3ème période – 1er au 8 février 2017 – Nossob – Urikaruus
A Nossob où je vais passer 2 nuits, je rencontre une Vaudoise qui se rend seule au Botswana, dans le nord, chez les moustiques comme elle dit, dès le lendemain. On décide de manger ensemble. Rack d’agneau et pomme purée… de la Migros 😀 Rencontre bien sympathique… que le monde est petit, quelques fois. Merveilleuse et pétillante jeune femme, et drôle ce qui ne gâche rien… elle voulait même m’adopter… moi… qu’elle erreur !!! Des rugissements se font entendre, nous nous précipitons au hide, ils ne viennent pas de là. On se sépare avant l’extinction des feux, je n’aime toujours pas le noir.
Le lendemain, je retourne à Lijersdraai dans l’espoir d’y trouver Safran. J’ai appris il y a quelques jours (mai 2017) qu’elle a été vue avec 2 petits, elle était donc cachée, portante, prête à mettre bas… j’étais trop tôt.
Le premier mammifère que j’ai vu fut un Lion, un beau mâle à la crinière noire, comme on en voit seulement dans le Kalahari, paresseux comme à l’accoutumée
quelques Bubales et leurs petits et de nouveau des Colious, un Aigle botté, une première pour moi dans le parc, et toujours un nombre indéterminé de Milans d’Afrique, une Autruche de mauvaise humeur, un Aigle ravisseur avec sa proie et le même aigle harcelé par un Faucon Lanier.
Je rentre de bonne heure, je passe le reste de l’après-midi à sauvegarder mes photos sur deux différents supports, recharger chaque appareil, batterie, lampe de poche.
Le lendemain en route pour Urikaruus, tout est calme calme, trop calme. J’aurai moins de photos à trier, pas sûr……;)
en route des Oryx, toujours à la même place, à Kasperdraai, quelques oiseaux et des fleurs et même un champignon
…… peu avant Dikbaarskolk pique nique spot où je compte me restaurer, j’aperçois un troupeau d’Elands marchant à vive allure en direction du point d’eau. Je les suis. Je me fais discrète, je les sais timides. Je me parque à distance respectable de l’eau… une longue attente. Une voiture arrêtée = quelque chose à voir = arrêt et redémarrage puisque ce ne sont que des Antilopes. Deux à trois heures plus tard 😦 j’arrive enfin à les avoir près de l’eau, mais la dernière voiture aura raison de notre patience… les Elands détalent dans les dunes, vers le Botswana et je décide de continuer mon chemin, encore long
Un petit arrêt au toilettes, je détends mes jambes, mange un fruit… j’ai encore la grande dune à franchir.
J’arrive tard au camp, après 17h., je dois tout décharger, préparer le braai et surtout mon matériel photos pour la soirée. Bien m’en a pris, une troupe de Lions arrivent, ils sont sept, ils passeront 2 nuits et 1 jour au camp, je me suis même arrêtée à quelques mètres d’eux, pour rendre mon permis à Eric… pas le temps de prendre des photos et j’ai pas tardé de rentrer dans mon jardin privé, où les Perlies m’attendaient.
Pendant que je prépare le souper les Ecureuils, de l’autre côté de la vallée, se déchainent, ils jouent à « saute mouton ». J’ai cherché Charlie, je ne l’ai pas trouvée.
Le lendemain, cap au nord, à la recherche de Cheetahs. Des Lions sont couchés sur la route à une encablure. Maintenant il y a une « gate do it yourself » à l’entrée du petit chemin qui mène aux cabines, au sommet de la colline, pas trop de vue alentour et les Lions étaient juste à côté
Je fais le plein à Mata Mata, achète des boissons et du pain pour Eric qui l’avait oublié. Dans les loops, je trouve le Gymnogène, bien caché, une Barnie dans un grand nid, BateleurAigle ravisseur, Coliou à l’entraînement pour le prochain match de rugby 😀
Et subitement quelque chose bouge dans les hautes herbes… un Rock Monitor, il y en a même deux, impossible de les photographier ensemble… pourtant ils ne vont pas vite.
Ensuite un « road block » bien sympathique, un mélanistique Gabar Goshawk et encore et toujours de magnifiques oiseaux colorés.
Sur le chemin de retour, un AWC au pied d’un arbre tente d’attirer mon attention en faisant le tour de l’arbre et en regardant souvent en haut, dans les branchages… wow une petite merveille apparait, un chaton, le plus beau des chatons. 😎 Je suis seule, j’ai le temps de le mettre dans la boite, des voitures arrivent, le chaton fuit très haut dans l’arbre… maintenant invisible et pour le voir toutes, ou presque, sont parquées sur le si fragile écosystème
Je rentre de bonne heure, vers 17h, les Perlies m’accueillent. Les Lions sont maintenant éparpillés près du point d’eau. Un gros orage éclate, des tonnes d’eau déferlent, les Lions ne bronchent pas. Une Perlie appelle maman au secours. Je laisse le feu se consommer et mange à l’intérieur, fromage et pommes-de-terre. Le soleil se couche, la pluie a cessé, j’ai même droit à un magnifique arc-en-ciel. Les Lions sont maintenant couchés près de la pompe à eau, alignés comme chez le boucher 😀
La pluie reprend de plus belle dans la nuit et le matin les Lions ont fait place à des Girafes
En route pour le Sud, à Kamqua les Hyènes ont repris leur place dans les rochers et je compte 3 jeunes
Je retrouve les Suricates et des Otocyons qui s’enfuient au passage de voitures peu discrètes, trop pressées
A Kamersboom une Aigrette Garzette pêche ou tente de pêcher… vision inattendue dans le désert 🙄
Une Buse rounoir (Jackal Buzzard),un Aigle martial, des Girafes, une Mangouste rouge qui joue à cache-cache dans ses terriers et des Coursiers
Au camp il y a des Swifts-Swallows-Martins (Hirondelles/Martinets), au moins deux sortes différentes. Impossible à identifier pour moi !
A minuit un Steenbok est pris par la caméra trap 😛
Direction nord, entre le 14ème et Dalkeith des Vautours s’acharnent sur une carcasse qui n’a pas l’air bien grande. Je scrute les alentours dans l’espoir de trouver les coupables. Rien. Un groupe de Springboks s’enfuit, là encore je cherche les fautifs. Rien
Je continue mon chemin pour trouver une Buse des steppes, un PCG harcelant un Aigle Martial. Un Chacal à chabraque se presse dans la montée vers les dunes, il a aperçu une souris, l’attrape, met du temps à l’avaler et disparait
Enfin je peux faire une photo potable d’une Huppe d’Afrique. Un Elanion blanc coupe des brindrilles pour faire un nid ? Il n’y plus de saison !
Et de nouveau des Lions, en travers de la route
Au retour, je retrouve le nid avec la Chouette effraie, un Busard des steppes à 2 m. aussi surpris que moi
Les Vautours sont toujours là, je cherche à nouveau les responsables
Ah ! enfin… ils sont tous couchés sous un grande arbre. Heureusement qu’ils bougent un peu, c’est pratiquement impossible de les voir, c’est Hanri et le gang, enfin, ça fait des jours que j’attends de les observer 😉 😎
Des Sprinbgoks téméraires s’aventurent devant l’arbre, ils se sont vus , les Guépards ont déjà mangé et en principe les Antilopes ne risquent rien. J’attends, rien ne se passe.
Quand tout revient à la normale, je continue mon chemin. Je rentre tard, prépare mon matériel, ce soir Oryx, Springboks et Steenbok se succèdent
Et de nouveau le sud, à Kamqua pour voir les Hyènes avant de retourner dans les loops du nord. Quelques grands oiseaux, Bateleurs des savanes, Aigle ravisseur, deux différents Circaètes et un minuscule Fauconnet d’Afrique, jamais je n’en ai vu si peu
J’apprends que Jacques sera là pour la dernière nuit et lors mon prochain séjour.
Puis je profite un peu de ma grande terrasse… et du magnifique coucher de soleil.
Cap au sud, jusqu’à Houmoed. Je retrouve le premier den (terrier) des BEF, à Montrose, qui s’enfuient à la venue d’une Lionne qui ne fait que passer ! Des Coursers au point de vue, mais aucune alouette. Je rencontre des « yellow ribbon » qui me disent que j’ai raté un Léopard à Batulama pour quelques minutes… mer…de :(=(
Sur le chemin de retour je stoppe à Batulama, cherche et trouve le félin. Il est couché au pied de l’arbre, bien camouflé dans les hautes herbes, seule la queue apparait de temps à autre… merci les mouches. Les autres voitures ne le trouvent pas, ils cherchent trop haut, dans l’arbre !!!. J’ai attendu longtemps qu’il bouge pour que je puisse l’identifier, c’est Urinanib
même un drame… et une gueularde
à suivre… 4ème période
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