient notre attention ainsi que des Tourterelles masquées, nettement moins agaçantes que leurs cousines ”maillées”.

Tourterelle masquée Tourterelle masquée

Agama

 

Nous rejoignons Nossob vers 15h. et nous emménageons dans le chalet 10A. Un Merle (Grive) litsipsirupa nous accueille.

Nous mangeons de bonne heure, nous voulons passer un peu de notre temps au hide, avant l’extinction des feux. Hélas pas grand-chose, mis à part quelques Chacals et un BEF qui passe au loin.

9. Gharagab 29/30.10.2014 – No 3 – Andres et… 2 autres

 29.10.2014

A 6 h un Lion nous réveille, un Agrobate du Kalahari vient picorer dans notre petit jardin.

Agrobate du Kalahari Lion

Le Lion repart, des Bubales tentent de venir. Mélanie et Stef. préparent leurs bagages. Une multitude d’oiseaux vient dans notre « baignoire », un Cordonbleu grenadin, dommage que son cousin noir se cache, un Choucador à épaulettes rouges fait scintiller son plumage.

Lion

Cordonbleu grenadin Choucador à épaulettes rouges

Magnifique.

Et le Lion revient, il boit et s’en va à nouveau. Les Bubales ne savent plus bien que faire et finissent par prendre leurs jambes à leur cou.

Lion Bubale

Nous ne sommes pas pressés. Le prochain camp est à un jet de pierre.

Ces baignoires ont été interdites pendant quelques années, des visiteurs s’étaient plaints des abeilles attirées par l’eau. Depuis 3 ou 4 ans, les abeilles continuent à venir… autour et à l’intérieur du robinet du lavabo de la cuisine à ciel ouvert, ce qui est bien plus dangereux !

Elles ont maintenant pris l’habitude de venir vers le robinet…

Les « birdbath » attirent tous les oiseaux des alentours. A des moments, il y a même des files d’attente. En principe j’en mets aussi par  terre pour les Lézards et les Souris et tout le monde partage tous les récipients. Ce matin là, le Lézard  (Karasburg Tree Shrink) a pris son bain avec les oiseaux et son bain de soleil sur mon « beans bag ».

Karasburg Tree Shink Karasburg Tree Shink

Beans bag : petit sac rempli de riz qui sert à stabiliser les appareils de photos, sur le bord des portières etc…

Un Autour chanteur (Pale chanting Goshawk – PCG) est également attiré, mais il s’arrête sur un arbre sec… il va plus tard prendre son bain dans la grande baignoire. Même un Bateleur passe, haut dans le ciel.

Il est temps de quitter ce camp que j’adore. Franco avertit Andres par radio, que nous allons arriver.

Nous allons jusqu’ à Union End… le bout du bout comme j’aime à l’appeler, aux confins du Botswana, de la Namibie et de l’Afrique du Sud, où seule la frontière avec la Namibie est clôturée, faire l’obligatoire photo souvenir et écrire un petit mot dans le journal de bord qui a retrouvé une boite anti Lions et autres petits curieux.

Union End

En route des Suricates montrent le bout de leurs moustaches, un Faucon chicquera joue à cache-cache avec les branches d’un arbre.

Faucon chicquera

Prêts !

nous sommes prêts pour la grande aventure. La route est toute de sable, bien épais avec des ornières d’où il est pratiquement impossible de sortir… un peu comme des rails.

route de sable route de sable

route de sable route de sable

Encore un Steenbok, j’ai d’habitude tant de mal à les trouver. Le paysage est merveilleux, nous sommes seul au monde. La faune est éparse et bientôt nous arrivons en vue du camp.

Steenbok

14h nous déchargeons et empilons nos affaires dans le petit cabanon. Jolie petite chambrette/cuisine, grande salle de bain et magnifique terrasse avec vue imprenable sur le point d’eau. Quelques arbres et buissons d’où l’on pourra bien observer les oiseaux et même les souris !

cabine No 3

J’installe mes baignoires, aussitôt des Spropipes squameux viennent les tester. Souris et Lézards se relayent. A la mare un PCG prend son bain et ensuite un troupeau d’Autruches arrivent très prudemment. Il n’y a jamais eu autant d’Autruches dans le parc. On dirait que tous les poussins que j’ai vu il y a deux ans ont survécus. Faut dire qu’elles courent vite et donnent de puissants coups de pied à leurs agresseurs. Des Bubales arrivent à leur tour. Magnifique lumière.

Spropipe squameux Four-striped Grass Mouse

Autruche Bubale

Un Chacal fait une apparition pendant que nous préparons le braai, on admire le coucher du soleil. C’est très difficile de”travailler” avec un tel va et vient. Plus tard il y aura 3 Chacals autour du bassin.

le braai les appareils de photos sont prêts pour la nuit…

coucher de soleil Chacal à chabraque

 

30.10.2014

4h30 un rugissement fait trembler la cabane et nos ”nonos”. Un énorme Lion à crinière noire arrive. Il n’y a pas d’eau… attend un moment, puis continue le marquage de son territoire, manifestement c’est le chef. Puis à nouveau les Chacals et des Oryx. Un Gonolek rouge et noir se réveille ainsi qu’un Choucador à épaulettes rouges.

Lion

Lion Chacal à chabraque

Tout à coup, dans un bruissement lourd… j’entend encore le souffle de l’animal qui passe à côté de nous, à grandes enjambées, le lion retourne au bassin qui est toujours à sec. Il attend patiemment la tête posée sur le mur de pierre. Plus personne n’ose approcher… d’un coup tout est calme, le Lion s’en va et tous peuvent venir autour de la mare.

les traces Lion

Nous décidons un peu plus tard de monter sur le promontoire qui se trouve à quelques centaines de mètres… tout en sachant qu’un Lion n’est pas bien loin ! Merveilleuse vue sur les bungalows, sur les dunes rouges à perte de vue et sur le gardien qui tente des réparations…

Bungalow no 3 plateforme

Un Agama profite des rayons du soleil pour se réchauffer, un Rat siffleur de Brants grignote une brindille à l’entrée d’un de ses trous.

Rat siffleur de Brant Agama

Après quelques coups de pioche et quelques coups de marteau enfin l’eau arrive… à tout petit filet.

Nous retournons nous prélasser sur notre balcon et j’observe les souris (Four-striped Grass Mouse)  grimpeuses d’arbres. Elles vont cueillir les graines des fleurs fanées.

le balcon

Four-striped Grass Mouse Four-striped Grass Mouse

Il y a deux waterholes dans les alentours, celui sur le chemin de Nossob, Dankbaar qui est fermé et n’a plus d’eau du tout et Gharagab waterhole, juste avant l’arrivée au camp. Nous décidons, dans l’après-midi et demandons l’autorisation (la route est à sens unique) d’y aller. Calme plat, quelques Colious à dos blanc se cachent dans les buissons en arrière plan… Ces oiseaux vivent à l’intérieur des buissons et il est très difficile de les prendre en photo. Des Amandines à tête rouge et Canaris de Sainte-Hélène volent des buissons vers l’eau et des Gangas arrivent aussi. Un Steenbok et un PCG.

Gharagab waterhole

De retour sur notre terrasse, moment des ”quatre heures”, on entend un petit bruit bizarre et le sac de toile vert bouge légèrement. Une souris s’est fait une entrée, à rongé tous les côtés du sachet de chips, nous la surprenons la ”main”dans le sac. Un peu plus tard, je veux penser que c’est la même, elle va éteindre l’incendie dans sa bouche… les chips au vinaigre sont spécialement gouteuses… ha ha ha

la main dans le sac Four-striped Grass Mouse

Le gardien retourne au bac à eau, creuse, je pense tente de déboucher la pompe qui tire l’eau du sous-sol. Sur ma droite, un groupe d’oiseaux est tourné dans la même direction… position d’alarme…. un Cobra du Cap s’enfuit de sa cachette sous le cabanon et disparaît dans les buissons en contre bas.

Andres ? Autruche

Cobra du Cap

Et on prépare le braai, des Bubales arrivent, un chacal et quelques minutes plus tard le Lion. Il a l’air de trouver un peu d’eau.

le braai

Oryx Bubale

Oryx Bulbul brunoir

Il fait nuit, il est 8h, il est vraiment très difficile de manger sans interruption… quelques minutes plus tard une Hyène brune et un troupeau d’Oryx.

Quelle journée  !

Lion Hyène brune

Oryx Oryx et Chacal

7. Kiliekrankie 26 et 27 octobre 2014 No. 2 – Jacques

Presque tout se passe comme planifié, sauf qu’à 4 h. du matin je ne peux plus dormir, que le congélateur a, semble-t-il, un fusible de faible capacité. J’ai essayé de contredire le loueur/mécanicien/électricien, mais la voix d’une femme n’a aucun poids… en mécanique !!!

Bon, en bref,  je dois quitter Upington vers 14 h, la prochaine étape est Kieliekrankie…  plus de 600 km de route.

Il n’y aura pas de photo aujourd’hui, mon job est de ramener Ivan sain et sauf à bon port, avant la nuit.

26.10

4h je ne peux plus dormir, je tue le temps en effectuant des sauvegardes des photos des deux premières semaines, contrôle que toutes les batteries sont bien chargées, nous n’aurons pas d’électricité les 4 prochaines nuits.

En partant, je croise Mélanie et Stef qui  se préparent à quitter Twee Rivieren pour Grootkolk.

En route j’ai trouvé des Suricates, des Ecureuils, un Chat sauvage, un Faucon crécerelle et même des Springboks. Il n’y a pas de trafic, je roule bien, mais je dois m’arrêter… pour un besoin naturel ! J’avise une place en surplomb, vue dégagée…. en cas que…. mais ce n’est pas la meilleure des places. Le sable est épais et c’est jonché de tessons de bouteilles. Je fais une rapide marche arrière aidée du 4×4, me soulage tout près de la portière et repars aussitôt.

Upington, enfin, je me précipite au super marcher, donne ma liste à la boucherie, parcours, comme d’habitude toutes les rangées pour être sûre de ne rien oublier. Ensuite je donne rendez-vous à Evelyne chez le garagiste. Comme prévu, j’ai tout faux, c’est un fusible… il m’en donne 2 ou 3… si jamais.

Il est l’heure d’aller à l’aéroport, mon neveu va arriver et je ne veux pas être en retard. Quelle excitation. Je suis contente, pour une fois quelqu’un de ma famille va partager mon amour pour le Kgalagadi, l’Afrique du Sud, les animaux les oiseaux… wow

Nous voilà dans la salle de désembarquement du petit aéroport. Ivan est de l’autre côté de la vitre, il attend ses bagages.

12h 30, j’ai maintenant besoin d’un café bien fort. Nous échangeons les ”commandes”, fromage à raclette, kirsch pour les Suisses du bout du monde et nous entassons les bières, Amarula et Savanna dans mon ”camion”. Curieuse loi, facile à contourner.

14h, il est temps de faire le plein et reprendre la route. Ivan va d’étonnements en étonnements. Plus de montagne, plus d’herbe, seules quelques collines de sable rouge, un buisson ça et là, des salines à ciel ouvert, route sans barrière de sécurité, troupeaux de chèvres et moutons, le long et sur la route, accompagnés de tous jeunes.

L’entrée dans le parc ne cause aucun problème, je suis attendue et nous continuons directement vers Kiliekrankie où nous arrivons vers 18h, avant la nuit et la fermeture des portes. Pari gagné !

Jacques nous accueille et nous alloue le chalet No 2, selon ma demande, merci Willem. Wow au moins mon neveu verra la Chouette effraie qui perche dans le local adjacent.

Nous transportons toutes nos affaires, nous devrons faire un tri, nous sommes maintenant 2 passagers dans la voiture. Je réalise tout à coup que j’ai oublié de refaire le plein à Twee Rivieren !!! ZUT…

Je ne me souviens pas ce que nous avons mangé ce soir là, il me semble que nous sommes allés nous coucher de bonne heure, épuisés.

 

27.10

Après une nuit réparatrice, on est réveillés à l’aube. Un Autour chanteur se désaltère. On se met d’accord sur le pique nique à emmener et après avec pris le petit déjeuner on se met en route. Décision est prise d’explorer le nord de Aoub River, puisque demain nous partirons de l’autre côté.

Autour chanteur

Je prends le volant afin de montrer à mon neveu ce que l’on peut faire et ne pas faire, comment se positionner de façon que nous puissions tous les deux avoir la meilleure vue pour les observations et les photos, comment ne pas trop abîmer la route de sable, en évitant de freiner brusquement par exemple. Et ce sera chacun son tour.

Notre première journée  est  fructueuse. Tout est précieux pour un nouveau visiteur, un timide Steenbok fait une apparition ensuite « coup de chance » un hibou, un Petit-duc à face blanche (Scop Owl)  pas facile à photographier à travers les branches.

les dunes de Kiliekrankie Steenbok

Petit-duc à face blanche

Au 14ème,  nous trouvons Hanri, la femelle Guépard et ses deux petits, à l’ombre d’un grand arbre, de l’autre côté de la rivière sèche, aux côtés des restes d’un Springbok. Ils ont tellement mangés que leur petit ventre traîne par terre.

Hanri et ses petits un des petis de Hanri

Puis des Girafes, Guêpiers à queue d’aronde, Calao leucomèle, Agama, un minuscule Fauconnet d’Afrique, Vanneaux couronnés qui nichent au milieu du lit de la rivière, des Gangas namaqua et un Secrétaire… en chasse.

Calao leucomèle Girafe

 

Fauconnet d'Afrique?

Bubale

Secrétaire Agama

Vanneau couronné Ganga namaqua

Au retour nous jetons un œil aux Effraies des clochers, elles sont toujours là, l’une est beaucoup plus timide et se cache à chaque fois que nous nous risquons à les observer..

Chouette effraie

Au moment de manger, de nuit, un Guépard arrive au point d’eau, se désaltère et poursuit son chemin. Vision magique. Il s’agit d’une femelle identifiée  :              Tierkop female 2.1.

Tierkop female 2.1

Magnifique première journée