Croisière sur l’Orange River

9.12.2018 retour à Upington

Nous sommes chaleureusement accueillies par Evelyne, Judit et Johan. Ils nous ont réservé une surprise pour le lendemain, une croisière sur l’Orange River, au couché du soleil. Je me réjouis. C’est une première pour moi qui suis venue si souvent à Upington. Départ vers 18h au son d’une musique trop forte à mon goût. Le soleil est encore haut dans le ciel. Il y a plein de Cormorans et dans un arbre en face… mirage ou réalité  ❤  un Fish Eagle/Aigle vocifère, qui s’envole avec le bruit que nous faisons.

Puis Héron cendré, African Darter/Anhinga d’Afrique, un Canard blanc… échappé de chez Brown Manor ? un pagayeur, un adepte de la bronzette, des braais et pêcheurs « sans abris » …

Sous le pont où nous passons avec force de claxon des South African Cliff-Swallow/Hirondelles sud-africaine. Elles y font leur nid et il est évident que nous les dérangeons à chaque passage du bateau ! Puis des Little Egret/Aigrette garzette, Cattle Egret/Héron garde-bœufs et des African red-eyed Bulbul/Bulbul brunoir, African sacred Ibis/Ibis sacré. Pied Kingfisher/Martin-pêcheur pie, une bouteille à la mer.

Et le soleil se couche. Les selfies sont légion, même dans l’eau !

Le fleuve s’embrase… magnifique… magnifiques couleurs et paysages.

Vers 20 h. nous ratons les Poissons-chats, nous ne sommes pas toutes d’accord d‘y assister…. moi mis à part « of course », faudrait rester 15 min. de plus au port et attendre que le bateau reprenne un peu de large….  pas de problème, démocratie oblige !

Magnifique soirée, merci mes amis ❤

Kgalagadi du 4.12 au 8.12.2017

4.12.2017 Kalahari Tented Camp
A l’aube, magnifique vue une fois encore

Nous déménageons à KTC, un camp que j’aime bien, spacieux avec une belle terrasse, bien situé, fait de canevas comme une vraie tente. Nous partons vers 8h30 et rencontrons des Lionnes et un jeune à Marie se draai et de nouveau 3 Guépards à Cheleka, trop loin, impossible d’avoir une photo.  Des Chacals à chabraque dévorent les restes d’un Oryx

Dans l’Auob River nous retrouvons des Suricates et des Colious à dos blanc un Rollier à longs brins

et nous arrivons vers 15h. dans notre nouveau logement, tente No 3. Tente un peu fatiguée qui a besoin d’une bonne restauration. Des ouvriers travaillent tout le jour sur les toits brûlants, bravo, bonne leçon de courage. Faut dire que ces tentes ont une quinzaine d’années et à force de subir les tempêtes de sable, d’eau, les coups de soleil, elles ont fait leur temps. Le canevas ne dure pas éternellement dans des conditions pareilles.
Ce soir entrecôte et p-de-terre grillées sur le braai. Ensuite je fais, encore, des tests photos avec la boule de cristal. J’aime, merci Michele ! J’allume à nouveau la lampe de Katja. Un Traquet familier fait ses adieux pour la nuit.

5.12.2017
De bonne heure des Oryx investissent la marre, ils sont nerveux, se poursuivent. Un Rollier à longs brins fait des allées et venues pour attraper quelques insectes et des Vanneaux couronnés se chamaillent sous le regard des petits Chacals.

Nous partons vers 8h30. A Craig Lockardt une famille Lions se prélasse empêchant les Antilopes de s’approcher. Nous ne sommes que 3 voitures, pour l’instant, certaines resteront toute la journée, ou presque, à attendre qu’ils se lèvent. On dirait que certaines personnes ne viennent dans le parc que pour voir des Lions… immobiles   😡

Nous continuons notre route et dans les loops, un Lion seul et dans le suivant une Girafe seule elle aussi. A Kamqua un grand troupeau de Girafes, puis un grand groupe d’Autruchons avec maman et papa qui veillent au grain. Ils sont tout petits et tellement vulnérables.

Nous cherchons nos petits hiboux, ils ne sont plus là, pourtant il ne me semblait pas qu’ils puissent déjà voler. Je cherche dans les petits arbres voisins, rien. Le chemin est étroit et j’ai de la peine à voir entre les branches. J’espère qu’il ne leur ait rien arrivé.
Nous remontons… les Lions sont toujours couchés à Craig Lockardt, ils ont à peine bougés  😆

Nous rentrons au camp. L’orage menace et ce qui devait arriver arriva ! la douche fût si « solide » que les portes, les moustiquaires et le toit ont eu du mal a supporter le tout. Le repas sera baptisé  « souper à  la piscine » selon mon amie  🙂

Et tout redevient normal. Ca sent bon la terre, maman Chacal rentre à nouveau de la chasse et les petits sont impatients. Les éclairages sont splendides. Et apparait un Beaumarquet melba, également très peu vu dans le parc. Il bouge beaucoup… j’ai de la peine à l’enfermer dans la boite.
Puis quelque chose bouge dans les grandes herbes… à quelques pas… Un Cobra du Cape, jaune, énorme  😯  Cela arrive souvent après de grosses pluies que les serpents sortent de leur terrier. Il est parti très vite dans l’autre sens. Je ne l’ai pas revu et faut vraiment le deviner sur la photo… comme le Léopard en fuite d’ailleurs

6.12.2017
Ce matin des Malahis à sourcils blancs prennent un bain et se secouent dans l’arbre juste au dessus. Comment font-ils pour ne pas être déséquilibrés en se secouant de cette façon ? Un Prinia à plastron et un Vautour africain me survole. Un Chacal à chabraque vient me montrer son butin  😮  Gens indisciplinés qui ne lisent même pas ce qu’ils signent !!! Mais le portrait est joli.

Nous partons vers 9h, une Tortue Léopard est pressée et nous retrouvons nos Outardes de Ludwig et à nouveau un Fauconnet d’Afrique. Plus loin un Bateleur des savannes partage son repas avec un jeune, qui laisse tomber son butin, le parent doit aller le ramasser…. Faut bien apprendre. Puis encore un Aigle martial.

Sur le côté du chemin dans les rochers abruptes un troupeau de Springbok saute les blocs de pierres pour arriver sur la route. Seul une hésite, cela paraît haut et dangereux pour elle. Elle cherche un passage et longe la paroi plusieurs fois. Il me semble qu’elle est portante. Serait-ce la raison de sa peur ? On ne peut pas attendre, on est pressées, par la chaleur  😦

Stop  ➡  demi tour, j’ai vu quelque chose de bizarre… bizarre oui en effet un Martin chasseur strié qu’on voit peut souvent dans le parc. Puis un autre peu souvent vu, est pour cause, ils sont tout le temps entrain de « courir » autour de l’arbre… scrutant les interstices sous l’écorce des troncs,  leur long bec est fait pour ça.

Et puis de nouveau un Aigle martial avec une proie. D’après les longues griffes cela pourrait bien être à nouveau une Mangouste … la tête à l’air manquante   😯

Puis encore un Grand Duc de Verreaux. Une famille Ostrich/Autruche et un Snake Eagle/Circaète que  Trevor a identifié comme  étant un Circaète à poitrine noire. Merci. Puis un PCG et des Girafes.
Nous sommes allées jusqu’à Batulama dans l’espoir de trouver un ou des Léopards… raté   😕

Nous rentrons au camp vers 16h30, le temps de commencer gentiment le feu pour le braai, d’ouvrir toutes les fenêtres, le soleil sur les vitres fait vite monter la température, malgré de ce que dit Liz, rideaux ou pas d’ailleurs, et cela vaut aussi pour Kieliekrankkie  ❗

Un Drongo brillant fait des acrobaties dans l’arbre le plus haut. En fait ils sont deux, séduction, encore, cela semble tard dans la saison, très beaux vols auxquels les deux prennent part et il y a un groupe de Gnous à la marre. Le souper est plus paisible qu’hier.

Sur l’épaisse moquette je remarque une assez grosse fourmi, à l’arrière jaune poilu et qui est vraiment très agressive. Ce sont les mêmes que nous avons vues Michele et moi en Namibie, des Bal-byter Ants/Camponotus fulvopilosus.
Il y a une jolie lumière dans la tente, j’en profite avant de faire le gué, mon matériel étant déjà près à fonctionner. Rien. Après les grosses pluies il y a assez d’eau dans les dunes, les animaux n’ont pas besoin de venir au camp.

7.12.2017
J’entends des bruits d’herbe, il est tôt, je guigne par la fenêtre, pas facile à travers la moustiquaire… wow nous sommes entourées de Springboks. Ils dorment sur le chemin caillouteux devant nos tentes et en redescendant dans la vallée ils profitent de brouter les herbes bien plus hautes autour des tentes. Je sorts, une fois de plus, en tentant de faire le moins de bruit possible, les photos seront meilleures sans la moustiquaire. Une Tourterelle maillée m’accueille ainsi qu’un Choucador à épaulettes rouges. Des Springboks testent leur forcre. Un Scarabée rentre se cacher entre les planches.

Ce matin est triste, en tout cas pour moi, c’est le dernier jour en brousse. Nous retournons au camp de base, Twee Rivieren. Adieu waterhole, zone privative… ça sent la fin quoi ! que le temps passe vite, surtout maintenant que je sais que je n’y reviendrai peut être plus… aux vus des circonstances. Et pourtant je l’appelle encore de tout mon cœur. Bon allons au bout de celui-là, pour l’instant.
On part vers 9h. On a pas beaucoup de route, mais comme toujours cela dépend de ce que nous verrons.
Stop  ➡  je recule…  une chose que je cherche depuis longtemps pour Liz, puisqu’elle n’était pas avec moi pour les précédents…. Un AW Chat sauvage africain. Je recule. Elle ne le voit pas, à quelques mètres, de son côté, trop près  ❓  elle n’as pas ou plus l’esprit aux découvertes. Pourtant c’était un de ces vœux. Il est mal couché, nous devrions attendre un peu pour qu’il se déplace, trouve une bonne place dans la fourchette de l’arbre, ou que lui aussi, comme nous, déménage dans un autre  arbre, ce qui serait une bonne opportunité d’avoir des photos d’un chat en mouvement.  Je ne la convaincs pas.

Puis un Lanner Falcon/Faucon lanier est harcelé par un PCG et de nouveau un Martin chasseur strié. Il chante…. La vie est belle, semble-t-il. Toujours dans les loops, dans une grande flaque d’eau ou un Gnou boit, des Echasses blanches !!! encore des oiseaux rares dans un parc « semi arride ». Apparemment ils sont là en famille, où ont-ils nichés ? Puis des Tourterelles masquées suffisamment proches pour avoir de belles photos.

Et l’adieu… wow….  LE Cheetah, Hanri + 2 cubs visibles, près de Urikaruus waterhole. Ils sont couchés mais bougent assez pour quelques photos.

Plus au sud, deux Lionnes et un mâle qui les suit d’assez loin. C’est « bigle » il va bien malgré ces soucis d’œil et sa blessure qui semble être au  mieux. Il traverse la route juste devant nous, et je peux la voir cette blessure.

Puis des Tourterelles masquées et une Tourterelle du Cape, un Aigle ravisseur et un Ground Agama.

Nous arrivons vers 14h30. Nous mettons nos appareils sous tension. Je transferts toutes mes photos sur les disques durs externes, mieux vaut avoir 3 copies…. que plus rien du tout.
8.12.2017 Twee Rivieren
A 7h des Calaos leucomèle se courtisent… encore, au milieu du printemps dans l’hémisphère sud. Des Ecureuils et des Colious à dos blanc

Nous décidons de faire un dernier tour dans le parc, dans la Nossob dry river bed. La chance  🙂  encore la chance une Chouette effraie, peu après l’ancien nid qui est maintenant détruit. Elle est cachée par des branchages et nous avons de la peine à avoir une photo. Puis trois Grand-duc africain dans le même arbre

et la chance est pour Liz cette fois des Otocyon, un Lion, un Héron mélanocéphale.

L’emblème du parc juché sur le dos de la dune

Nous rentrons, préparons nos bagages. J’apprends sur Internet que Johnny est mort. Le choc. On le savait malade… mais… 😥
Le braai est délicieux, sans accompagnement… peut être paresseuses…. sûrement paresseuses 💡 💡
la dernière bouffe

bouffe

Je rempli le réservoir de la voiture avec les jéricans que j’avais emporté en cas que…. en prends plein les pantalons   👿
Nous avons fait environ 4500 Km, en 45 jours, tout compris
9.12.2017
Départ vers 9h30. Nous devons, je dois regonfler les pneus, faire les documents de sortie du parc à la réception, embrasser les copains, copines. Renouveler une fois de plus mes condoléances à Eric. J’ai même rencontré Willem qui allait au mariage de son frère. Oh comme je voudrais encore revoir toutes ces personnes que j’aime. Sud-africains vous êtes des champions de l’hospitalité, pas avare en sourires et si chaleureux. Merci ! j’ai eu tellement de chance de découvrir votre pays ❤
La route de retour est longue, surtout quand il faut rentrer !
Rendez-vous avec Johan en fin d’après midi pour commencer à vider la voiture avant de la rendre au loueur. Nous avons décidé que nous la rendrons demain, on sera un peu moins stressés. Nous sommes invitées, comme toujours, Merci Evelyne & Co, à partager le repas que Judit a préparé en grande partie ❤ ❤ ❤

à suivre….. dans Upington et l’Orange River

Kgalagadi du 27.11 au 3.12.2017

27.11.2017 Urikaruus–Nossob
Rien au waterhole avant 8h15, une Hyène brune et peu de temps après des Gnous.

Nous déménageons à Urikaruus, un de mes camps préférés, sans barrière (unfenced camp),  après Grootkolk. Là aussi il est très difficile d’obtenir des nuitées, ces deux camps sont pris d’assaut sitôt les réservations ouvertes, onze mois à l’avance ! J’ai obtenu 4 nuits ce qui n’est pas mal du tout.
Nous quittons le camp vers 8h, nous avons un long chemin, 180 km à maximum 50 km/h et de nouveau au gré des rencontres.
En route des Lions, un PCG qui m’a fait bien rire… en tordant sa tête dans tous les sens… un peu comme un Hibou.

Nous arrivons vers 16h30, Jacques nous accueil, il est content, moi aussi. Nous emménageons dans la cabine No 3. Très bonne cabine, mais comme toutes les cabines sans trop d’ombre pendant l’après-midi.
Souper rapide, salade de carottes rouges. Charly Fax est de retour. Elle était partie de l’autre côté de la vallée, bien loin, bien trop loin pour avoir de bonnes observations et photos. Elle a 2 chiots.
Concert de Lions, Hyènes et Chacals tout au long de la nuit.

28.11.2017
La Hyène brune revient, mais de bonne heure et les Gangas namaqua survolent le camp. Des Calaos leucomèle se courtisent.

Et nous partons vers 9h00. Le premier aigle que nous voyons est un juv. Bateleur des savannes. Et entre Dalkeith et le 14th, Deux Cheetahs sont couchés derrière un gros tronc. Je ne reste pas assez longtemps pour les identifier. On sait… je sais que les Guépards bougent beaucoup et se retournent souvent, donc en principe l’opportunité de voir l’intérieur de leurs pattes avants ou à la limite le coté de leur tête. Ils seront identifié…. Un sera identifié à 90% comme étant Lizzie, merci Melanie, l’autre… Impossible 😥

Dans les grandes dunes juste avant Mata Mata, nous rencontrons Nicole et Sebastien, mes amis allemands que j’ai rencontrés à Upington chez Evelyn and co. . Ils nous invitent à prendre un verre sur leur terrasse à KTP. Un bon verre de blanc, bouteille qu’ils ont ramenés du Cape. Bien fraiche… un régal… Merci les amis. Nous cherchons la Chouette effraie qui était sous le toit de la tente No 10, depuis un bon bout de temps…. Raté… les gardiens l’on chassée  😈

En rentrant nous retrouvons nos petits hiboux, encore merci Enrico ❤
et nous sommes bloquées sur la route par 3 Sprinboks !!!

Je grille des patates entourées de lard sur le braai en plus de la viande habituelle. Que c’est bon, on se régale   😎
A la nuit tombée un Lapin vient boire un coup de même qu’un Grand-Duc de Verreaux. Un Léopard approche…… les voisins sont tellement bruyants qu’il s’en va… à toute allure… photo ratée évidemment, « out of focus »….pas réglée pour cette distance  👿

6h30 le Lion bigle est au waterhole, il se prélasse, se tourne et se retourne. Il a une grosse plaie à l’intérieur de la patte arrière droite (comme déjà vu la nuit d’avant). Il est resté presque toute la journée sous les arbres adjacents, à l’ombre. Il fait peur aux Springboks qui voudraient venir boire

Les Sandgrouses survolent à nouveau le point d’eau et un Martinet des maisons et quelques autres oiseaux,

dont une première pour moi, un Monticole à doigts courts  😎

583. Short-toed Rock-Thrush/Monticole à doigts courts - 60 pts

Short-toed Rock-Thrush/Monticole à doigts courts

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Jacques s’en va ce matin, il a sa semaine de congé. Il est remplacé par Nico avec qui j’irai aussi contrôler le moteur des pompes à eau. Vue des cabines depuis la pompe à eau :

Nous partons tard. Nous allons au Sud, d’abord un Aigle martial puis un Phacochère… qui s’enfile dans une caverne au pied de la falaise. Est-ce son repaire ? Il y en a peu dans le parc, c’est donc une observation super intéressante.

Puis un Faucon, des Autruches en palabres, un Héron mélanistique, des Aigles ravisseurs. Au retour nous trouvons un deuxième Phacochère. Celui-ci suit une piste sur la route… Un papa Autruche s’occupe de ses rejetons, mais maman n’est pas loin et des Koudous et des Aigles ravisseurs

Nous retournons au camp, le Lion est toujours couché sous les grands arbres. Nico vient me chercher pour aller contrôler que tout fonctionne bien vers les containers. C’est le moment où le Lion a décidé de se lever, il nous précède, tout près du baraquement, je l’ai à l’œil pendant que Nico fait son boulot.

Une Autruche arrive au bord de l’eau, s’agenouille… et se met à boire !!!! jamais vue une Autruche boire dans une telle position  😆

Pendant que je l’observe quelque chose attire mon attention sous le meuble de la cuisine, à ma gauche. C’est un rat qui vient guigner de temps en temps, lui aussi est curieux. Je me prépare et lui tire le portrait !

Charly est couchée sous les balcons des cabines, sans doute attendant que quelqu’un lui lance quelque chose, comme beaucoup le font… alors que c’est interdit ! c’est la mort de ces petits animaux, qui ne prendront même plus la peine de chasser et d’apprendre à chasser à leur progéniture.
Un Grand Duc de Verreaux vient boire et s’envole sur l’arbre mort en face. Jolie silhouette. Puis arrive un Chat sauvage africain et un Chacal.

Alors que Liz est partie se coucher, je vais vers Enrico et son copain Larry qui logent dans la cabine d’à côté, avec ma bouteille d’Amarula sous le bras, boire un verre et se raconter nos observations du jour. Encore une agréable soirée en amis, cela me change d’être toute seule à la tombée de la nuit… comme le matin de bonne heure  😛
30.11.2017
Le Lion a laissé la place à une Autruche qui s’enfuit en courant, cela doit encore sentir le gros chat… Charly rentre… de chasse ? Un bel Aigle me survole. Quel est-il ? Après demande d’identification c’est un juv. Aigle ravisseur. Des Ecureuils fouisseurs prennent le ptit déj , des oiseaux les regardent.

Je parts vers 8h30. Je pense aller jusqu’à Kamqua.
Le premier oiseau est une Huppe d’Afrique ensuite des Springboks remontent vers les dunes, joli tableau dans ce décors. Ensuite une Piegrièche fiscale et …. des Cheetahs. WOW…. La chance…. encore. Entre le 13ème et le 14ème, ils sont 4, couchés sous un petit arbre. Se lèvent de temps en temps et je peux photographier toutes les pattes, mais il me faudra près de 2 heures pour en arriver à bout. Ce sont les Mousquetaires.
Je retrouve nos petits Hiboux, Enrico je me suis tellement régalée à  les regarder. Je ne reste pas longtemps pour ne pas les déranger.

Encore dans les loops, il y a des Oryx et je trouve aussi des Oedicnèmes tachards. Je les aime bien ces oiseaux… qui semblent toujours à moitié endormis 😆  puis une bonne centaine de Travailleurs à bec rouge. Ils sont presque toujours en groupe, se déplacent en groupe. Un peu plus loin tout un groupe, plus modeste, de Vanneaux couronnés, assez communs dans le parc.

Il y a des nuages, cela fera un beau couché de soleil. Et il est très beau. Même la encore presque pleine lune est belle à travers les nuages. Ce soir thon, p-de-terre grillées tomates et oignons. Enrico et Larry s’en vont de très bonne heure demain matin, jusque près de George sur la côte de l’Océan Indien…. Un long chemin. Enrico nous apporte leur surplus que nous acceptons volontiers. Finies les sorties furtives …………

1.12.2017
De nouveau, au levé du soleil, quelque chose plonge dans le bassin, une Hirondelle à tête rousse, puis quelque chose de plus coloré, je ne peux le distinguer vraiment. Je verrai mieux quand je déchargerai les photos sur mon laptop. Il s’avérera que c’est certainement le plus improbable et incroyable oiseau à trouver dans le parc. Un Martin chasseur du Sénégal 😎

Puis une troupe de Springboks descendent la colline. Un couple de Calaos leucomèle se courtise sur le rebord de la fenêtre de la cuisine. Il lui offre un petit scarabée.

Nous partons d’assez bonne heure, nous déménageons encore… à Nossob. C’était dans le but d’avoir la chance de retrouver des nuits à Grootkolk ou de retourner à Lijesdraai dans la chance de voir « mon » Safran.
A propos de déménagement, de toute façon pour trouver des animaux ou des oiseaux, faut rouler un peu dans le parc, les chercher, ce n’est pas un zoo. Alors rouler et revenir à la case départ ou rouler pour changer de lieu revient au même, et c’est souvent le seul moyen d’avoir des nuits dans les camps sur-demandés.
Pas grand-chose en route, nous arriverons tôt. A Dikkaardskolk il y a une baignoire et les oiseaux s’en délectent.

Ils n’ont pas trouvé de chalet à 2 chambres… je ferai avec (ou sans). Peu après notre arrivée un lièvre nous fait une petite visite. J’ai le temps de le photographier tandis qu’il s’enfuit en me voyant.

Puis le rituel du braai, une fois encore,  et encore le rituel des papillons de nuit  👿   une belle vue…. que demander de plus !
2.12.2017
Ce matin je parts seule à 6h 30, je veux aller à Lijersdraai, voir si je trouve Safran. Liz à décliné, c’est trop tôt  😕
Le premier animal est un Steenbok, puis un Autour chanteur avec un kill. Il vient d’attraper une souris ou quelque chose comme ça. La dévore presque entière ! Et encore une Crécerelle aux yeux blanc, je les aime ces Faucons aux yeux clairs, tous les Faucons d’ailleurs.

A lijesrdraai je ne trouve que des traces….. j’ai pourtant cherché presque partout !!!

A Bedinkt il y a un Héron garde-bœufs. Un peu plus loin une tornade jaillit du sol, impressionnante, j’ai même reçu des cailloux sur le côté de la voiture ! Puis un magnifique Aigle ravisseur.

A Cubije Quap il y a des Bateleurs des savanes et un Vautour africain. Apparemment le Vautour était là le premier et les Bateleurs tentent de l’intimider !

J’arrive au camp, je prépare une omelette au jambon, pas assez baveuse d’après mon goût et je trouve toutes les fenêtres fermées, mais pourquoi ? J’ai besoin d’air, j’ouvre, l’humeur n’est pas au top ! Mieux vaut un courant d’air tiède que pas d’air du tout, surtout si la moiteur de la pièce nous fait transpirer ! En plus une fois que l’air con stop (vers 21h30) et qu’il fait bon dehors au milieu de la nuit et quand les rideaux sont ouverts, l’air frais peut entrer et il fait vachement meilleur à l’intérieur… et puis je n’aime toujours pas le noir !!!
3.12.2017
Debout à l’aube, une fois de plus. Je profite du paysage, du levé de soleil, que c’est beau.

On part vers 8h30, les premiers animaux sont des Lions, trois frères je pense, pas trop endormi s. A Kwang wow de nouveau 5 Cheetahs, identifiés comme étant CASTER  et ses adolescents, encore une fois merci Melanie ❤

Puis un Agama perché sur un petit tronc et au prochain waterhole un  Ecureuil fouisseur. Bizarre Ecureuil qui semble pêcher quelque chose, mais quoi. C’est pas pour boire, il  peut le faire en se penchant, mais il semble avoir une Libellule dans ses griffes ???

De nouveau un Lion, un Vautour Oricou et encore un Aigle ravisseur. C’est pleine lune, je profite de faire des photos. Un Chacal vient guigner à notre porte et s’en va de guerre lasse… nous  n’avons  rien pour lui. Grgrgr

à suivre…

Kgalagadi du 24.11 au 26.11.2017

24.11.2017 Nossob

Nous retournons à Grootkolk avec un petit arrêt à Nossob. Un long chemin nous attend. Combien de temps  ❓  cela va dépendre de ce que nous verrons. C’est assez calme. Heureusement, on a le temps de rouler pas trop vite pour chercher et observer. Nous retrouvons des Suricates, un Faucon chiquera et un Lanier, puis à nouveau un Elanion, Aigle martial adulte et on retrouve les petits hiboux, merci Enrico. Faut dire que sa description était parfaite… juste que la branche a fini pas casser  🙄  et encore des Suricates et une Crécerelle aux yeux blancs


A Dikbaardskolk des Four stripe Grasse Mouses/Rhabdomys pumilio font une apparition, puis un Ground Agama et un Guêpier à queue d’aronde.


Arrivées à Nossob, au chalet No 12, il y a un Choucador à épaulettes rouges et nous retrouvons l’arbre rempli de Tourterelles du Cape, il y a même un Aigle ravisseur prêt à retrouver ses quartiers de nuit. Joli couché de soleil le long de la Nossob dry River bed. Nous avons toujours une belle vue sur le waterhole.


25.11.2017
En route pour Grootkolk.
Deux Lions ont rugi toute la nuit, au petit matin, ils s’en vont en longeant l’ancienne route le long des chalets vers le nord,  jusqu’à disparaître à l’horizon, dans les buissons, suivit par un Chacal à Chabraque…. dans un magnifique éclairage  😎


Un autre Chacal s’essaie aux Tourterelles du Cap… il y parviendra après bien des tentatives.


Nous partons vers 8h30. Je demande à la réception de me trouver un chalet avec 2 chambres pour notre prochain passage en décembre. C’est dur de partager une chambre avec une dormeuse et l’autre pas.
Le premier oiseau est un Circaète à poitrine noire. A Kwang il y a 5 Cheetahs, couchés, bien loin. Mel identifiera Caster est ses 4 adolescents. Jackie que j’ai rencontré ce même jour, les a aussi vus, mais d’un peu plus près.


A Kannaguas deux Aigles ravisseur et un Serpentaire se trouvent dans la même « baignoire ». Assez improbable et curieuse observation  😯  Il y a aussi, comme d’habitude un Bateleur des savanes et un Aigle ravisseur dans le grand arbre et ceux alentour . Plus loin à nouveau un Faucon chiquera, assez rarement vu et un Steenbok.


Nous arrivons vers 14h. Une très bonne heure pour décharger et profiter des animations alentour. Comme d’habitude une multitude d’oiseaux arrivent dès que les récipients sont remplis d’eau


Je fais des tests avec la « crystal ball » que j’ai reçue de mon amie du Cape. Faut faire attention elle peut mettre le feu à ces arbres sec  si on la laisse trop longtemps à la même place … j’ai vu une petite fumée  😆
A la nuit tombante le Rat des acacias (Thallomys paedulcus) (Murinés) réapparaît et un Oryx à la nuit tombée.

26.11.2017
A peine levée je rempli les réserves d’eau et les oiseaux se précipitent. Des Koudous arrivent et une fois de plus des Namaqua Sandgrouse/Gangas namaquois. L’arbre sec est décoré comme un arbre de Noël  😀


Nous partons de bonne heure, pour une fois, vers 8h30, pour Union End. Il y a 5 Lions à Geinab dont 2 jeunes. Nous cherchons les Banded Mongouses/Mangoustes rayées qui ont du fuir…. trop de Lions, même les Springboks ont de la peine à venir de désaltérer, ils sont sur leur garde malgré la distance qui les sépare maintenant. Les Lions se déplacent du soleil pour aller à l’ombre de l’autre côté de la route. Un jeune fait mine de ronger la plaque de mon ami Enrico  😆


Nous allons jusqu’à Union End et au retour les Lions n’ont pas bougés.


Retour de bonne heure. C’est une des meilleures douches du parc et j’ai décidé de laver mes cheveux qui sèchent en un temps record avec cette température et ce climat sec.
Ce soir Liz s’occupe du braai et tandis que nous mangeons, une des Mangoustes vient voir si quelque chose peu l’intéresser, même mon appareil de photo  😯

et nous avons droit à une Hyène brune

Brown Hyena/Hyène brune

 

à suivre….

Kgalagadi du 17.11 au 23.11.2017

17.11.2017 Kieliekrankie

Réveillée de bonne heure, un coup d’œil au point d’eau, wow il y a 2 Hyènes brunes… zut ! il n’y a pas assez de lumière, impossible de faire des photos. Je ne laisse jamais mon appareil de photo prêt toute la nuit. Je le range en allant me coucher. Le temps dans le désert, semi aride en l’occurrence, change très vite et je n’aurai certainement pas le temps de le « rapatrier » au sec. Et puis tenir la lampe de poche et faire des photos avec seulement deux mains est quasi impossible  😕 Je les regarde repartir.
Départ vers 9h30, nous avons un assez long chemin jusqu’à Kieliekrankie. Mais tout est calme et nous avons le temps. Nous trouvons tout de même encore un Oryx unicorne, elles sont belliqueuses ces Antilopes, rivalité aux points d’eau et combat pour conquérir les femelles. Mais j’ai vu des femelles unicorne donc aussi jalousie féminine… Un magnifique Circaète à poitrine noire, un « road kill », un de plus, un Kalahari (Karoo) Sand Snake/Psammophis Trinisalis (notostictus) qui n’a pas résisté aux pneus d’une voiture trop rapide… ou inattentive… un PCG – Autour chanteur qui fait du stretching et ces herbes dorées qui frisent au gré de l’humidité. Un Lion dort profondément à Kij Kij, il est tellement mal placé et trop près pour en avoir une bonne photo, bon un Lion qui dort ça n’est pas très intéressant.


C’est mon ami Willem qui nous reçoit et nous invite à intégrer la cabine no 3(qui est devenue no 4 depuis que celle des gardiens est vide… et toujours sans locataire). Il nous donne un sacré coup de main en transportant tout le lourd, faut dire qu’à KK l’accès n’est pas facile, ça grimpe. Merci !
Une jolie série de nouveaux oiseaux nous accueille, pour notre plus grand plaisir


Nous préparons le repas tandis que deux Chacals à chabraque arrivent, et à la tombée du jour, des Oryx, Chacal et Steenbok viennent au waterhole


18.11.2017
Liz à de la peine à se lever ce matin et ce n’est que vers 10h qu’elle me dit qu’elle va rester au camp ! Un peu surprise je me prépare et filer vers 10h30.
Faut aller faire le plein à Twee Rivieren. Dans un premier temps je suis furieuse, c’est trop tard pour partir, mais bon… « faut faire avec » comme on dit.
Entre temps, j’ai eu le temps de photographier quelques beaux oiseaux, Parisome grignette, Gladiateur Bacbakikri qui a volé le biscuit de Liz  😆  ne faut rien laissé trainer… et une vue de Auchterlonie depuis la terrasse


Faire une photo de la nouvelle lampe de la terrasse que je ne trouve pas sympa, l’ancienne l’était, une sorte de falot de bateau, le nouveau frigo électrique et les changements dans la salle de bain…


Des Rhabdomys pumilio (souris rayées) jouent à la course poursuite,un Prinia à plastron et un Agrobate du Kalahari. Des Oryx arrivent à l’eau.


En route, dans l’Auob river je trouve un Autour gabar, des Ecureuils fouisseurs qui se cachent derrière un « bouquet », des Fauconnets d’Afrique qui se courtisent. Sur la plateforme des Alouettes, c’est le nom que j’ai donné à ce lieu, un peu avant Houmoed, je trouve une Alouette sabota. Je fais également une photo du point d’eau de Houmoed.


Je prends du Diesel, achète un morceau de chocolat et m’en retourne par la Nossob River. Pas grand chose, un Steenbok et un Faucon lanier. Je rentre par la route des dunes, si belle dans ce sens, où l’on peut admirer les plus belles dunes rouges du parc.


J’arrive vers 16h30. Willem me dit que mon amie est restée coincée dans les toilettes. Elle était malade 😳 Non ! alors j’éclate de rire, pas lui. Elle s’est enfermée à clé, la clé s’est grippée et il a dû grimper et entrer par la fenêtre, dans le sable épais avec une échelle ! Il n’y a que 4 cabines, nous sommes tous en vadrouille, elle est donc seule avec l’intendant.
Je rentre et je demande ce qui s’est passé. Elle est furieuse, c’est de sa faute (à Willem) et puis il m’a demandé de refermer la fenêtre de la salle de bain ! Bref, je ne saurai jamais le fin mot de l’histoire, je n’ai pas osé le lui demander 😥
On prépare de braai, je fais des photos « spéciales Michele » pour essayer de faire diversion. On mange des cuisses de poulet délicieuses et j’attends, seule, la visite des nocturnes. Ce soir seul un Steenbok fait une apparition.


19.11.2017
Départ vers 9h, nous allons au Sud jusqu’à Houmoed et re montons vers le Nord jusqu’à  Kamqua. C’est assez calme, mais nous trouvons quand même quelques oiseaux intéressants, des Suricates et des Lions. Nous rencontrons en route Gatita (Tina c/o Wild forum)
Au camp un Agrobate du Kalahari s’égosille pour tenter de nous réveiller. Il y parvient, en tous cas pour moi  😀
Le paysage est magnifique avec le soleil levant, et ces grandes langues d’ombre qui s’étirent .  Deux Moineaux mélanure , un mâle et une femelle sont perchés sur le poteau du braai. Une Outarde de Kori arrive au point d’eau ainsi qu’une Autruche. Elles se croisent. L’autruche boit goulument et s’en retourne dans les dunes.


A la sortie de notre chemin privé un Autour chanteur fait la ciculation. Plus loin un Ecureuil fouisseur se cache derrière sa cueillette. Un Elanion blanc dévore sa proie


A la colline aux Alouettes, nous trouvons une Alouette de Stark. Puis un Rollier varié et des fleurs !!! Petit arrêt à Auchterlonie je tente une photo de KK, elle est déformée par la chaleur, on a de la peine à distinguer les cabines, et pourtant !


Le jeune Aigle Martial est toujours à la même place, mais sur une branche basse. Une Autruche apparaît sur la frange des dunes à l’horizon. Un Octocyon (BEF) que nous avons juste le temps de voir s’enfuir !
Nous rentrons, une autre Autruche prend son bain de sable et poussière au milieu de la route… étonnant.


Ce soir poulet salade de tomates et je prépare mon matériel pour la soirée. Personne ne viendra. Il est temps de rejoindre Liz dans la chambre…. Sans faire de bruit   😕


20.11.2017
On déménage à Mata Mata. Le chemin n’est pas long, mais je suis toujours dans l’espoir de trouver des Guépards, alors cela peut prendre beaucoup de temps pour parcourir les quelques 100km.
A l’aube, comme à mon habitude, je jette un œil du côté du point bleu….. !!!!! un Léopard arrive. Je fonce chercher mon appareil de photo. Liz m’entend, je lui chuchote « Léopard ». 15 minutes…. 15 minutes seulement, le temps de boire et de remonter sur notre côté gauche, dans les dunes… vision magique. Elle est belle, c’est « Auchterlonie femelle », nom donné par Margie et Gus Mills quand ils ont commencé à s’occuper des » Leopard & Cheetahs of the Kgalagadi » voir lien :   Kgalagadi Leopards and Cheetahs project

Ils sont rentrés en Angleterre et nous avons prit la relève, Matthiew, Wanda, Mélanie et moi. Nous les suivons, notons leurs déplacements, les mises bas et le premier qui a vu des bébés leur donne un prénom. J’en ai déjà baptisé quelques uns, la plus connue est Safran, la Léoparde et je ne suis pas « foutue » de la retrouver, depuis plusieurs  années.


Des Oryx arrivent ensuite, nerveux, ça sent encore le prédateur, ils ne resteront pas longtemps…


et des souris


Près de Houmoed on retrouve les Suricates, trouvant encore refuge dans les trous des grosses racines d’un grand arbre. A Kamqua, des Koudous dans les rochers et au pique nique site un vieux bus VW portant plaques allemandes.


Et mon souhait se réalise  😎   Hanri est là avec un seul chaton visible. Elle est cachée derrière un grand arbre, peu avant l’entrée du camp de Urikaruus. J’ai noté tout un troupeau de Springboks entre le plan d’eau de Kamqua et les rochers des Hyènes. Elle est à environ 500m des Antilopes, elle doit chasser tous les jours pour ses petits et elle est prête. Liz qui a trop chaud me fait sentir qu’elle ne veut pas rester plus longtemps, (on est là depuis 30 min environ) alors la mort dans l’âme et la rage au cœur je m’en vais ! Je veux prendre les cartes mémoires de Jacques, l’intendant du camp, pour les copier sur mon lap top afin de lui envoyer des tirages papier et je me souviens que Katya et Edith sont à Urikaruus  💡  Seulement il y a un problème, trois gros Lions sont couchés sous les cabines  😈  Je stop tout de même vers Katja, demande à Liz de jeter un œil sur les Lions et dis que Hanri est juste derrrière prête pour une course-poursuite…. J’aurai le résultat dans quelques jours, elles seront à Mata Mata dès demain.


Et on repart….. vers le Nord, oh que je suis triste. Normalement je reste des heures pour suivre un tel événement  😦
Dans un des derniers loops une Crécerelle aux yeux blancs nous regarde bizarrement, que cache-t-elle ? je n’arrive pas à voir. Puis une Girafe et un Rollier à longs brins et un gros troupeau de Gnous à l’ombre sous un grand arbre.


Nous arrivons vers 15h. Nous recevons la clé pour le bungalow No 14, encore une fois deux chambres, pour plaire à Liz, dans un des chalets les plus récents (2 ans environ), mais ce n’est pas une réussite, beaucoup de place perdue, mais belle terrasse et belle vue sur le waterhole, sauf que le braai est inutilisable 😕

21.11.2017 Mata Mata
Pas grand-chose au water hole, j’ai une assez bonne vue depuis la fenêtre de la chambre à coucher et comme je laisse tout ouvert, il me suffit de me poster au pied de mon lit, Liz a un accès direct allongée dans son lit. Une Hyène tachetée arrive à l’aube, boit et repart aussitôt. Puis un grand troupeau de Gnous, qui ne fait que passer lui aussi. Des Autruches qui en se disputant forment un ballet « french can can », qu’elles sont drôles.


C’est dans le grand arbre sec juste en face de la terrasse que les choses sérieuses se passent. Deux coucous, deux sortes différentes dans le même arbre un Coucou de Jacobin et un Coucou africain  😎  Des Merles lipsipsurupa, un Calao leucomèle et un Rollier à longs brins. Un Choucador à épaulettes rouges cherche un espace pour un nid  😀


On est restée au camp. J’avais une petite lessive à faire et surtout mon grand sac à trier, celui dans lequel j’ai apporté des habits chauds pour l’hiver. Quelques emballages de bière et des bouteilles d’eau ont été ou cassés ou percés et bien sûr c’est mon grand sac qui a « pompé ». Il pue la bière, je le vide, le mets à sécher, je pense que je vais l’abandonner… à Upington. Je copie les photos de Jacques sur mon lap top, je pourrai lui rendre sa clé USB lors de notre prochaine rencontre.
Vers 20h, Liz étant couchée dans sa chambre, je pars en direction du hide (l’observatoire). J’ai la chance de rencontrer Katja et Edith qui m’invitent à prendre un verre de blanc, le hide sera pour demain. Elles sont deux chalets plus loin, j’aurai le temps de rentrer avant l’extinction des feux à 21h30, je n’aime toujours pas le noir  😳 Enfin une soirée à papoter et prendre un verre entre amies.  Courte mais belle soirée. Merci  ❤
22.11.2017
Batulama et retour
Encore une fois debout à l’aube, des Oryx arrivent, je peux les voir depuis la fenêtre de ma chambre à coucher. Des Hirondelles Isabelline se réchauffent au soleil sur l’avant toit de la terrasse.


Nous partons enfin, vers 9 direction sud, la seule direction que nous puissions prendre d’ailleurs. Les premiers oiseaux que nous rencontrons est un couple de Outardes de Ludwig, il n’y en a pas beaucoup dans le parc. La femelle est bien trop éloignée, la photo est mauvaise. Et encore un Elanion blanc, puis des Girafes et de nouveau un Elanion… avec un kill (une proie), puis un magnifique Koudou. Nous retrouvons l’Aigle Martial + une proie, une Mangouste, jaune je pense. Il l’a traine d’un côté de l’autre, ne sachant pas bien qu’en faire. Au 13ème waterhole des Cape Crows nettoient le pare-brise tandis qu’une Girafe s’affère au point d’eau. Nous passons près du nid de l’Effraie qui semble vide


Et nous trouvons… Oh petite merveille un jeune Grand Duc africain, en habit de « danseuse » qui me dévisage avec ses grands yeux jaunes 😯


De retour au camp, j’allume le braai dans ce qui semble remplacer l’original déficient. Un peu grand, je cherche des pierres alentour et je peux enfin griller notre saucisse et préparer les röstis de la Migros 😆 . Peu avant de se metre à table un Pic cardinal juv. fait une furtive apparition. Belle journée, pas en grands chats, mais en Hiboux et comme je les adore 😛


23.11.2017
Debout 5h. Un coup d’œil sur la terrasse, magnifique levé de soleil.Des Calaos leucomèle tentent de réveiller ma copine… sans succès. Arrive dans l’arbre mort qui fait face un Pic cardinal


Je parts vers 7h45, je crois que nous avons convenu que Liz resterai au camp. A Sitzas une Girafe, un groupe de Sprinboks profite des premiers rayons de soleil pour se réchauffer de la nuit. Ils dorment à découvert pour pouvoir voir les prédateurs approcher et filer à grandes enjambées et sauts… c’est pas toujours payant !


A Dalkeith… oups…. Une oreille dans le rayon de soleil. Je stoppe, attend et enfin montre le bout de ses yeux. Adorable petite chose. Je reste le temps de ne pas le déranger et d’ameuter toute une série de voitures qui le feront fuir ! Et un Fauconnet d’Afrique, faut avoir l’œil, ils sont si petits ces Faucons. Et encore une fois je suis récompensée, au bout d’une branche sèche, là aussi faut avoir l’œil, une Chevêchette perlée. Puis de nouveau un Grand Duc africain et un nid fait de plumes… volées… jolie décoration.


Je rencontre Enrico qui m’informe qu’il a trouvé une maman Grand Duc africain avec ses poussins, je lui donne mon observation du Chat. J’ai trouvé les Hiboux, il a trouvé le chat. Et je trouve un autre Hibou.


Ensuite je rencontre Katja et Eidth, on convient d’un rendez-vous pour le soir, chez elles. Des Calaos leucomèle s’occupent du pare-brise de leur voiture tandis que son confrère se pavane dans l’arbre nu. J’essaie la lampe que je viens de recevoir…. Hanri a chassé et attrapé un Springbok, elles en ont été témoins et c’est mon cadeau… adorable amies. Merci ❤  Cela me réconcilie… oui… mais j’ai loupé de l’action qui était pourtant imminente 😥

 

à suivre…

Kgalagadi du 11.11 au 16.11.2017

Du 11 au 16.11.2017 Nossob-Grootkolk-Nossob
11.11.2017
Départ à 8h30. Un Gonolek rouge et noir se pavane dans le camp, comme pas mal d’ autres oiseaux.

Nous avons une longue route, nous déménageons à Nossob, petite halte avant Grootkolk.
Le premier oiseau de notre tournée est une Outarde de Ludwig, pas si souvent vue dans le parc. Puis un Lion… endormi

C’est calme… mais un Cheetah se dessine au loin, couché, avec 3 petits. C’est Hanri. Elle se déplace d’arbre en arbre, appelant à chaque fois ses petits pour venir la rejoindre. On est tout près de Urikaruus waterhole, au dernier arbre, elle fait un bond sur la gauche… un énorme bond et revient avec un lapin dans la gueule  😛

Il est temps de repartir, il nous reste bien quelques heures de chemin, mais c’est calme et nous arrivons dans les temps
J’ai photographié un insecte…. Un insecte bizarre, quel est-il ?

12.11.2017
Je me réveille à l’aube, deux Lions ont investit le point d’eau, il semble bien nourris, la chasse a dû être bonne cette nuit. Ils vont se coucher un moment au soleil et disparaissent derrière les fourrés.

Puis un Choucador de Burchell’s fait une apparition, trop rare apparition. C’est un très bel oiseau, de la famille de nos Etourneaux. Des Gangas de namaqua arrivent en masse et les Chacals à chabraque sont prêts. Cela devient un sport que d’en attraper quelques unes pour le déjeuner. Ils sévissent aussi à Cubije Quap. Il y a du monde au hide.

Je quitte à regret cet agréable bungalow, avec vue directe sur le waterhole, avec une grande salle à manger, belle chambre à coucher avec aircon et surtout une magnifique terrasse. J’espère retrouver un si agréable logement à notre retour.
En route pour Grootlkok, nous trouvons une forme pâle d’un Aigle ravisseur , des Secrétaires et des Vautours, et un Bateleur des savanes. Lijersdraai waterhole est fermé, je tente quand même un coup d’œil, scrute tous les arbres et buissons alentour, pas de Safran. À Lijersdraai picnic site il y a un Chacal mort… l’œuvre de Safran ??? ou de Rosa ???
Un Ratel nous file sous la caméra… rapide comme un éclair    😕

Nous arrivons à Grootkolk où Franco nous accueille et nous alloue le chalet No 3. joli chalet, identique aux autres, qui prennent l’eau en cas de grosses pluies, pluies tropicales mais ils doivent tous être rénovés en décembre, avec entre autre un frigo électrique, jusque là à gaz. Cela nous donnera peut être l’opportunité de recharger nos batteries  😐  à voir !

Un troupeau de Gnous nous souhaite la bienvenue, nous rangeons nos affaires, nous serons là pour 4 nuits, le maximum que j’ai réussi à obtenir…. (plus 2 nuits un peu plus tard). Les places sont « chères » dans ce petit camp sans barrière !!! Franco est vraiment très content de me revoir, moi aussi. Un des meilleurs gardiens-guides du parc, selon moi, avec Jacques évidemment et Willem, le chef et Eric.

Nous avons de la chance un Lion fait une apparition, boit et va se coucher au soleil pour quelques instants. Pendant ce temps les oiseaux profitent des récipients que j’ai remplis, tout comme les Mangoustes jaunes, elles sont quatre, viennent à tour de rôle et même quelques fois à trois

Puis un Koudou, un Lézard et une Sauterelle dont je ne sais même pas le nom !

13.11.2017
Au petit matin une Hyène brune vient se désaltérer et repart aussitôt. Un Red Hartebeest/Bubale arrive ensuite et c’est le bal des Namaqua Sandgrouse/Gangas namaquois. Franco m’explique que c’est parce que l’eau déborde du bassin qu’elles viennent (ce sont les mâles qui transportent l’eau) chercher de l’eau pour leurs nids. Il semble qu’ici il y ait moins de risque avec les Chacals !!!

Je remplis à nouveau les bols d’eau et les oiseaux arrivent, toutes sortes, toutes couleurs. Il y a deux sortes d’oiseaux qui se resemblent, des Républicains socials et des Sporopipes squameux. Les Mangoustes jaunes aussi arrivent. Jolies petites bêtes. On différencie les Mangoustes jaunes des Mangoustes mince (ou rouge) par le bout de leur queue. Celui des jaunes est blanc et celui des rouges est noir. C’est simple… oui… mais on a pas toujours le temps de le distinguer…. le bout de leur queue, surtout que les rouges sont rapides et si timides   😯

Nous allons jusqu’à Union End, nous cherchons les Mangoustes rayées aperçues à Geinab, elles ne sont pas visibles, nous sommes trop tard. Par contre un arbre « garnis »… nous cherchons où le kill peut bien être, pas de trace, les lions ont pourtant dus faire bombance d’après le nombre de Vautours. A Kannaguas ont trouve Aigles ravisseurs, Bateleurs et en route un Autour Gabar.

Nous nous réjouissons harrys et sa famille sont à Nossob du 13 au 20 novembre et nous avons rendez-vous le 16 pour un braai au camping  🙂
Et la tempête se lève 😯
même un magnifique arc-en-ciel

les nocturnes sortent

14.11.2017

Les mâles Gangas ont un collier, les femelles sont striées jusqu’au cou.
Au petit matin, un Cordonbleu grenadin « Waxbill » vient boire dans les récipients, les Mangoustes aussi et un Canari. Des Gnous approchent jusqu’à chasser les Gangas qui effrayent à leur tour un Springbok. Tous sont sur leur garde, ça sent encore le lion d’hier   🙄

Nous tentons une sortie, à Kannaguas, pas grand-chose, un Oryx a trouvé le bon endroit à l’ombre et un Grand Duc de Verreaux se camouffle dans le grand arbre. C’est vraiment très calme, la faute au grand vent du sud.

De retour « à la maison » un des plus petits Bubales que je n’ai jamais vu arrive au point d’eau avec maman, oncles et tantes pour faire diversion. Ils laissent la mère et son petit aller se cacher dans les buissons, assez loin je dois dire, pendant qu’ils restent au waterhole, je pense pour attirer le prédateur sur eux, au cas où ! belle solidarité ❤

Un nouveau « Waxbill »Astride à moustaches vient se désaltérer. Il y a foule dans notre petit bassin, même un Karasburg Tree Shink /Lézard et un Drongo brillant.

Nous avons le temps de manger et la tempête redouble

15.11.2017

La tempête sévit toujours, il fait un froid glacial, en-dessous de 10° !!! Des Koudous arrivent et s’enfuient presque aussitôt. J’ai du mal à les distinguer et certainement que eux aussi ont de la peine à apercevoir les prédateurs.

Un Chacal est en place quand une Hyène tachetée arrive. Ils sont rejoints par des Oryx qui chasse la Hyène. Elle est seule mais ils savent que c’est une très bonne chasseresse. Elle quitte les lieux, elle aussi à peine visible dans le nuage de sable. Les Oryx se courtisent et cela ne plait pas à la femelle.

Nous partons pour Union End, toujours à la recherche des Mangoustes rayées que nous ne trouvons toujours pas. En route des Suricates montrent le bout de leur nez, un Fauconnet d’Afrique, très rare dans cette vallée.

Nous rentrons, la tempête est toujours présente. Je vais faire à manger dans la grande cuisine communautaire, où je rencontre un ancien voisin, Tobieo, nous étions ensemble dans le camp le jour de l’incendie, prêt à partir, le feu se rapprochait dangereusement… jusqu’à la barrière anti-feux aménagée autour du camp. Il suffit d’un orage,  d’un éclair pour enflammer toutes ces herbes sèches. Pas mal de nids construits dans les arbres ont été détruits, sans compter tous les animaux rampants ou sous terrain et tous ceux à qui 4 pattes ne suffisent pas…   😯

Nous sommes obligées de manger dedans, sur un des lits aménagés en table, on ne fait pas toujours ce que l’on veut…  même Franco a fermé sa porte

Un Bubale détale, des Gnous font une tentative… la poussière et le sable donne soif   👿

16.1.2017

Tout à une fin…. presque puisque nous reviendrons à Grootkolk un peu plus tard. Pour l’instant nous déménageons à Nossob, recharger les batteries et c’est à mi-chemin de notre prochaine étape.

Un arrêt obligé à Lijesdraai, dans l’espoir de trouver Safran et son petit, mais à la place on ne trouve « que » des Suricates…. Puis une Buse rounoire et un Steenbok, des Bateleurs, des Vautours Oricou.

Nous arrivons à Nossob vers 15h. Assez tôt puisque nous n’aurons rien à faire, nous sommes invitées par les amis qui vont venir nous chercher. Le temps de mettre tous nos appareils sous tensions, ils seront prêts pour demain matin. J’ai loué un chalet de 2 chambres, cela nous fera du bien après la promiscuité de Grootkolk, chacune son espace 💡
A la réception où je vais m’annoncer et chercher la clé du No 11, le réceptionniste et une des employées nous annoncent que harrys est parti hier  😦  stupéfaction, que c’est-il passé, rien de grave espère-t-on. Bon les plans sont chamboulés. Faut se mettre aux fourneaux. Mais je ne crois pas qu’on ait mangé grand-chose ce soir là….
A la station essence nous ne pouvons remplir le réservoir que de 25 litres, le camion à dû se perdre… se planter dans le sable, avec cette tempête, il a des kms à rouler dans le sable pour livrer le pétrole !!!!
Petite visite des lieux. Joli bungalow, vraiment bien situé, au premier rang…. à un jet de pierres du waterhole

à suivre…

Kgalagadi du 5.11 au 10.11.2017

Du 5 au 10.11.2017 TR and KTC
Juste le temps d’aller déposer mes bagages à la Guest House, je retourne à l’aéroport chercher Lisbeth. Je suis contente, je me réjouis, je vais prendre un cours d’anglais, nous serons deux à charger/décharger la voiture, à partager ces soirées si agréables sous les tropiques. Nous aurons 4 yeux pour chercher les observations, petites ou grandes. Contente, excitée, nerveuse peut être… je fais visiter le Township à Liz, je suis désolée, honteuse. A-t-on trop parlé ? Non, non pas d’excuse. Je me suis plantée voilà tout.
De plus j’ai été malade toute la nuit, fatigue du trajet… la honte de mon égarement dans le Township… les premiers signes de ce que je traine depuis janvier ????. Bref ça commençait mal.
Heureusement mes amis avaient fait les ¾ des courses pour nous, nous avons donc eu le temps de fignoler le reste.
5.11.2017
Après avoir tout empaqueté dans le « double cab », merci Johan pour le coup de main, grand départ pour le parc, 250 km de route facile, mais où il ne faut pas perdre de vue qu’un animal peut apparaître sur l’un des côtés, et il y en a eu plusieurs, tous évités heureusement.
A la réception, je retrouve mes copains, la joie de les revoir et nous prenons possession du chalet No. 21. Mes amis vont arriver un peu plus tard, mais hélas seront obligés de rentrer à Upington dès le lendemain, malades eux aussi !
6.11.2017
Nous avons dormi tard dans la matinée et nous décidons d’aller que jusqu’à Kij Kij et retour. Nous avons de la chance, nous rencontrons un Aigle ravisseur, Faucon lannier, Secrétaire et une Outarde de Kori, des Antilopes, une grosse Tortue léopard vide, des Guêpiers à queue d’aronde, une Huppe d’Afrique si difficile à photographier et le premier Héron mélanocéphale.

Puis un Lièvre des buissons, que je prends d’abord pour l’arrière d’un Caracal, même couleur, même pelage et puis il bouge (ou nous bougeons) un peu et nous pouvons alors voir son museau et ses oreilles.

Des Écureuils fouisseurs jouent devant la fenêtre de notre chalet pour le plus grand plaisir de Liz.
Je ne suis toujours pas en pleine forme et nous décidons d’aller manger au restaurant…. Grosse erreur… c’était immangeable  😡
7.11.2017
Ce matin départ pour l’Auob dry river bed, ma préférée. La première Antilope, un Oryx aux cornes déformées. Deux Calao leucomèle attrapent des instectes sous l’écorce d’un gros tronc. Et puis, wow un Guépard, que j’identifierai plus tard comme étant Fancy, un mâle que les Oryx surveillent  😯

PS. Fancy est mort en 2018  😦

Un Koudou fait une apparition en haut des rochers, une Aigle martial, une Outarde houpette/Northern Black Korhaan et les premiers d’une longue série de Suricates.

Nous mangeons « à la maison » : bœuf, purée de patate.
PS. J’ai reçu un sms, Lily May est née à 7h07 (le 7.11.2017), elle pèse 4.3 kg. Je devais donner la bonne nouvelle à Gill…. Je ne l’ai pas rencontrée !

8.11.2017
Aujourd’hui nous déménageons à KTC (No. 14), un camp que j’aime bien, sans barrière, le point d’eau est un peu loin, mais il y a une si belle vue et la terrasse est vraiment très accueillante. Tout le camp doit être refait (une quinzaine de tentes) entre le soleil, les grosses pluies et les tempêtes tout se dégrade très vite. Ils ont déjà commencé des travaux, mais que cela doit être difficile de travailler sur les toits par plus de 40 degrés durant la journée. Bravo et merci Messieurs  🙂
En chemin nous retrouvons nos Suricates, des Kudus, un Oedicnème tachard et des Girafes, quelques Autruchons avec papa et un opportuniste Autour chanteur  😉

Nous rencontrons Jacques, qui a fait demi-tour pour me souhaiter la bienvenue. Oh que je suis contente de le revoir  <3. Il semble qu’il ne sera pas là lorsque que nous serons à Urikaruus, ni à KK d’ailleurs. Grâce à lui et le « tamtam » nous avons eu une bonne tente avec vue. Merci !

Ce soir côtelettes d’agneau à la moutarde de Dijon !.
9.11.2017
Réveil 7h, départ 10h pour Kamqua.
Les petits Chacals du camp découvre une Outarde de Kori et la poursuivent. Il y a plein d’oiseaux, même deux Huppes d’Afrique qui se courtisent.

En chemin une Buse variable, Elanion blanc, Grand duc d’Afrique, Rollier à longs brins + kill et le hit du jour un Autour chanteur + Kalahari (Karoo) Sand Snake/Psammophis Trinisalis (notostictus)  😎

Nous retrouvons un Oryx mal foutu et des Girafes. Nous rentrons au camp, les oiseaux se régalent dans mon assiette d’eau, en boisson et en bains.

Ce soir saucisse « spécial Eben » avec p.de.terre grillées, sur le braai et dans la braise, dans du papier d’alu.

10.11.2017
Je parts seule de bonne heure, à 7h.. Le premier oiseau, un Guêpier à queue d’aronde.Près de Dalkeith un PCG – Autour chanteur chasse, un Elanion blanc est très intéressé par quelque chose au sol, Vautour, Bateleur.

Près du 14ème une souris est pendue au bout d’une branche… qui est le coupable ? Cela me semble trop gros pour une Pie-grièche, puis un Chat… la chance !!! et une Perlie (Pearl-spotted Owlet/Chevêchette perlée)…. encore plein de chance !!! Otocyon et Grand Duc de Verreaux

Je rentre au camp quand maman Chacal revient elle aussi de la chasse, ses petits lui demandent à manger ce qu’elle fait, en régurgitant. Ce soir c’est le tour de Liz de faire à manger, elle a choisit de cuisiner des cuisses de poulet. Super !

à suivre

NAMIBIE – Le rêve… enfin… #2

CHAPITRE II

2ème partie Etosha – Cape Town  5.3 au 13.3.2017
5.3 Waterberg Plateau
Une longue route nous attend, direction le Plateau de Waterberg. Au pied des falaises, nous occupons le chalet No. 79. Magnifique. Rustique. Enfuit dans une dense végétation, la pluie aidant certainement à développer cette végétation. Nous sommes à l’orée du camp, un ou plusieurs Dik-Diks passent régulièrement nous voir. Magnifique petite Antilope, pas trop farouche ici et qui nous donne pas mal d’opportunités de lui tirer le portrait.
Bye bye Etosha

Une famille Phacochères fait office de tondeuse à gazon, même sous la pluie.

Et puis pour la première fois des Inséparables et des Perroquets. Vision magique pour moi. Je rate les Perroquets qui sont très rapides et se camouflent dans les branchages :/

Et puis, le majestic Aigle de Verreaux. Ils sont deux à planer au dessus de nos têtes. Ils doivent nicher dans les falaises, les traces le montrent, mais impossible d’apercevoir  un nid. Le soir, nous jouons au Indiens en allumant le braai.

6.3 Waterberg Plateau NP
Nous avions prévus de visiter le plateau, mais la pluie et le brouillard nous en dissuadent et nous restons au camp à la recherche du moindre animal

et puis tout le monde bosse  😆

Encore une belle journée, une bien belle escale   😎
Il est temps d’allumer le braai… à l’abri, la pluie menace

7.3 Windhoek
Petit déjeuner avant de reprendre la route, longue route jusque dans la capitale. Les derniers oiseaux, derniers mammifères…

En route…. un Coucou si difficile à trouver  🙂

La même chambre, dans le même hôtel. On fait des courses. Doug remet la bonne couleur à la voiture  😉
8.3 Hardap National Park
Tout a une fin… ou presque  😯  non,  non, il nous reste à traverser une nouvelle fois la Namibie pour rentrer à la « maison ». D’abord retour à Windhoek où, dès le lendemain, nous « abandonnons » Doug à son boulot.
Nous partons Michele et moi direction sud. Première halte : Hardap

Magnifique place, au bord d’un grand Dam (barrage). La plupart des petites îles sont habitées par des Cormorans, mais hélas le plan d’eau est aussi parcouru par des bateaux à moteur, tous aussi bruyants les uns que les autres… dommage, un coin si paisible.

9.3 Hardap NP
Mais nous avons trouvé, le long de la petite rivière un endroit marécageux propice à l’observation de nombreux oiseaux d’eau. Nous sommes cernées. On ne sait plus où regarder. Les clics-clacs de nos appareils de photos crépissent dans le brouhahas des oh… ah… ici… là…

Une Aigrette ardoisée, qui hélas ne trouve rien à pêcher et ne se transformera pas en « parapluie ». Un Pélican vient régurgiter ses deux poissons, presque à nos pieds.

Des Babouins, très timides… oui ça existe  😉  mangent dans le champ adjacent.
Nous sommes restées des heures et nous y reviendrons le lendemain…. avant de quitter ce lieu magique   😎

et un Coucou   🙂    … si difficile à trouver

On termine la journée avec le traditionnel braai  😛

10.3 Luderitz National Park
Retour sur le petit pont à la recherche de nouveaux oiseaux et départ pour l’Ouest.
Nous traversons le sud du désert de Namib et quel n’est pas mon étonnement : des Chevaux sauvages. Michele m’avait pourtant avertie… on pourrait, avec un peu de chance en apercevoir. Ils sont là, ils arrivent par petits groupes au point d’eau, nerveux, des femelles les accompagnent. Un Oryx et une Autruche feront aussi une apparition… assoiffés

En route pour Lüderitz, nous apercevons le village fantôme, nous y reviendrons…

Jolie petit ville au bord de l’Océan. Notre chambre (No. 5) fait partie d’une assez grande Guest House, nous occupons le rez-de-chaussée avec vue directe sur l’Océan. Une petite terrasse fait partie de cette chambre et c’est une joie d’y passer quelques heures en attendant le coucher de soleil

11.3 Luderitz NP
Direction les plages, un peu plus au sud, à Diaz. Encore une fois il y a plein d’oiseaux et puis quelque chose au loin attire mon attention. Quelque chose qui saute et plonge…. des Dauphins, wow la chance, ils sont deux, ils jouent pour notre plus grande joie  😀
Les Cormorans rejoignent les places de pêche

et puis un banc de Sardines saute pour éviter les Goélands… qui pêchent.

puis des coquillages et Méduses

Méduse : Risques et dangers
 C’est une méduse urticante dont la piqûre provoque pour les baigneurs une sensation de brûlure, des démangeaisons, des lésions cutanées relativement importantes, voire des allergies pouvant occasionner des chocs anaphylactiques. Cette espèce n’est pas létale, contrairement à d’autres retrouvées en Australie, mais des accidents mortels ont été signalés, de manière exceptionnelle lorsque ces chocs allergiques ne sont pas traités assez vite ou que de nombreuses piqûres peuvent induire un affolement du baigneur où il n’a plus pied et une noyade

Ensuite le phare de Diaz, quelques oiseaux, black ridge, la brume qui nous joue encore quelques tours et ce qui ressemble à des épaves

Et nous décidons de visiter la ville fantôme de Kolmanskop, fondée en 1908…

Wikipédia
Kolmanskop (Kolmanskuppe en allemand et Kolmanskop en afrikaans) est un village situé en Namibie dans le désert du Namib à une dizaine de kilomètres de Lüderitz.
Kolmanskop a été fondé à la fin du XIXe siècle par des colons allemands. Bâtie en 1908, la ville a connu une prospérité fulgurante grâce à l’exploitation du diamant. Elle a atteint son apogée en 1920 puis s’est éteinte doucement au cours du XXe siècle. Durant sa période d’opulence, Kolmanskop importait l’eau potable depuis Le Cap en Afrique du Sud, distante de plus de 1 000 kilomètres.
C’est aujourd’hui un village fantôme, envahi par le sable du désert du Namib. L’exploitation diamantifère se poursuit cependant. Quelques mineurs y travaillent et utilisent encore certaines infrastructures comme le théâtre ou la salle de jeu.
Kolmanskop est devenue une attraction touristique majeure du sud de la Namibie.
L’hôpital de Kolmanskop, aujourd’hui en ruine, a été le premier hôpital d’Afrique équipé d’une machine à rayon X au début du XXe siècle

Nous rentrons « à la maison », observons un magnifique couché de soleil et sortons notre petite cuisine portable  🙂     🙂

12.3 Springbok-Sperrgebiet

Debout à l’aube, préparation des bagages, empilage des mêmes bagages dans la combi. Accrochage des ceintures de sécurité et nous voilà reparties, direction est. Nous retraversons le Désert de Namib dans le secret espoir de voir une fois encore les chevaux…. Nous empruntons le petit chemin qui conduit au hide, nous croisons une voiture qui fait demi-tour, il n’y a pas de chevaux… nous scrutons l’horizon… YES sur notre gauche ils arrivent en file indienne. L’autre voiture revient au hide. WOW la chance   😎   Ils sont moins nombreux, mais ils sont là

Et nous reprenons la route, ces grandes routes droites, bordées de dunes de couleurs ocre/brique, c’est magnifique. Elles doivent changer de forme tous les jours, au gré des vents… paysage mouvant !

La route est longue, un petit arrêt « pipi » pique-nique avant la frontière. On passe la douane comme « une lettre à la poste » et continuons notre route vers Springbok.

Nous retrouvons nos petites maisons à Sperrgebiet et préparons de braai… le dernier notre voyage  😯

carte de notre voyage de retour

13.3. Retour à la case départ !!! Cape Town

Table Mountain est à l’horizon. Nous arrivons en plein trafic, pas de problème nous sommes contentes de rentrer, saines et sauves après un si magnifique et long voyage…. Peut-être un braai… service compris  😀    😛    😎

Merci Michele,
Merci Doug,
un rêve est devenu réalité… et il restera longtemps dans mon cœur ❤ ❤ ❤

The End 🙄

NAMIBIE – Le rêve… enfin… #1

CHAPITRE II : Namibie… le rêve… enfin…

J’avais un rêve… depuis longtemps… visiter la Namibie. Mais le pays est vaste. Quand une amie m’a proposé de l’accompagner, j’ai sauté de joie et nous avons planifié notre voyage. Je devais m’occuper des logements, elle de la voiture et des billets d’avion, petit à petit, pendant des semaines… des mois, j’ai construit notre trajet, et la veille du départ, au moment de payer le solde des réservations faites… l’amie avait disparu !!!
Aucune nouvelle, pas d’explication, pas d’excuse non plus… que les yeux pour pleurer et le porte-monnaie pour payer !
Et puis, il existe des fées… une fée est arrivée, me proposant un voyage à Etosha…,à travers la Namibie…

1ère partie Cape Town – Etosha  24.2 au 4.3.2017
24.2 J’ai reçu un message avec le planning de notre voyage à venir  et :
« So I am not giving you much rest ..you arrive on Friday ..we leave on Sat after lunch. »
(Je ne te donne pas beaucoup de temps, tu arrives vendredi… et nous partons samedi après le lunch) 1 jour pour préparer un nouveau sac de voyage pour 2 semaines, pour un pays inconnu  🙄
départ - bagages

25.2 Bref, nous voilà partis pour une longue route, dans un magnifique et spacieux station wagon, la « Combi », qui au fil des jours changera beaucoup de couleurs. Nous quittons Cape Town en direction du Nord. Première halte Springbok, plus exactement Sperrgebiet. Des noms imprononçables pour moi, seuls quelques uns chantent à mon oreille. Très agréable stop, premier braai, premiers cheers… s’ensuivront une multitude, premiers rires…

 

 

26.2 Départ de bonne heure, 6AM et déjà plein de choses intéressantes.
Le passage de la frontière n’a pas été des plus drôles. Nous nous faisons toiser, rien de ce que nous avons préparé est correct et je rempli ma déclaration d’entrée au crayon à papier : P … elle n’y a vu « que du feu ». Enfin nous entrons en Namibie.

On rencontre les permiers  Hartmann’s mountain Zebra / Zèbre de montagne de Hartmann. Nous coupons sur une route de gravier, grand détour pour aller au Canyon de Fish River/Fish River Canyon . Magnifique grand cirque, le plus grand canyon d’Afrique. Nous dominons toute la vallée depuis le promontoire. Pose café obligée avec quelques rusk, dont les miettes font le régal des oiseaux du coin, un Mountain Wheatear/Traquet Montagnard, une première pour moi et un Rufpenne nabouroup

Arrêt pipi dans un établissement où sont exposés d’anciens véhicules à moteur, nous flânons à la recherche de l’objet souvenir inutile…  et finirons par le trouver 🙂

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Nous retrouvons l’asphalte et arrivons à Windhoek vers 18h. Merci pour avoir conduit tous ces kms, de pouvoir s’arrêter quand nous en avons envie… même  pour de simples oiseaux  😎 Nous restons 2 jours dans la capitale, pendant que Doug bosse, nous rôdons Michele et moi dans les réserves alentours.
divers27.2 Windhoek  –  Avis Dam Nature Reserve (Daan Viljoen) et souper avec des amis…. dans un drôle de bistro  😉

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28.2  Windhoek  –  petit Dam près de l’aéroport

et nous continuons notre route qui mène à Etosha…. non sans quelques images surprenantes pour moi   😦

1.3   Etosha  –  Mukiti Lodge
P’tit déj et nous repartons…. Des kms de route, des kms de paysage, des routes droites comme je n’en ai jamais vues.
Nous arrivons à Etosha  🙂  près de Namutomi Gate, nous avons un logement à Mukiti Lodge à un jet de pierre de l’entrée du parc.. Nous prenons possession de nos chambres… youpie !!!  j’y suis… j’y suis  😎

Michele, une fois de plus, ton choix est parfait, room No D138
Nous faisons une petite visite au Parc aux Serpents, juste pour observer quelques uns de ces reptiles que je ne suis pas sûre de trouver dans la nature.

Puis quelque chose attire notre attention, pendu dans les arbres, non, non pas des Babouins, des Chauve-souris à épaulettes de Peter

Puis, juste pour le plaisir…. un « avant-goût »…  nous entrons dans le parc…. complètement excités. Je vois les premières Impalas à face noire, Calao d’Afrique du Sud, Guêpier d’Europe, lesquels ont de magnifiques couleurs, mais ne sont pas si beaux, selon moi, que les Guêpiers à queue d’aronde du Kgalagadi !  Ensuite un Aigle martial, un Pipit , Chevalier sylvain, Francolin à bec rouge perché sur un arbre, un Aigrette garzette et un Dik-Dik de Damara (ou de Kirk). Puis une petite merveille un couple de Grues de paradis avec leur poussin.

Nous retournons au camp pour le souper et regagnons nos chambres… quelle journée, merveilleuse journée… et nuit. J’ai essayé d’envoyer mes photos sur ma tablette… j’ai dû m’endormir dessus  😛  je suis exténuée…..

souper au lodge

2.3 Mukiti Lodge

Debout à l’aube, petit déjeuner et hop, en route pour la réserve.

Tout se bouscule, je ne sais plus où regarder. Plover, Chacal, Pie-grièche, Calao, Pintade, Dick-Dick, Roller et nous arrivons à Namutoni, que nous traversons, direction le nord. Je ne me souviens plus des noms de lieu  :/  Zèbres, Antilopes, oiseaux se succèdent, les Sabota Larks battent tous les records. Les paysages sont magnifiques.

A Fisher Pan, au loin une grosse forme, yes ! un Eléphant , il approche tout en broutant, nous nous croisons.

Entre autres le lieu dit Twee Palms

Pique nique en route. Au détour du chemin, le deuxième Eléphant… face à face… Et de nouveau plein d’oiseaux, une famille de Phacochères nous amuse un moment.

 

 

 

Un Gymnogene, un de mes rapaces préférés et un Starling avec une longue queue ??? Non ce n’est pas un Meves mais bien un Burchells…. 😦 

Des Marabouts d’Afrique sont à la recherchent de leur pitance.

Puis des Bullfrogs, Ouaouaron ou Grenouilles taureaux

Selon Wikipedia :

Répartition

Cette espèce se rencontre en Afrique australe et en Afrique de l’Est. Elle est présente en Angola, au Botswana, au Kenya, au Malawi, dans l’ouest du Mozambique, dans l’est de la Namibie, en Zambie, en Afrique du Sud, au Lesotho, au Swaziland, en Tanzanie et au Zimbabwe. Elle pourrait être présente en République démocratique du Congo

Mode de vie

Pendant la saison des pluies, P. adspersusil recherche les régions de savanes où se forment des mares. Elles sont nécessaires pour la reproduction et pour le développement des têtards. La plus grande partie de l’année, il vit à terre et s’enfonce dans des trous pour se protéger de la sécheresse. Là il peut également survivre pendant un temps assez long dans une sorte d’estivation. Carnivore, il se nourrit d’animaux dont il peut venir à bout et qui sont quelquefois à peine plus petits que lui. Outre des invertébrés, les petits serpents, le rat, la souris et d’autres grenouilles figurent à son menu — le cannibalisme à l’intérieur de l’espèce semble fréquent, même chez les jeunes. On a rapporté qu’il peut vivre jusqu’à 45 ans, en captivité évidemment.

Prédateurs, comportement défensif

Parmi les prédateurs, il y a surtout le pélican et le varan du Nil. Mais les hommes eux aussi le capturent et le consomment. Quand il est dérangé ou qu’il se sent en danger, il se défend énergiquement en sautant sur l’agresseur et en le mordant. Il faut alors lui ouvrir la gueule pour s’en défaire. En même temps, il pousse des cris qui rappellent un peu le mugissement des bovins.

Comportement pendant la reproduction

La saison du frai commence avec les fortes chutes de pluie. Les mâles se précipitent en masse vers les grandes mares peu profondes et poussent des cris qui sont des appels à l’accouplement. Les plus jeunes restent plutôt vers le bord, tandis que les grands mâles dominants occupent le centre. Ces derniers manifestent un comportement territorial très agressif et essaient de chasser leurs rivaux, qu’ils n’hésitent pas à blesser, voire à tuer. Quand elles apparaissent, les femelles se mettent à nager et tâchent de gagner le centre pour s’accoupler avec les mâles les plus forts. Elles pondent alors d’une façon groupée à un endroit peu profond, et les mâles émettent leur semence au-dessus de la surface de l’eau. Les œufs de la plupart des femelles d’un groupe de frai sont fécondés par le même mâle dominant, le plus fort. Ce dernier monte la garde par la suite pendant que les têtards naissent et se développent en quelques semaines.

Pour changer, il se met à pleuvoir, à nouveau un géant nous fait face, il nous laisse le passage.

Le troisième Eléphant… wow la chance, il a trouvé une termitière pour se gratter les fesses et un genoux  🙂  

Nous avons rencontré deux jeunes à la recherche d’Eléphants…. Je ne sais pas s’ils en auront trouvé…. à l’allure où ils allaient  😛

Nous rentrons au lodge, je mange un poisson, délicieux.

Quelle belle journée

3.3 Okokvejo  (chalet 2 étages No 33 avec vue sur le point d’eau)

Nous quittons Mukiti Lodge pour Okokvejo. Nous traversons toute la partie sud du parc, sans oublier les loops  et les points de vue.  A nouveau une multitude d’oiseaux, un Chacal à chabraque, une grande famille d’Autruches, bravo aux parents, pas facile d’élever autant de poussins dans de telles conditions.

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Nous arrivons au camp, wow une petite merveille, un bungalow de 2 étages avec vue sur le point d’eau qui est entouré de bancs. Je vais occuper la chambre du premier, sous le toit. Le lit est muni d’une moustiquaire bien utile… des Chauve-souris pourraient être pendues dans le chaume du toit, des moustiques je n’en ai pas vu, ni d’ailleurs de Chauve-souris ! La moustiquaire est spécialement bien faite, elle entoure aussi les tables de nuit, donc un bon accès aux lampes de chevet… pendant la nuit.

Nous…. Doug prépare le braai, Michele les boissons, dont le Jagermaster que nous dégustons au moment d’allumer feu. Un petit « tutu » sur nos verres empêche les papillons de nuit et autres bestioles de se noyer dans nos apéros, vin et pousse-café.

Wow quelle journée, faudrait passer la nuit sur le balcon, pour contrôler que rien de vient au point d’eau… mais la fatigue est plus forte et le lit vraiment très « appelant » 😉

4.3 Okokvejo

camp - plan de Okaukeujo

camp – plan de Okaukeujo

J’ai fait une petite lessive et il est temps de plier mon linge…. avant de partir

Cap au Nord, dans les loops, tous ne sont pas accessibles, il a plut et des chemins sont ou fermés ou impraticables et petit déj. en route

Nous retournons au lodge pour un encas et nous profitons du point d’eau où quelques oiseaux et Tortues sont présents.

Puis nous repartons, sortie de fin d’après-midi… wow cette fois Doug nous trouve un Rhinocéros. Magnifique, il vient vers nous, nous l’attendons. Il est décorné, comme la plupart des Rhinos de Etosha, afin de dissuader les braconniers qui sévissent dans le sud de l’Afrique, spécialement en Afrique du Sud.

Puis un groupe de Kudus mâles, magnifiques eux aussi et munis de cornes majestueuses. Ils reviennent sans doute d’un point d’eau.

Puis pataugeant dans une gouille un (Dikkop) Odicnème tachard et des Impalas à face noire avec des Kudus femelles.

Un serpent à, sans doute, fait les frais d’une voiture inattentive ou qui roulait trop vite 😦
Leopard Whip snake (Psammophis leopardinus) – Mildly venomous.

Et une sorte de Scarabée, haut en couleurs, mais dangereux pour la peau

Blister Beetle (Meloidae)

L’insecte : Blister Beetle (Meloidae)
Ces créatures colorées sont Blister Beetles dans la famille Meloidae. Les larves se nourrissent souvent d’œufs de sauterelles ou parasitent les nids des abeilles solitaires. Les adultes se nourrissent de végétation. Ils ont un cycle de vie compliqué. Blister coléoptères obtiennent leur nom commun parce qu’ils exsudent une substance appelée cantharidine qui peut provoquer des cloques de la peau, de sorte qu’ils doivent être manipulés avec précaution

Selon Wikipedia :

Meloidae est une famille d’insectes appartenant à l’ordre des Coléoptères. Dans le monde, cette famille compte environ 2,500 espèces divisées en 120 genres. Les adultes fréquentent les fleurs et se nourrissent de pollen. Les larves sont prédatrices d’autres insectes. Certaines espèces de méloé pratiquent l’autohémorrhée, un rejet par la bouche et par les articulations des pattes d’un liquide coloré composé de cantharidine. Une substance chimique très toxique pour les vertébrés.

Les Meloidae sont des insectes à développement hypermétabole. D’abord, on retrouve le stade de l’œuf, ensuite une première étape larvaire qui comprend une larve mince et adaptée à la locomotion (appelée triongulin), après il y a une deuxième étape larvaire avec une larve massive et sédentaire, ensuite une nymphe et finalement un adulte. Le développement dure généralement un an. Chez certaines espèces, il peut varier entre 30 jours et 3 ans.

Nous retournons au camp, prenons l’apéro sur les bancs du point d’eau, un rat curieux fait une apparition. Doug met en route le braai, encore une magnifique journée… merci mes amis ❤

à suivre.. 2ème partie Etosha – Cape Town 24.2 au 4.3.2017… Lire la suite

KTP janvier/février 2017

5ème période – 15 au 21 février 2017 Urikaruus – KTC – TR

Magnifique levé de soleil, des Oryx arrivent au point d’eau dans ces belles lumières. Ce matin je cherche les chatons, j’ai le temps je vais à Urikaruus, à un jet de pierre. Je n’ai pas grand-chose à déménager, je n’avais pris que l’essentiel

Et puis je vais retrouver Jacques, prendre ses photos pour les imprimer afin que sa famille puisse les admirer et essayer d’identifier les Cheetahs et autres Léopards. Hélas, je me rends compte à la maison qu’il m’a déjà donné toutes ces photos, l’année d’avant… donc rien à printer, rien à ID !!! prochaine fois.
Je fais un petit détour jusqu’au plateau des Alouettes et je retrouve des Courevites de Temminck qui cette fois participent à la séance photo. Haut dans un arbre perché un Elanion blanc, une Pie-grièche fiscale, un Fauconnet d’Afrique et une femelle Tourterelle masquée. Une Mangouste jaune fait une apparition près d’un terrier d’Ecureuils fouisseurs, puis une Lionne cachée dans les hautes herbes, à 1 mètre. Je reste un moment pour voir si elle veut se lever… mais j’apprend plus tard, bien plus tard qu’elle était accompagnée par des jeunes, qui je pense dormaient dans les herbes, impossible à voir, d’où la surveillance de la Lionne !!! Zut, je suis déçue, je devais être trop près… si j’avais pu imaginer 😦 Petit arrêt usuel à Kamqua picnic spot.
Peu avant la jonction pour Urikaruus, une agglunitation de voitures 😉 … je cherche, tout en haut, sur la colline, cachés entre des arbres et des buissons j’aperçois 2 Cheetahs, à peine visible. On me dit qu’il y a eu trois « meutres ». En haut ils sont en train de manger un des butins. Par contre je vois, en face, dans la vallée un autre Springbok, couché sans vie… Je décide de déposer mes affaires au camp et de revenir dans une heure ou deux pour la suite des événements Les Perlies sont toujours là, je range le peu d’affaires dont j’ai besoin pour une nuit, il est facile de retourner à la voiture, même de nuit, puisqu’elle est enfermée dans le petit jardin privé.
Je retourne sur les lieux du « crime » vers 15h30, juste au moment ou Hanri traverse le lit de la rivière, les jeunes ont déjà déplacé la carcasse… je suis un peu trop tard pour assister au dragage de la proie sous l’arbre. Ils ont déjà tous des ventres sur le point d’éclater et ils continuent de manger. La journée à été bonne. Un Gnou arrive, prend ses jambes à son coup, ensuite deux Autruches… qui effraient les Springboks en courant dans tous les sens avec fracas pour échapper aux prédateurs qui tranquillement mangent.
Puis vers 17h enfin ils ont fini de manger et décident d’aller boire au waterhole adjacent. Il n’y a pas beaucoup d’eau, ils sont obligés de boire dans les flaques, leurs pattes sont boueuses, pas beau à voir ! Ils retournent se coucher sous un grand arbre près du point d’eau, j’attends encore… et encore… mais il est temps de me décider de rentrer, je voulais inviter Jacques à manger, ce sera pour l’année prochaine, je n’ai plus le temps de rien faire avant la nuit que de préparer mon matériel et de m’occuper de son appareil de photos.Je lui ai laissé le « flat chicken » congelé que j’avais prévu qu’on mange ensemble, bien trop grand pour moi toute seule 🙂 Des Otocyons jouent à attraper les insectes qui volent autour de la lampe.
Et bien voilà une journée bien remplie, en seulement quelques kms.
Départ vers 9h pour 3 nuits à KTC No 1 « Honney Moon », ma tente préférée. J’ai le temps de prendre en photo un Drongo brillant qui joue à un Oxpecker à bec rouge. Ils ont creusé ce qui va être un nouveau water hole, plus près de l’unité No.1. Les Antilopes ne semblent nullement dérangées par les travaux.
Cette nuit un Léopard est passé, les Jackals ont donné l’alarme. Mon matériel était rentré, impossible de le laisser toute la nuit… il pourrait pleuvoir Des Lionnes sont couchées peu après le point d’eau d’Urikaruus/Urikaruus waterhole, un African yellow-billed Hornbill, le Gymnogène me fait un petit coucou, une Huppe et deux Tawny ainsi qu’un Elanion blanc. Un Faucon chiquera a attrapé son petit-déjeuner et le dévore, harassé par un Drongo. Ensuite à nouveau ce que je pense être une Buse des Steppes Arrivée au camp, tente No. 1, l’écureuil, plein de tiques, est en train de manger toutes les fleurs jaunes autour de ma terrasse, il à l’air d’adorer ! Un Starling prend un bain dans mon écuelle bienvenue.
Je prépare le braai de façon que les corbeaux ne viennent pas me piquer mon repas, d’ailleurs un n’est pas bien loin… il surveille aussi mes faits et gestes 😡
Cheetahs Day 😎
Quelle journée. Partie de bonne heure… rentrée tard… à la fermeture de la gate !
A environ 6 km au sud de KTC, côté ouest (à ma droite allant au Sud) un Cheetah est en train de manger sa chasse. Un Springbok je crois. C’est une femelle, que j’ai identifiée comme étant Cora (la fille de Corinne) Je reste 1h30 avec elle, elle a semblé être très intéressée par une Antilope passant de l’autre côté de la route, mais elle fini par se recoucher

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Je la retrouverai peut être au retour.
A l’entrée de Dalkeith, des Irrisors moqueurs, un autre Faucon et deux Aigles ravisseurs
et près de Kamqua waterhole, encore Hanri et les petits, sous de grands arbres, cherchent –ils à manger ? et ils s’en retournent dans les dunes à l’est Un jeune Secrétaire des Serpents quémande de la nourriture et Mum lui donne. Joli tableau que je n’avais encore jamais vu. Il y a aussi des Girafes Au retour, je retrouve Cora, elle s’est déplacée… de l’autre côté de la route. Elle a tué un Springbok qui git à quelques mètres. Je suis sûre qu’elle est portante, tuer 2 Springboks dans la même journée… c’est un signe 😎 Un troupeau de Gnous, avec des jeunes passe à quelques mètres, elle s’aplatit et fait la morte, de peur que les adultes ne la chassent et qu’elle perde son butin. Mais les Gnous ne l’ont pas vue, tout va bien, ils continuent leur chemin 😎 Le kill semble être récent, l’estomac n’a pas encore gonflé. Je remarque qu’elle est blessée en haut de la cuisse droite, une ancienne blessure il me semble. Elle cherche à draguer sa proie à l’ombre pour la manger, mais chaque fois qu’une voiture passe s’arrête et repart… tout est à recommencer. Elle à l’air d’être très timide. Nous sommes restés 2 voitures jusqu’au dernier moment… plus de 2 heures d’attente.Elle aura certainement profité de son repas après notre départ. Aux dernières nouvelles, Cora a été vue fin août 2017 accompagnée d’un petit Fan-tas-ti-que 😉 Plus le temps de faire à manger avant la nuit = chips et savanna !!! caramba 😛

Et à nouveau Hanri et le gang sont prêts pour un kill. Mum est aux avants postes, les petits aplatis un peu en retrait. Des Antilopes arrivent des deux côtés.

J’attends… mais tout ne va pas si bien, ils se lèvent d’un seul coup, s’enfuient coté ouest, traversent la route et se réfugient sur un tout petit monticule. Ils restent là assis ! Je roule un peu plus au sud… à 500 m environ des Lions sont couchés, le regard tourné vers les Cheetahs ils ont dû les sentir et pensent qu’il vaut mieux ne pas rester dans les parages. Brave Mum qui prend à cœur l’éducation des ses ados. A nouveau plein de rapaces, Buse rounoir, Buse des steppes, Elanion blanc, Aigle fascié et plus… Deux chacals se réveillent en jouant, qui pourrait penser que se sont des prédateurs féroces, c’est si agréable de les voir jouerAujourd’hui je rentre de bonne heure, je dois laver mes cheveux avant de retourner à TR où mes amis de Upington viendront me rejoindre… derniers jours dans le parc… J’ai fait une promesse à Johan : trouver un Lion, pour lui, Sud Africain qui n’en a jamais vu 🙄 Ce sera chose faite dans quelques heures.Je quitte avec tristesse le camp de tentes, vers 8h30, je n’ai pas de temps à perdre, ce soir je reçois du monde, le chalet à TR sera bondé !
Des Springboks s’en donnent à cœur joie… un nouveau jour se lève, la nuit à été calme, personne ne manque à l’appel.Peu avant le 14ème un Brown Snake Eagle/Circaète brun fonce sur une proie, à quelques mètres de moi. La bagarre est rude et je finis par apercevoir un serpent qu’il tente vainement d’estourbir et surtout de cacher ! Enfin il peut le manger, cela semble être un Mole Snake

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Juste après Montrose, une nouvelle surprise m’attend, Hanri, encore elle, et ses « grands » petits. Les uns finissent de manger, les autres sont déjà au repos. Il y a encore des Milans d’Afrique/Yellow-billed Kite. Je ne peux pas rester le temps que je voudrais, « seulement » une bonne heure :/ Et à Batulama il y a des Lions. Un Martial Eagle me gratifie également de sa présence. Sur la colline aux Alouettes, je trouve un Traquet du Cap, petite merveille et avant de descendre, je laisse passer un groupe de Gnous, ils doivent venir de Houmoed et avancent dangereusement vers les Lions et les Guépards !!! Là encore, je ne peux pas rester trop longtempsIls arrivent tard, mais j’ai le temps de recharger tout mon matériel, de vider les cartes mémoires, de les charger dans deux disques durs externes… on est jamais trop prudent !
Ils apportent une quantité incroyable de nourriture, comme si j’étais une colonie à moi toute seule…. et que je n’avais rien mangé pendant ces semaines passées !!! Je reçois la clé pour le chalet No 26, un peu à l’étroit pour un couple et moi. On mange à l’intérieur, une petite pluie s’invite à l’heure du braai 😦
On… Ils se lèvent tard, on ne part que vers 10h !!! Je prête le 4×4 à Johan qui est ravi de conduire dans le parc
Samevloeeing est inondé, les Vanneau couronné doivent nager, ce qu’ils ont l’air d’apprécier ainsi que des Ouettes d’Egypte. On pique-nique à Auchterlonie… avec une nappe à la manière des Sud-Africains 😉On a la chance de trouver des Suricates, toujours agréable à voir dans le Kgalagadi On s’arrête vers le den des Hyènes, un Bateleur et un Martial Eagle, un Tawny, une Girafe camouflée. Un Ecureuil écrasé, des fleurs… Les nuages s’amoncellent, le braai se fera avec un parapluie 😀 Une fois de plus on mange à l’intérieur Ce matin à nouveau les réveils sont pénibles… Nous partons tard pour la Nossob Dry River Bed. On s’arrête vers la Chouette effraie qui n’est non plus pas bien réveillée, elle montre à peine le bout de son nez, après être resté un bon moment à voir jouer des jeunes Chacal à chabraque dans et autour d’un buisson. Ils ont apparemment trouvé une souris et la poursuivent ! Un Faucon lanier est détrempé, il n’a pas fière allure Quelqu’un a vu des Cheetahs le long du lit de la rivière, vers Leudrill, on ne les trouve pas. Faut dire que tous les esprits sont occupés par des Lions. A kij Kij, toujours rien, c’est pourtant un des meilleurs endroits pour les trouver. Je m’arrête à la petite rétention d’eau pour observer les Faucons qui chassent, cela n’intéresse que moi… hélas ! Une voiture nous fait des appels de phares, un Lion est couché légèrement en retrait de la route sur notre droite. Même sans les phares, nous ne pouvions pas le louper… une si grosse bête !!!

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Nous avons décidé de boire un café… et de déjeuner à Melkvlei et je décide d’aller voir après le prochain tournant si…. si…. Oui, il y 4 Lionnes couchées dans le talus, à moitiés cachées dans les taillis. Elles souffrent de la chaleur, sont avachies , en plein soleil… comme tout bon Lion qui se respecte On trouve encore quelques rapaces, Milan d’Afrique, Bateleur des savanes, Buse rounoir/Faucon lanier ,Aigle ravisseur. Le mâle Lion baille et se déplace de quelques mètres. Cette fois il est presque invisible dans les hautes herbes.
Au retour un Bubale et un Sprinkbok. Une famille Autruches mène ses teenagers d’un côté et l’autre de la route. Un peu plus au sud se sont de tous petits Autruchons, gardés à l’ombre sous l’aile de papa De retour au camp, j’entends la Perlie, je vais voir dans l’arbre habituel… elle est là. Ils ont de la chance, ils ont vus deux sortes de hiboux pas si courant, ainsi qu’une Mésange cendrée avec son souper. Nous préparons le nôtre. Le vent est puissant et nous décidons de placer les voitures de façon à le contrer ! Deux Mangoustes jaunes nous tiennent compagni. Au menu rack d’agneau, champignons farcis, Pain à l’ail et du vin rosé Jour de retour à la civilisation !!! Je dois rendre la voiture à 16h à l’aéroport de Upington….
J’aimerais partir de TR avant midi, je n’aime pas cette longue route droite qui mène à Upington. Il faut remplir la voiture de façon à pouvoir la décharger facilement avant de la restituer à l’agence qui se trouve à l’aéroport.
On part tout de même pour notre dernier drive dans le parc… vers 9h30 et on va à nouveau déjeuner à Melkvlei, bien trop loin d’après moi, nous ne serons jamais à temps à l’agence de location de la voiture. En bonne Suissesse j’angoisse, je n’ai pas l’habitude de retards si importants !
On retourne vers la Chouette, qui ne se montre pas plus coopérative, un Steenbok pait de l’autre côté du lit de la rivière, pas courant de les trouver si près de TR. Le clou de la journée est sans doute un Bousier/Dung Beetle. Une première pour moi dans le parc A Leudrill à nouveau des Autruchons. Plus loin un Martial. Il est midi quand nous pique-niquons à Melkvlei, Sous les bancs un Ecureuil fouisseur fait des mimiques pour recevoir à manger !!! La Chouette effraie se montre un peu plus coopérative, petite victoire pour mes amis, 13h30… encore quelques fleurs… mais il est grand temps de retourner à TR pour prendre la route de la civilisation J’ai rendu la voiture à 17h30, sans avoir le temps de faire le plein, ni de la laver un peu, elle est dégueulasse… il n’y avait plus personne au bureau, j’ai dû mettre les clés dans une boite aux lettres 😛

à suivre… La Namibie… le rêve… enfin 😎

KTP janvier/février 2017

4ème période – 9 au 14 février 2017 – Mata Mata – Kieliekrankie

Ce matin, je prends mon temps. Je déménage à Mata Mata pour  4 nuits. Un des trois camps principaux qui ont l’électricité. Twee Rivieren journée et nuit, Nossob et Mata Mata pendant la journée, extinction des feux de 21h30 à  5 h du matin. Pour moi le tout est de me coucher avant 21h30… avant que je sois obligée de « rôder » de nuit. Je n’aime toujours pas la nuit !

Le lever de soleil est magnifique, seules quelques Antilopes broutent déjà

Petit détour au sud, à Kamqua, pour retrouver les Hyènes. Elles mangent, le butin de la nuit ? mystère !!! et sous le grand arbre à gauche de la route menant à Nossob, une forme, un Lion est couché et ne semble pas bouger. Je vais voir. C’est un vieux Lion qui ne me semble pas du tout en bonne forme. Il lève légèrement la tête et la laisse retomber. Oups… c’est triste de voir le roi des animaux finir comme ça… seul Et je retourne au nord. En route je trouve un Martin-chasseur à tête brune, plus ou moins courant maintenant dans le parc et un nouvel oiseau qui lui non plus ne devrait pas se trouver dans le désert : une Echasse blanche (Black-winged Stilt) 😀 La Kori Bustard parade toujours… je vais la retrouver plusieurs jours de suite, dans le même état ! je l’ai baptisée KORI-Viagra !!!, ensuite c’est un PCG à terre qui attire mon attention, il tente de s’envoler avec un énorme Serpent Mole (Mole Snake), mais ne peut faire que des bonds, des grands bonds certes et c’est vraiment très impressionnant de voir la force de ce petit rapace 🙄 Au shop de Mata Mata J’apprends que j’ai raté 3 Cheetahs… Corinne ??? Je suis furieuse 😡
J’hérite du chalet No 12, magnifique, juste en face du point d’eau… je me réjouis, j’espère que cela sera sportif.
Il y plein de Martin/Swift/Swallow (Hirondelles et/ou Martinets) j’essaie d’en photographier, même quand elles passent très près de moi, elles sont tellement rapides que c’est quasiment impossible… elles m’énervent !!!
Il y a sous ma terrasse un Ecureuil qui semble avoir été blessé par le fil à hautes tensions qui nous protège des prédateurs ??? Le lendemain une seule direction s’offre à moi : le sud, mes loops et waterholes préférés. Je décide d’aller jusqu’à Kamqua. Les hyènes sont toujours là.
Presque à la hauteur des dunes, je rencontre mon sauveur de l’année dernière avec sa famille. Il y a des Vautours qui nichent, comme d’habitude dans cette vallée. J’aperçois le Monitor sur ma gauche, manifestement il rentre chez lui… il traverse la route devant moi et retourne dans les petits rochers sur ma gauche, entre des grands buissons ou des petits arbres. Je le suis un petit moment. Là encore je suis seule, il y a bien une ou deux voitures qui m’ont demandé ce que je regardais… pas assez intéressant je penseEt puis un petit rapace que je pense être une Buse des steppes, puis des papillons Monarques agglutinés sur un autre insecte qui me semble être une sauterelle verte . Un autre petit rapace prend un bain de cul dans une des gouilles de la route de sable et une Tortue terrestre. Et encore un Martin chasseur striéA l’entrée d’un des loops, des Springboks s’enfuient, pourquoi ? je cherche le ou les intrus, ils sont peut être postés derrière les grands arbres de la vallée et je ne peux les voir. Une Veuve royale fait une apparition et j’observe de belles fleurs qui courent le long d’un grand tronc. Là aussi des voitures s’arrêtent et repartent aussitôt.Avant le 13ème Hanri et le gang est là, prêts à s’élancer pour assurer le menu du jour. Nous sommes une dizaine de voiture, je suis bien placée et à gauche de la route. Un plus malin se gare à mes côtés empêchant les autres de se mouvoir. Pour moi, il est impensable de me déplacer d’un cm pour les 10 minutes qui vont suivre Et elle se lance, deux jeunes sur les talons, les deux autres hésitent et finalement partent aussi. Pour qui n’a jamais vu démarrer un Guépard c’est vraiment très impressionnant. Il me manque juste la capture, je recule d’un mètre ou deux, maintenant c’est possible, presque toutes les voitures ont disparues… et je tombe sur la neutralisation de la proie. Les jeunes arrivent et le festin va commencer, calmement, sans se fâcher ou s’agresser. Quelle différence entre ces grands prédateurs, les uns s’entre tue et d’autre « dégustent » calmement. Je reste plus d’une heure, les retrouverai-je à mon retour ?

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Je continue mon chemin et trouve cette fois 2 Huppes sur une branche dénudée, photo facile ? oui mais dans l’ombre. Au retour, les Cheetahs sont toujours là, couchés au pied de l’arbre et semblent très intéressés par des Kudus qui approchentAu camp, je me rends compte que deux de mes bouteilles entreposées le long de la barrière à Urikaruus sont transpercées de deux canines. Quand on sait que la rage se transmet par la salive, j’abandonne ces deux bouteilles, il faudrait cuire le contenu mais je n’ai pas de récipient assez grand.

Tandis que j’allume le feu, des nuages s’amoncellent 😦 L’orage me réveille, il pleut fort, je me rendors. Au petit matin je constate les dégâts… horreur le waterhole est sous l’eau, toute la vallée est sous l’eau et il continue de pleuvoir… très fort !!!
Je me dis que si vers dix heures la pluie cesse je tenterai une sortie. Entretemps je propose à plusieurs campeurs un petit coin au sec dans ma « maison ». Les tentes sont toutes submergées, certaines petites ont de l’eau jusqu’à la moitié de leur hauteur. Tous déclinent mon offre… et pourtant…
Vers 10 heures je décide de reprendre la route, l’hôtesse à l’accueil que me dit que je ne verrai rien, je ne vais pas rester cloitrée toute la journée dans mon beau logement, à la terrasse impraticable, seuls les bords sont à l’abri de la pluie et de toute façon il pleut trop fort… Je trouve pas mal d’oiseaux détrempés et la rivière en eau……………… Un convoi est prêt à partir avec 4 ou 5 voitures, je les laisse aller de l’avant…………
La route est impraticable jusqu’à Craig Lockardt, l’entrée de la boucle de Dalkeith aussi, je prends la route d’en haut. Au 14ème également mais c’est la route d’en haut qui est impraticable, le loop va plus ou moins bien. Je ne trouve que des oiseaux détrempés, des Springboks à la plage, tout en longeant une rivière… que dis-je un fleuve 😮
Il y a une… voire plusieurs centaines de Cigognes d’Abdim, au sol et dans les airs. C’est vraiment très impressionnant, mais d’où viennent-elles ? Ce soir sur la terrasse, je vois une ombre passer juste à côté de moi, le temps de me retourner, wow c’est une Genette. Je mets en place la caméra trap en espérant qu’elle revienne… Au matin pas de Genette, la camera trap est vide 😦
Ce matin, je tente une nouvelle sortie, jusqu’à Batulama, Urinanib a disparu.
Les routes sont horriblement glissantes et par endroit de l’eau jusqu’à mi-roues. Il faut négocier ferme à chaque ornière laissée par mes prédécesseurs… tous n’ont pas de bons véhicules, voir de bons pneus et en s’enlisant ils laissent des traces quasiment impossibles à franchir et le tout, si possible, sans déborder sur le terrain ! 4×4, lentement en zigzagant légèrement, comme sur la neige ! Je ne suis jamais restée « prise » dans la boue mais j’ai eu quelques belles frayeurs ! Il y a une quinzaine de Vautours autour d’une grande carcasse, un Oryx, les Lions sont passés par là. J’apprends à Kamqua que Hanri et le gang ont chopé un Springbok à Urikaruus… devant les cabines !!!
Un Elanion est en train de malmener un animal, poilu avec une longue queue poilue elle aussi ??? Je ne sais de quel animal il s’agit ! help please Tout à coup ce que je pense être un Aigle ravisseur fond sur une proie au sol ! Je le suis à travers mon objectif, c’est un juvénile Bateleur des savanes et la proie pourrait être un Ecureuil. Quand enfin je peux la voir, il m’est impossible de l’identifier, il l’a déjà bien déchiquetée. Ce soir encore impossible de faire un braai, je mange une boite de thon mayonnaise achetée au shop, bof ! faut bien manger :/
Au milieu de la nuit, des rugissements. Je tente de me rendormir… inutile, les rugissements retentissent de plus belle. Je me lève… de nuit, cherche le ténor, à la lueur de la lune qui était pleine il y a deux jours. Il semble tout près, mais je ne l’aperçois pas. Et c’est au petit jour qu’il sort des buissons juste en face de mon bungalow et avec nonchalance vient se désaltérer au point d’eau. Le soleil est levant, les images magnifiques, faites d’or.Le sud, toujours le sud, depuis Mata Mata il n’y a pas d’autre choix, et puis je déménage à Kieliekrankie.
A l’entrée du 13ème des Irrisors namaquois (Common Scimitarbill) pas facile de photographier, ils tournent autour des troncs, une Veuve royale, deux tortues. Et soudainement Hanri et sa famille, manifestement ils ont fini de diner, ils se nettoient l’un après l’autre puis s’en vont dans les dunes Et encore une surpise dans ce voyage, un Martin chasseur, pas n’importe lequel, un Martin chasseur à tête brune (Brown-hooded Kingfisher), jamais vu 😛 Des Kudus escaladent les rochers sur ma droite peut être à la recherche d’herbes spéciales ou simplement de sels minéraux Je ne reste que 2 nuits, j’ai donc préparé un « baise en ville », facile à transporter dans la cabine No 2, sauf que quand j’arrive une grosse averse m’accueille ! Willem n’est pas là, c’est un nouveau qui le remplace, je ne comprends rien à ce qu’il dit, faut dire que moi non plus on ne doit pas bien me comprendre !
Je prépare mon matériel pour la nuit, allume le feu (lit the fire), au menu Côtelettes d’agneau/purée. Le paysage est magnifique, avec toutes ces pluies, il y a un dégradé de verts invraisemblable. Je me sens si bien 😎 Ce matin je décide de parcourir la grande boucle, une façon de retourner dans vallée de la Nossob. En quittant le camp, deux chatons sont couchés sur le toit de la cabine No. « 0 », j’espère que je les retrouverai en rentrant. Il y a pas mal de prédateurs… ailés, les chats ne sont pas au rendez-vous Sur la route de la grande dune je rencontre pas mal de vehicules… pressés, comme toujours, prenant cette route pour un raccourcit et pensant à tort qu’il n’y a rien. La voiture qui arrive en face roule tellement vite qu’elle ne peut éviter le serpent qui traverse de son côté. Je stoppe immédiatement. Il est complètement dressé, mais le temps que je prenne position, tout en faisant attention à l’écraseur qui recule, le Cobra a plus ou moins repris sa position habituelle 😡 Dans Nossob river un Circaète à poitrine noire (Black-chested Snake Eagle) dévore un Mole Snake, sur la route de sable. Il s’envolle sur un arbre proche à mon approche. Je prends quelques photos des restes du serpent… j’espère que l’oiseau reviendra à son précieux dîner. Aux alentours de Kameelsleep un camion a dû laisser sa remorque, manque un pneu. Il est écrit à l’arrière « FAIT »… je me demande ce qui est fait ??? Et encore passablement de grands oiseaux, mais toujours pas de chats. Il y a deux Ouettes d’Egypte (Egyptian Goose) et des Oryx intrigués à la vue des ces oies, à Kij Kij, à la place des usuels Lions ! La route de la petite dune est pratiquement déserte, mis à part les « gueulardes » Outardes à miroir blanc (Northern Black Korhaan). Une bonne rincée lave un peu la voiture qui en a grand besoin depuis les routes inondées dans le nord.
Au camp, je repère un trou de Gecko, espérant qu’il est habité et que son occupant se manifestera tout à l’heure… pour le concert ! Bingo !
Au menu ce soit : côtelette-pomme-de-terre et oignons grillés… yummy… Au waterhole, alors que la nuit est tombée un Renard du Cape (Cape Fox) fait une apparition, c’est la première fois que je vois un tel renard à Kieliekrankie puis un Steenbok. Bien plus tard un énorme papillon de nuit (moth) volète dans l’évier de la cuisine, il a perdu une patte… il est horrible, avec comme une tête de mort dessinée… :/

à suivre…

KTP janvier/février 2017

3ème période – 1er au 8 février 2017 – Nossob – Urikaruus
A Nossob où je vais passer 2 nuits, je rencontre une Vaudoise qui se rend seule au Botswana, dans le nord, chez les moustiques comme elle dit, dès le lendemain. On décide de manger ensemble. Rack d’agneau et pomme purée… de la Migros 😀  Rencontre bien sympathique… que le monde est petit, quelques fois. Merveilleuse et pétillante jeune femme, et drôle ce qui ne gâche rien… elle voulait même m’adopter… moi… qu’elle erreur !!! Des rugissements se font entendre, nous nous précipitons au hide, ils ne viennent pas de là. On se sépare avant l’extinction des feux, je n’aime toujours pas le noir.


Le lendemain, je retourne à Lijersdraai dans l’espoir d’y trouver Safran. J’ai appris il y a quelques jours (mai 2017) qu’elle a été vue avec 2 petits, elle était donc cachée, portante, prête à mettre bas… j’étais trop tôt.
Le premier mammifère que j’ai vu fut un Lion, un beau mâle à la crinière noire, comme on en voit seulement dans le Kalahari, paresseux comme à l’accoutumée
quelques Bubales et leurs petits et de nouveau des Colious, un Aigle botté, une première pour moi dans le parc, et toujours un nombre indéterminé de Milans d’Afrique, une Autruche de mauvaise humeur,  un Aigle ravisseur avec sa proie et le même aigle harcelé par un Faucon Lanier.

Je rentre de bonne heure, je passe le reste de l’après-midi à sauvegarder mes photos sur deux différents supports, recharger chaque appareil, batterie, lampe de poche.
Le lendemain en route pour Urikaruus, tout est calme calme, trop calme. J’aurai moins de photos à trier, pas sûr……;)
en route des Oryx, toujours à la même place, à Kasperdraai, quelques oiseaux et des fleurs et même un champignon

…… peu avant Dikbaarskolk pique nique spot où je compte me restaurer, j’aperçois un troupeau d’Elands marchant à vive allure en direction du point d’eau. Je les suis. Je me fais discrète, je les sais timides. Je me parque à distance respectable de l’eau… une longue attente. Une voiture arrêtée = quelque chose à voir = arrêt et redémarrage puisque ce ne sont que des Antilopes. Deux à trois heures plus tard 😦 j’arrive enfin à les avoir près de l’eau, mais la dernière voiture aura raison de notre patience… les Elands détalent dans les dunes, vers le Botswana et je décide de continuer mon chemin, encore long
Un petit arrêt au toilettes, je détends mes jambes, mange un fruit… j’ai encore la grande dune à franchir.
J’arrive tard au camp, après 17h., je dois tout décharger, préparer le braai et surtout mon matériel photos pour la soirée. Bien m’en a pris, une troupe de Lions arrivent, ils sont sept, ils passeront 2 nuits et 1 jour au camp, je me suis même arrêtée à quelques mètres d’eux, pour rendre mon permis à Eric… pas le temps de prendre des photos et j’ai pas tardé de rentrer dans mon jardin privé, où les Perlies m’attendaient.
Pendant que je prépare le souper les Ecureuils, de l’autre côté de la vallée, se déchainent, ils jouent à « saute mouton ». J’ai cherché Charlie, je ne l’ai pas trouvée.

Le lendemain, cap au nord, à la recherche de Cheetahs. Des Lions sont couchés sur la route à une encablure. Maintenant il y a une « gate do it yourself » à l’entrée du petit chemin qui mène aux cabines, au sommet de la colline, pas trop de vue alentour et les Lions étaient juste à côté :/

Je fais le plein à Mata Mata, achète des boissons et du pain pour Eric qui l’avait oublié. Dans les loops, je trouve le Gymnogène, bien caché, une Barnie dans un grand nid, BateleurAigle ravisseur, Coliou à l’entraînement pour le prochain match de rugby 😀


Et subitement quelque chose bouge dans les hautes herbes… un Rock Monitor, il y en a même deux, impossible de les photographier ensemble… pourtant ils ne vont pas vite.
Ensuite un « road block » bien sympathique, un mélanistique Gabar Goshawk et encore et toujours de magnifiques oiseaux colorés.

Sur le chemin de retour, un AWC au pied d’un arbre tente d’attirer mon attention en faisant le tour de l’arbre et en regardant souvent en haut, dans les branchages… wow une petite merveille apparait, un chaton, le plus beau des chatons. 😎 Je suis seule, j’ai le temps de le mettre dans la boite, des voitures arrivent, le chaton fuit très haut dans l’arbre… maintenant invisible et pour le voir toutes, ou presque, sont parquées sur le si fragile écosystème :/

Je rentre de bonne heure, vers 17h, les Perlies m’accueillent. Les Lions sont maintenant éparpillés près du point d’eau. Un gros orage éclate, des tonnes d’eau déferlent, les Lions ne bronchent pas. Une Perlie appelle maman au secours. Je laisse le feu se consommer et mange à l’intérieur, fromage et pommes-de-terre. Le soleil se couche, la pluie a cessé, j’ai même droit à un magnifique arc-en-ciel. Les Lions sont maintenant couchés près de la pompe à eau, alignés comme chez le boucher 😀


La pluie reprend de plus belle dans la nuit et le matin les Lions ont fait place à des Girafes


En route pour le Sud, à Kamqua les Hyènes ont repris leur place dans les rochers et je compte 3 jeunes

Je retrouve les Suricates et des Otocyons qui s’enfuient au passage de voitures peu discrètes, trop pressées


A Kamersboom une Aigrette Garzette pêche ou tente de pêcher… vision inattendue dans le désert 🙄

Une Buse rounoir (Jackal Buzzard),un Aigle martial, des Girafes, une Mangouste rouge qui joue à cache-cache dans ses terriers et des Coursiers

Au camp il y a des Swifts-Swallows-Martins (Hirondelles/Martinets), au moins deux sortes différentes. Impossible à identifier pour moi !

A minuit un Steenbok est pris par la caméra trap 😛
Direction nord, entre le 14ème et Dalkeith des Vautours s’acharnent sur une carcasse qui n’a pas l’air bien grande. Je scrute les alentours dans l’espoir de trouver les coupables. Rien. Un groupe de Springboks s’enfuit, là encore je cherche les fautifs. Rien

Je continue mon chemin pour trouver une Buse des steppes, un PCG harcelant un Aigle Martial. Un Chacal à chabraque se presse dans la montée vers les dunes, il a aperçu une souris, l’attrape, met du temps à l’avaler et disparait

Enfin je peux faire une photo potable d’une Huppe d’Afrique. Un Elanion blanc coupe des brindrilles pour faire un nid ? Il n’y plus de saison !

Et de nouveau des Lions, en travers de la route


Au retour, je retrouve le nid avec la Chouette effraie, un Busard des steppes à 2 m. aussi surpris que moi

Les Vautours sont toujours là, je cherche à nouveau les responsables
Ah ! enfin… ils sont tous couchés sous un grande arbre. Heureusement qu’ils bougent un peu, c’est pratiquement impossible de les voir, c’est Hanri et le gang, enfin, ça fait des jours que j’attends de les observer 😉 😎

Des Sprinbgoks téméraires s’aventurent devant l’arbre, ils se sont vus , les Guépards ont déjà mangé et en principe les Antilopes ne risquent rien. J’attends, rien ne se passe.
Quand tout revient à la normale, je continue mon chemin. Je rentre tard, prépare mon matériel, ce soir Oryx, Springboks et Steenbok se succèdent


Et de nouveau le sud, à Kamqua pour voir les Hyènes avant de retourner dans les loops du nord. Quelques grands oiseaux, Bateleurs des savanes, Aigle ravisseur, deux différents Circaètes et un minuscule Fauconnet d’Afrique, jamais je n’en ai vu si peuet là, à la place des Hyènes qui sont peut être parties à la chasse, je trouve un groupe de Girafes
J’apprends que Jacques sera là pour la dernière nuit et lors mon prochain séjour.
Puis je profite un peu de ma grande terrasse… et du magnifique coucher de soleil.
A minuit une Hyène me réveille, la caméra trap l’a mise en boite et quelques jours avant c’était un Steenbok
Cap au sud, jusqu’à Houmoed. Je retrouve le premier den (terrier) des BEF, à Montrose, qui s’enfuient à la venue d’une Lionne qui ne fait que passer ! Des Coursers au point de vue, mais aucune alouette. Je rencontre des « yellow ribbon » qui me disent que j’ai raté un Léopard à Batulama pour quelques minutes… mer…de :(=(

Sur le chemin de retour je stoppe à Batulama, cherche et trouve le félin. Il est couché au pied de l’arbre, bien camouflé dans les hautes herbes, seule la queue apparait de temps à autre… merci les mouches. Les autres voitures ne le trouvent pas, ils cherchent trop haut, dans l’arbre !!!. J’ai attendu longtemps qu’il bouge pour que je puisse l’identifier, c’est Urinanib
des Springboks passent devant le félin… savent-ils qu’il a déjà mangé ? je ne suis pas sûre, c’est un jeu dangereux ! en route je trouve encore
même un drame… et une gueularde Petit détour jusqu’au 13ème, 10 Lions s’y prélassent, au milieu de la vallée une Outarde de Kori se pavane et pourtant je ne vois pas le moindre partenaire à l’horizon… et je rentre « à la maison », faut que je prépare mes affaires, le lendemain je déménage.

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… Un gros orage et une grosse pluie d’abattent sur le camp. Je dois abandonner le feu (braai) manger à l’intérieur, toutes fenêtres fermées, la pluie entre de partout !

à suivre… 4ème période

KTP janvier/février 2017

2ème pèriode – 26 au 31 janvier 2017 – Nossob – Grootkolk

Le long chemin qui mène à Nossob est très tranquille, je retrouve les Suricates et des Bat-eared Fox/Otocyon. Une nuit dans ce grand camp, le plein de diesel  et hop ! départ pour Grootkolk, un des meilleurs camps, si ce n’est le meilleur


Ce matin, avant de quitter Urikaruus, avant que le soleil ne se lève, les Springboks qui ont passés la nuit alentour se réveillent petit à petit et testent leurs pattes en faisant des bonds incroyables.
 


J’ai la chance de trouver un autre Hibou et des oiseaux de proie.


J’ai raté de quelques minutes à Langklass une mum Cheetah et ses 4 petits : Caster… je suis vraiment  triste…. my Huntress ! Je pique nique à Lijesdraai dans l’espoir de voir apparaître Safran… peine perdue, elle ne se montrera pas, le waterhole est very busy.
En route :


A Nossob une multitude de Milans d’Afrique prêts pour leur migration vers le nord, peut être même pour l’Europe.


Il y a plein de Vautours autours d’une carcasse, manifestement un « Lion’s kill » d’après la longueur des côtelettes c’est un grand mammifère. Quelle débauche d’énergie pour arriver à voler une morce à son voisin !
les nettoyeurs… il n’y a pas de reste dans le désert


des Faucons, Elanion et Hibou


et à nouveau des Lions


Lion
Comme toujours, c’est le défilé des oiseaux dans les bols d’eau. Il y a plusieurs couples de Veuves royales (Shaft-tailled Whydahs) pour mon plus grand plaisir.


Une famille Lion fait son apparition au camp, ils mettront en fuite une troupe de Kudus femelles, les mâles eux tiennent meeting à Kannaguas.

 

 


Une Hyène brune et un Lion font une apparition de nuit au waterhole et un Aigle martial le jour suivant :

 

Mon ami Franco m’apprend que Federer a battu Wawrinka, il est un grand fan de ce Saffie pour moitié !
A Union End, le bouquin a disparut pour faire place à des grandes cosses où l’on peut écrire un mot et son nom, sympathique initiative !


À Union End picnic spot un Faucon chiquera (Red-necked Falcon) dévore sa proie harcelé par un Drongo brillant.


Un petit détour à Kannaguas, tout en observant des Oryx nerveux, je vois dans le lointain une « forme » arriver. Serait-ce Safran ? NON il s’agit de Rosa, une femelle Léopard qui n’a plus été vue depuis quelque temps. Vision magique… magnifique, elle boit et s’en retourne d’où elle est venue, suivie des Oryx. Ils me montreront longtemps son emplacement… dans les hautes herbes !


retour au camp, les fleurs méritent vraiment quelques « macro » portraits


une chenille sauve sa peau, dans un premier temps, les Lézards n’en veulent pas, arrive un Gonolec rouge et noir qui ne fera pas la fine bouche !


le lendemain, à Kannaguas, se sont les Gnous qui monopolisent le waterhole, sans éducation ils entrent tous dans le bassin, pendant que les jeunes se tiennent à l’écart


Les Bubales sont plus tranquilles


et enfin une belle série d’oiseaux, tous plus beaux les uns que les autres, avec de si belles couleurs

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et même construisant et/ou nourrissant un nid ou des jeunes

Dans un des deux loops de Lijersdraai je découvre un grand terrier… j’attends un peu, mais personne ne se montre… ni Safran d’ailleurs. J’apprends qu’elle a été vue dernièrement (en mai 2017) avec 2 petits, portante elle était donc cachée et/ou sur le point de mettre bas.


J’apprends aussi que de Guépards ont été vus à Union End… caramba encore raté 😦

Federed a battu Nadal ! c’est dingue d’avoir ces nouvelles au
fin fond du Kgalagadi… sans réseau. Merci Franco 😎

à suivre… 3ème période

KTP janvier/février 2017

19 janvier au 21 février 2017

Une fois encore, malgré les difficultés, je me lance dans un voyage « intercontinental ». Plusieurs milliers de kms me séparent de l’Afrique du Sud, en particulier du Kgalagadi.

Quelques jours chez mes amis à Upington pour me faire chouchouter… faire des courses pour 1 mois, chercher le gros 4×4 que j’ai loué, pour une fois, dans une autre compagnie et qui me sera bien utile. Inutile de dire que cette grosse bagnole fonctionnera à perfection, contrairement à celles louées chez un des seuls « fiables et bon marché », selon son propriétaire… loueur de voiture du lieu… mensonges ! Avec une autonomie de plus de 1000 km (contre 600), sans panne et nettement moins chère, elle a dépassé, et de loin, celle du loueur local et cela change tout quand on passe 5 nuits à Grootkolk.

Pour une fois j’ai choisit un frigo à ventilateur… sans faille, lui aussi.

En plus j’ai un parcours de rêve dans le parc…

Après avoir pris mes marques à Twee Rivieren en parcourant « the Nossob dry river bed », fait le plein de Hiboux, Cigogne et autres aigles et Faucons, je me lance à l’assaut de Urikaruus, où l’on m’a attribué le nouveau « chalet » qui porte le doux nom de « honey moon » !!! Je m’immerge pour 6 nuits, sans voisin, avec une large vue sur la vallée, complètement isolée….

Barn Owl/Chouette effraie

1ère période 19 au 25 janvier 2017 – TR – Urikaruus…

il y a des Lions à chaque waterhole… comment vais-je trouver des Cheetahs ?
La première nuit, les chacals m’avertissent qu’un Léopard est au waterhole… suis pas prête pour les photos, je serai prête les nuits suivantes, mais le Léopard n’est pas revenu !

Les nuits suivantes un Grand-Duc de Verreaux et une Hyène brune font une apparition, le Lion marqué à la cuisse gauche vient un matin pour se désaltérer.
Le Faucon lanier est toujours là, prêt à la chasse.

Toutes les après-midi, à mon retour, je suis accueillie par une Chevêchette du Cap et même le dernier jour par une Chouette effraie.
En fait, la Perlie a deux jeunes et j’ai beaucoup de peine à les photographier toutes ensembles.
La caméra trap fonctionne bien, pas d’herbes folles devant le grillage, elle attrape même une Lionne.
Le Gonolec couve toujours, trop haut pour avoir une bonne photo.

Un matin, j’ai même la chance de trouver des Suricates, une multitude de Suricates. J’aperçois des queues dressées dans les hautes herbes, je stoppe… et ils se mettent à jouer sur la route… photos impossibles à travers le pare-brise, j’attends donc de les avoir de mon côté. Il y a plein de jeunes, ils bougent beaucoup et sont difficiles à immortaliser !

Tout au sud de la vallée, 2 Cheetahs sont couchés au pied d’un grand arbre, vraiment difficile à identifier, j’attends pourtant qu’ils bougent et BINGO j’ai des photos des jambes… à travers les hautes herbes !!!
Sur la route, en rentrant, maman Springbok a déposé son nouveau-né… elle le laisse pour aller brouter, le temps qu’il se dresse sur ses pattes. Je ne reste pas, mais avertis les voitures et un camion, du danger que court ce petit.

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à suivre … 2ème période

Karoo 2016

Un petit tour au Karoo National Park

De retour du Kgalagadi, Michele m’accueille à l’aéroport du Cap le 1er mars 2016. Quelle joie de la retrouver elle et toute sa famille. Nous aurons tant de choses à faire durant les 15 prochains jours que je vais passer tout au sud de l’Afrique du Sud.
Kirstenbosch, Strandfontein, West Coast, Silver Mine, Cape Point, visite et rendez-vous avec des amis et bien sûr des braai  XD

Et le 6 mars 2016, nous voilà prêtes à partir pour le Karoo. Nous dormirons en route, à Barydale, à l’enseigne du Blue Cow, un ravissant petit B&B. Et comme presque chaque fois, la pluie nous accompagne !
Pas trop d’oiseaux à photographier excepté un Elanion blanc (Black-shouldered Kite) qui nous observe tandis que nous oeuvrons.
Ce soir au menu sashimi et poulet et tout ce qui va avec 🙂

Le 7 mars nous arrivons au parc, après un long voyage, sous la pluie, avec quelques arrêts à la recherche d’oiseaux… on ne se refait pas !

Nous recevons la clé pour le chalet No. 26, presque tout en haut du chemin, suffisamment isolé,  avec vue sur les montagnes environnantes et sur le centre du « village ». Il pleut toujours, mais nous ne désespérons pas et partons faire notre premier tour, à pieds vers la nursery.  Pour ce soir, émincé de poulet et légumes.

Le lendemain 8 mars, il pleut toujours et ne fait que 16°, mais le soleil fait son apparition en fin de matinée, il ne nous quittera plus 😎

De bonne heure un copieux petit déjeuner au restaurant (compris dans le prix du chalet) et visite de la place de camping, le meilleur endroit pour voir la multitude de sortes d’oiseaux.

Puis nous nous engageons dans la grande boucle dite « Klipspringer trail » à la recherche de l’Aigle de Verreaux. Nous trouvons 2 Klipspringers, un couché sur le petit mûr de pierre chauffé par le soleil, l’autre en amont, les deux dévalerons la pente vertigineuse. J’ai le temps de faire une photo… à travers le pare-brise et en s’approchant lentement une autre juste avant que le dernier ne disparaisse. Pas de trace de l’Aigle, ni des Zèbres de montagne. Nous nous sommes arrêtées à tous les « lookout points ». Magnifiques paysages, semi  aride. Parmi les oiseaux deux Outardes de vigor (Karro Korhaan) pas facile à trouver, Mignard enchanteur (Fairy Flycatcher), Serin à gorge blanche (White-throated Canary) et quelques mammifères. Ce soir gratin de pomme-de-terre et de légumes.

Le 9 mars le soleil est toujours présent, nous faisons à nouveau un petit tour au camping après le petit’déj.  Cette fois c’est un Martin chasseur (Brown-hooded Kingfisher) qui attire notre attention et une Perruche… certainement échappée ! Nous montons que jusqu’au sommet du trail et faisons demi-tour, toujours à la recherche de l’Aigle de Verreaux, nous avons ensuite envie d’aller de l’autre côté du parc à la recherche cette fois-ci des Zèbres de montagne.

Au lookout point des cris, amplifiés par la gorge que nous surplombons. Des babouins donnent l’alarme. Nous pensons à un Léopard et le cherchons avec nos jumelles. Rien. Les cris continuent ! Et tout d’un coup, au dessus de nos têtes un… non deux Aigles de Verreaux volent et piquent en direction des Babouins. Voilà l’origine des cris d’alarme et nous les aurons vu ces magnifiques, agiles et énormes aigles.

Sur l’autre versant, à nouveau une multitude d’oiseaux, des Babouins très timides, ça change de ceux de Kruger, et quelques mammifères.

Ce soir un braai s’impose, la température est remontée et nous pouvons rester sur la terrasse.

Le 10 mars arrive, nous devons déjà penser à notre retour au Cap, un dernier tour dans le parc, enfin des Zèbres des montagnes du Cap, un peu loin pour les photos et bien sûr à nouveau une visite aux oiseaux de la place de camping

C’est incroyable le nombre d’oiseaux qui se trouve dans ce parc. Nous en avons vu plus de 400 et pour moi presque tous des « premières ». La grosseur des Tortues est aussi à mentionner et elles émettent un étrange et bruyant bruit lorsque l’on s’approche de trop près ! Nous en avons fait l’expérience… une sorte de feulement comme les  chats

De retour vers 18h après pas mal d’arrêts

Bye bye Karoo, merci Michele pour ce beau voyage ❤ 🙂

Kgalagadi 2016

mes amis, mes amours, mes emmerdes…

mes amis peuvent être mes amours, comme mes amours… mes amis…

Franco, Jacques, Willem, Eric, Ian, Hanri, Itumeleng, Les Trois Mousquetaires, Star et sa progéniture, Masego et bien d’autres 🙂

mes emmerdes
Ah! mes emmerdes… il m’a fallut beaucoup de patience, aimer très, très fort le Kgalagadi pour ne pas péter un câble… quoique que… j’ai quand même réussi à avoir le blues, à ne plus me faire à manger pendant une semaine et puis le pire est arrivé. Une nuit, comme chaque nuit à Grootkolk, j’attendais patiemment, dans le noir, devant la petite porte du petit patio, de la visite au point d’eau… je me lève pour aller chercher quelque chose à boire ma lampe de poche en main, fais un quart de tour… et dans le faisceau de la lampe… une Vipère heurtante… à moins d’un mètre… elle a dû passer d’un côté ou de l’autre de mes pieds et pour une fois je n’ai pas bougé au bon ou au mauvais moment.

Mais, commençons par le début….
Je passe 2 nuits chez mes amis à Upington, ils ont fait les 3/4 des courses, nous avons le temps de flâner pour le reste. Je me réjouis d’être dans le parc, 6 semaines immergée dans la nature, le soleil, la chaleur et la pluie !

A TR je renouvelle ma″wild card″, qu’il est impossible de renouveler en ligne ! dépose les 30Kg d’habits chauds que j’ai apporté pour l’hiver qui arrive et prend possession de mon logement (chalet no 6). Un Epérvier shikra m’arrive dessus, je ne suis pas prête, tout mon matériel est encore dans la voiture…
Les premières sorties sont couronnées de succès, Lion, Hibou, Aigle, c’est tellement sec, ils ont tous besoin des points d’eau.

Vipère heurtante

Les prénoms se heurtent dans ma tête… Marco, Mario, Pietro… FRANCO PUFFIE 😕
Je prends une photo, ratée, une deuxième à peine mieux, pas facile d’avoir en main la lampe de poche et l’appareil de photo et en plus de rester sur mes gardes. Franco arrive, l’attrape et la « déporte » pas trop loin, de nuit c’est pas prudent, il use ses deux mains pour porter le monstre, la balance au loin, elle fait deux ou trois tours en l’air avant de s’aplatir sur le sol dans un bruit sourd… elle est « assommée » pour quelques heures, elle ne reviendra pas de sitôt. Le lendemain matin elle a disparu. Tous les soirs, en plus de Franco, je fais minutieusement le tour de mon chalet pour m’assurer qu’aucune surprise ne viendra me faire un coucou. Mais à partir de ce moment, j’opérais presque comme un chacal : un coup d’oeil autour de moi, toutes les 2 ou 3 minutes…

    

Barking Gecko - Nossob waterhole

En route pour Kieliekrankie, Willem m’accueille et je me rends compte que le frigo/congélateur ne fonctionne pas la nuit. Le propriétaire viendra demain (500 km aller-retour) pour le changer, ainsi que la batterie. Le Bokmakierie que j’avais vu la dernière fois reste juste le temps d’en faire une photo

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Prochaine étape, 4 nuits à Grootkolk, où Franco m’accueille et m’attribue le chalet no 3, une foule d’animaux vient au point d’eau, le seul endroit où ils peuvent se désaltérer, mais la pluie arrive, un terrible orage, le lendemain tout est inondé… c’est Grootkolk beach.

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Je tente une sortie, la Nossob « dry river bed » est en eau, il pleut toujours et le niveau ne cesse de monter. Je trouve 2 Cheetahs qui viennent manifestement de finir leur repas d’après leurs ventres rebondis, un peu loin, mais j’attends le temps qu’il faut pour photographier l’intérieur de leurs pattes, afin de les identifier. Marabou Stork, Abdim’s Storks, Ludwig’s Bustards, Long-tailled Wydah sont au rendez-vous, ainsi qu’un African Hawk-Eagle et un couple de « mating » Yellow Mongooses.
Le frigo ne fonctionne toujours pas, un Sud-Africain que j’avais rencontré il y a bien longtemps me prête le sien pour quelques jours et on convient d’un nouveau rendez-vous à Kieliekrankie dans 2 jours  vers 14h. avec le propriétaire.

De retour au camp, c’est le bal des serpents, Vipères heurtantes et Mole Snake.Une Hyène brune vient au point d’eau, mais rien d’autre, il y a assez d’eau partout ailleurs.

Arrêt obligé à Nossob pour recharger batteries et autre matériel. Un camion vient, sans arrêter son moteur, prélever je ne sais quoi juste devant mon bungalow no 10A qui est dans un état  lamentable:/  Je fais quelques changements pour éviter de revenir à Nossob au mois de février, ce qui me coûte Rand 1000 !!! C’est cher pour éviter le bal des camions 😡

Ce que je ne savais pas, avec toute cette eau, toutes les routes sont transformées en rivières et qu’il est très difficile de rouler. Nombre de voitures derrière moi, des 4×4, renoncent à me suivre, mais je dois y aller… pour ce satané frigo. Je n’ai pas le temps de voir ce qui se passe autour de moi, j’ai assez de problèmes à essayer de suivre mon chemin. J’arrive en retard, on me le fait remarquer ! On change une nouvelle fois  le frigo… et la batterie.  Jacques m’a réservé la cabine No. 2.


Le lendemain dimanche, Jacques se rend compte qu’une de mes roues est légèrement dégonflée et nous décidons de la changer. Stupéfaction, la roue de secours n’est pas la bonne ! On rappelle le propriétaire qui passe le week end à Twee Rivieren avec sa famille et qui revient, on lui pique toutes les bonnes roues de son véhicule, sous la direction de Jacques, il semble que P. soit complètement dépassé par les évènements, je suis de nouveau au point du côté voiture, mais la journée est « perdue » du point de vue sortie. Pas grave il me reste 5 semaines !
Le lendemain je rigole à la vue de tous ces animaux, Tortues, Girafes etc… munis de » sabot ». Avant de partir un Ratel vient se désaltérer au point d’eau, il reviendra d’ailleurs le lendemain.

Puis, départ pour Kalahari Tented Camp, tente No 1 « Honey Moon ».  A Montrose un grand mâle Léopard, Urinanib, marque son territoire, il est magnifique. Plus au nord, j’ai de la chance, un Chat sauvage africain, Martin chasseur, Autour gabar + son dîner, Martial à portée de main, Lions, Jackal Buzzard et 3,8 km avant le camp un groupe de 16 Girafes attire mon attention. Elles reculent toutes en même temps, puis chargent et je me rends compte qu’un Cheetah est sous un arbre à proximité, elles le chassent et ce félin qui s’avère être Hanri, une des mes amours, traverse la route devant moi et monte la pente pour s’en aller dans les dunes. J’ai le temps de faire quelques photos.

Et une fois de plus le frigo ne fonctionne pas. Nouveau téléphone (international via la Namibie), nouveau rendez-vous à TR cette fois dans 2 jours vers midi !!! un peu court une fois de plus… rouler toute l’Aoub rivier après avoir déposé ce qui me reste de congelé dans les frigos du tout nouveau shop à Mata Mata. Cette fois c’est un spécialiste en batteries. A partir de ce jour le frigo fonctionnera, mis à part que la batterie « de nuit » a été mise à mal et qu’elle est complètement déchargée, elle passera la nuit au garage, et moi à Twee Rivieren.

Etape suivante, Urikaruus, unit 4, bien située puisque la dernière, mais un manque flagrant d’ombre. Eric me donne un coup de main pour décharger la voiture (comme tous  dans  les petits camps) et me propose le frigo « électrique » de la nouvelle unité qui n’est pas encore terminée, si j’ai encore des problèmes. Tout se sait… la radio fonctionne, comme un tam tam… jour et nuit.
J’ai la chance de trouver 4 Guépards, j’ai attendu des heures pour qu’ils se lèvent… il s’agit de Star, fille de Charlize et de sa progéniture. Elle est blessée à la patte avant droite et je crois que le dernier à se mouvoir n’a plus beaucoup de force pour se lever, il est si maigre.


Puis 13 Lions

et la cerise sur le gâteau :
ITUMELENG à l’entrée du 14ème, dans le premier arbre à gauche. Nous sommes 2 voitures, mais bientôt 3 autres arrivent et la Léoparde décide de changer de place, elle descend de son perchoir, un Sprinkbog entre les dents, traverse le champ en direction de l’autre route… les 3 dernières voitures se lancent derrière elle, elle prend peur, perd son butin, le récupère et part se cacher sous un autre arbre, je ne la reverrai plus, elle a dû prendre ses quartiers plus haut dans la dune, seul le kill est resté accroché dans un arbre… merci les « bandits » qui ne savent pas « seulement » observer…. c’est vrai qu’à 10 m c’est loin :/

Ensuite 2 groupes de Lions, à Craig Lockhard et à Dalkeith, des Autruchons, un Circaète à poitrine noire

De retour au camp, je prépare le braai, tandis qu’un grand troupeau de Springboks arrive, les Ecureuils, également, sont très actifs. A la nuit tombante des Otocyons profitent des insectes attirés par la lampe maintenant allumée.

Un groupe de 13 Lions arrive au point d’eau, se désaltère, se couche sous mon balcon, il passera une bonne partie de la nuit dans le camp.

Le lendemain je cherche le Léopard de Montrose mais je trouve un Cheetah, c’est encore Hanri  ♥♥

Avec toutes ces pluies, les deux vallées semi-désertiques sont devenues vertes, une quantité de fleurs se sont ouvertes, c’est magnifique mais les routes sont impraticables, les loops sont fermés. Cette nuit c’est un groupe de Hyènes tachetées qui investit le waterhole, une bagarre entre une brune et le reste de la meute nous tiendra éveillés une bonne partie de la nuit, sans compter le gros orage.

Re-départ pour mon deuxième séjour de 4 nuits à Grootkolk. En route des AWC, Pie-grièche à poitrines rose, Fauconnet d’Afrique, à Kwang un Faucon lanier sème la terreur, un Gymnogène (que j’ai d’abord identifié comme étant un juv. Bateleur), des Milans d’Afrique, des Secrétaires des serpents en font les frais. C’est un jeune et je crois qu’il veut montrer à ses parents qui sont présents comment il s’y prend… 😡

Comme toujours arrêt obligatoire à Nossob où je demande à charger la batterie « frigo ». Le chargeur est introuvable… il n’y en a qu’un seul dans tout le camp ? Il finira par arriver pour une demi charge, le courant est coupé une bonne partie de la nuit !!! Au hide 8 Lions se partagent l’eau.

Près de Kamqua un Springbok observe un Héron pourpré,  il est aussi étonné que moi  😉

J’arrive à Grootkolk, Franco m’attribue la même unité (No 3). Trois Mangoustes jaunes viennent se désaltérer dans le bol d’eau posé à terre de même qu’un couple Veuves de paradis et un Astrid à moustaches. Et c’est là que la Puff Adder entre en scène (voir/lire au début du récit).
En route j’observe ce que je crois être des termites volantes, dévorées par des fourmis…

Le lendemain, Union End, 5 Lions se prélassent, un peu avant le camp, un Bateleur au nid. Une Chouette effraie qui reviendra la nuit au plan d’eau  accompagné d’un copain/copine, wow encore un de mes amours ♥♥

Je trouve enfin des Suricates, il semble qu’ils aient disparu du parc !  Courvites de Temminck, Alouette brune, Traquet fourmilier et plein de rapaces.

Je rentre au camp, le couple, dans le bungalow voisin, fait du bronzing, en costume de bain, rouge pour madame. Une famille de Bubales, tout près du point d’eau, semble être en état d’alerte… merveille de la nature, ils donnent l’alarme… la famille Lions arrive, boit, joue et repart, dans ma direction, je me fais la plus discrète possible… derrière un poteau de la barrière, tandis que mes voisins gesticulent d’un côté de l’autre… toujours en rouge voyant et ce qui devait arriver arriva 😉

La femelle, accompagnée de ses jeunes les charge… deux fois. Ils sont rentrés dans leur chalet à la vitesse de Karl Lewis. Ils y sont restés longtemps… les jeunes ont pu attraper le bol destiné aux oiseaux, l’ont troué, roulé, envoyé en l’air… un festival. Plus tard, Franco est allé leur expliquer… maintenant ils savent m’a-t-il dit !

sur la route de l’aller-retour à Union End :

Avec un petit détour à Kannaguas

Tawny Eagle/Aigle ravisseur

Et le braai quotidien, avec en prime un magnifique coucher de soleil, comme toujours 😎

En route pour KK, avec arrêt à Nossob, Lions, Oryx mort à Lijersdraai, qui sera déplacée le lendemain, mais toujours pas de prédateur/mangeur.

Au hide un juv. Gymnogène fait son show, malheureusement je n’ai pas le bon appareil de photo, j’étais partie pour faire un reportage sur le nouvel hide en construction tout près de l’ancien et des travaux alentours, seulement un 200mm, je suis furieuse  😡

En route pour Kieliekrankie

Ensuite, je trouve sur la route un gars qui a crevés deux de ses roues, sur les briques perdues par les camions qui transportent le matériel de construction… oups, il est en mauvaise posture. Je décide d’aller appeler de l’aide à KieliekrankieK, via la radio, de poser mes affaires et je retourne lui tenir compagnie. A 17h toujours personne, je ne sais pas si il aura passé la nuit dans son véhicule.

Jacques n’est pas là, il n’arrivera que le lendemain. Au crépuscule une bande de Lions arrive, une maman et ses jeunes de différents âges. Ils sont déchainés, s’attaquent à la lampe, sans toutefois arriver à la descendre. Ils passent presque toute la nuit au fond du cratère.

Je les retrouve le lendemain sur la route privée, à l’ombre d’un grand buisson.

Puis de nouveau TR (au no 2, le moins bien placé et le seul libre ! en lieu et place de Nossob), en route j’ai trouvé des Lions à Kij Gamies, au point de vue, là où je cherchais des serpents. A la pompe à essence, le guide Ian s’aperçoit que j’ai un pneu défectueux, direction le garage que je commence à bien connaître, le pneu est irréparable, Ian qui va le lendemain à Upington me propose de prendre une nouvelle roue chez mon loueur.

le nouveau Kieliekrankie !

Pendant ce temps comme je n’ai plus de roue de secours, je reste donc une nuit de plus à TR et je me contente, avec l’accord des garagistes/dépanneurs et guide d’aller « seulement » le long de la Nossob River, jusqu’à Kij Kij. Je trouve plein de Hiboux, Verreaux et Grand-Duc, Coucou de Jacobin trop loin pour en faire une photo, une énorme Tortue que je laisse traverser la route en la bloquant (la route… pas la Tortue) !!! un Falcon lanier qui attrape un Tisserin à la petite rétention d’eau juste un peu plus au nord de Kij Kij. De nouveau il s’agit d’un jeune, accompagné par ses deux parents.

Hier, en route pour TR, j’ai trouvé une tortue coincée dans le bassin de Batulama. Je l’ai mentionné à la réception et m’ont dit qu’il enverrait quelqu’un pour voir ce qu’il peut faire. J’ai même vu un Cheetah sur l’horizon des dunes, mais pas le temps d’en faire une photo.

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Buse rounoir et Tortue léopard

Le lendemain, après avoir remis en place la roue de secours, départ pour KTC… tout est dévasté, une tornade a emporté les 3/4 des toiles des tentes, désolation, effroi, impossible de mettre des mots sur ces images ! Ils ont commencé à réparer la tente No 1, la mienne et on me demande de revenir dans quelques heures, pas avant 18h. Je demande à déposer le congelé dans le frigo, la batterie n’est toujours pas entièrement chargée.

Je retrouve un melanistic Gabar Goshaw, il a les yeux rouges/jaunes, plusieurs Snake-Eagle.

J’ai rencontré un Léopard, Masego, qui n’a jamais voulu se lever, il a seulement soulevé sa tête d’un côté et de l’autre, une Hyène tachetée, des fleurs et quelques oiseaux

De retour au camp j’ai juste le temps d’apercevoir une Magpie Shrike… Ce soir je fais seulement un feu, je n’ai pas le courage de faire à manger.Un Amarula... rien de meilleur

En route, j’ai trouvé Masego ♥♥ , à Rooibrak, merveilleuse image pour une fin de journée.

MASEGO - Rooibrak

Le lendemain, de bonne heure les ouvriers viennent terminer ma tente. Je rencontre des Lions, Cheetahs et encore des Lions, le den des Spotted Hyenas qui rentrent de la chasse, les jeunes montrent le bout de leur nez quel show. Je pourrais rester des heures à les observer.

Il pleut à nouveau, les routes se dégradent très vite, d’énormes ornières se forment où je manque rester coincée… un 4x est vraiment indispensable d’après moi, dans le Kgalagadi. Au sud de KTC un Cheetah est couché à côté de son kill… il ne bouge pas, il à l’aire de reprendre son souffle, le kill vient d’arriver ? Donc, je pense que j’ai environ 1 heure ou deux avant qu’il ne bouge. Erreur, quand je reviens, il a commencé de manger, il a bougé… à l’intérieur du buisson HA HA HA, c’est Hanri >3 , une fois de plus.


chacun son menu 😛

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Départ pour une nuit à Mata Mata (chalet Nr 7) (c’est la seule nuit que j’ai trouvée, ne restait que des places au camping). Je visite le nouvel hide que je trouve très bien, à part des Wattled Starling pas grand chose. Je prends possession de mon chalet (no 7) et avec stupéfaction je découvre un bébé Kalahari Scrub-Robin sur la table de la terrasse attendant que maman vienne lui remplir le bec. J’appelle un « spécialiste » en oiseaux qui me dit : il va bien, j’ai cru qu’il était à l’intérieur, le bébé saute à ce moment jusqu’au braai où il restera presque toute la nuit. Impossible de faire un feu dans l’un des plus beaux braais du parc !!! Plus tard je me rends compte que le nid est sur la terrasse, sous le toit de chaume au dessus de la chambre à coucher et que l’oiseau y est peut être tombé, l’adulte continue d’aller porter à manger dans ce nid. J’ai demandé de poser ce bébé sur une banche de l’arbre mort juste à côté de mon balcon… : il est bien là… mum takes care of it ! Heureusement que j’y étais que pour une nuit. Je me demande si les suivant auront « braaier » l’oiseau o_O

Retour à Urikaruus, Eric me propose le No 2 et je suis contente, il y a de l’ombre. A nouveau des Lions. Je me prépare à prendre en photo un Circaète à poitrine noire qui disparait presque aussitôt de son perchoir, je le suis tant bien que mal avec mon objectif… BINGO, il revient vers moi avec un Cape Cobra dans les talons, évidemment je ne suis pas prête, mais j’ai quand même quelques intéressantes photos.

Girafe

La nuit 12 Girafes squatent le waterhole et le lendemain… des Canards !Cape Teal/Canard du Cap

Quelques oiseaux, si difficile à identifier, comme les Alouettes et toujours des fleurs, un Circaète et quelques mammifères.

A Kamqua des adultes Hyènes tachetées prennent leur bain, 3 dans le petit bassin, je suis tordue de rire, le bassin est trop petit… il y a des tension XD

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Le lendemain, direction Mata Mata, je trouve 4 Cheetahs au 14ème, sur la route d’en haut et je reste de nouveau des heures pour avoir leurs pattes en photo. Il s’agit des Mousquetaires ♥♥♥14ème upper road - Les 3 Mousquetaires

De nouveau Circaètes, Giraffes 13 et 18 individus, il y en a de plus en plus et des grands groupes, des Lions impossible à voir……..big traffic jam !!!!!!!!!!    une Mangouste rouge. J’ai appris, il y quelques jours, que deux Girafes se sont fait mangées par des Lions !!!

La nuit suivante des Renards du Cap chassent les « moustiques » à la lueur de la lampe.

Puis de nouveau direction Mata Mata, la voiture à soif. Je trouve des Colious, sans avoir le temps de les photographier, encore des Lions et d’autres oiseaux. Je fais le plein, passe au shop et retourne gentiment dans la direction des loops.

Je n’irai pas plus loin que la deuxième dune… la voiture s’arrête, impossible de la faire démarrer à nouveau, il est environ 11h, j’attends une bonne heure que quelqu’un passe. Tente de mettre en marche la Hilux… on sait jamais avec une nana aux commandes ! On prend l’essentiel (appareils de photos etc…), tout ce qui ne peut pas rester dans une voiture au soleil, toutes fenêtres fermées…. À cause de la poussière et du sable.
Cornelius, le garagiste de Mata Mata m’accompagne jusqu’à ma voiture, ouvre le capot, pompe au dessus du carburateur, me demande si j’ai des outils !!! Stupéfaction ! oui, my Swiss army knife, et déclare que le carburateur est « out ». Retour à Mata Mata, nous téléphonons à Pieter (app.intern. via Namibia) qui enverra quelqu’un demain pour dépanner la voiture. On me propose de rester dormir à MM, toutes mes affaires sont à Urikaruus, me vient une idée, demander à ma voisine de l’unit No 3 de venir me chercher en faisant son tour de l’après midi. J’ai attendu des heures à la réception… merci à Martina de m’avoir rapatrié à Urikaruus, dans une course pour rentrer,  nous avons tout de même trouvé un AWC et des jeunes Renards du Cap, nous ne prendrons que Mum en photo, les petits sont bien trop agiles, donc impossible à prendre en photo et puis la pleine lune sur les dunes… magnifique !

Le lendemain, nous attendons Eric et moi l’arrivée des mécaniciens. Je dois quitter le camp à 9h et ne peut entrer à Kieliekrankie qu’à 14h et de nouveau des problèmes de frigo surgissent, la voiture n’ayant pas roulé, la batterie doit de nouveau être à plat.

En attendant je m’installe sur la terrasse, j’ai même fait un peu de ménage dans la cuisine pour qu’Eric ne soit pas trop en retard. Le waterhole a été spécialement busy ce matin là, une petite compensation à mes déboires. Outarde de Kori, Girafes, Springboks et une centaine de Gnous chassé par le propriétaire des lieux furieux de tout ce va et vient.

Tout est plus ou moins rentré dans l’ordre, un groupe de Gangas Namaqua arrive vers l’eau… un Faucon aussi… Il attrape une première Ganga qu’un Aigle ravisseur vient lui voler. Patience, il doit toujours avoir la fringale… YES ! il est prêt pour la deuxième. C’est laborieux, il la blesse, la laisse repartir, attend qu’elle bouge à nouveau pour rebondir, la rate encore, et toujours, à la manière des chats, attend qu’elle bouge pour foncer sur elle. Enfin le calvaire est fini, il la déchiquète et l’avale, laisse un tout petit rien sur place que le l’Aigle s’empressera de venir ramasser.Namqua Sandgrouse/Ganga Namaqua

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9h…

10h…

10h30 toujours personne…

et vers 11 h. arrivent 2 gars, un mécano et le chauffeur. Ils m’emmènent sur le « lieu du crime ». Je laisse le congelé (que j’avais mis dans le frigo au camp… 6ème sens ?) dans le congélateur d’Eric, je passerai plus tard le chercher, avant d’aller à Kielekrankie. ILLUSION, nous sommes restés 3-4h à essayer de réparer… ils avaient un carburateur neuf… sans rien d’autre, je leur ai donné pas mal du petit matériel que j’emmène toujours avec moi, le carburateur n’était pas exactement le bon modèle:!:

Quand tout fut posé, la voiture ne démarrait toujours pas. Ils ont but presque toute ma réserve d’eau, les cocas, maintenant chauds, que j’avais acheté le jour précédent, il faisait plus de 40° sous un ciel plombé, sans une brise d’air. Et puis ils ont declaré « there is nothing we can do ».

Bon, alors déposez-moi à Kieliekrankie avec tous mes bagages. On a vidé la voiture de tout son contenu. Il était temps de repartir s’ils veulent ressortir du parc dans les heures. A Kieliekrankie, ils ont tout transporté dans mon chalet, No 3, pas le plus facile d’accès. On a retéléphoné (appelle international) à Pieter qui a proposé de m’apporter une nouvelle voiture le lendemain matin.

La nouvelle voiture est arrivée, vers midi !!!, une femme conduisait le camion sur lequel elle était juchée, au moment de repartir, il n’y a pas beaucoup de place à KK pour faire demi tour avec un camion et faire la route à reculons n’est pas non plus une solution, à nouveau des problèmes…

Je reparts au nord en direction des loops, ces loops que j’ai raté 2 jours de suite, mes préférés dans le parc. Je tombe sur 3 Cheetahs à 1/2 km au nord de la jonction pour KK. J’attends de nouveau des heures, j’aurai les pattes de 2 Cheetahs, le troisième n’a jamais voulu se lever. Est-ce les mêmes 4 que j’avais photographié quelques semaines auparavant, moins celui qui semblait aller très mal ? Non ! ce sont des nouveaux pour moi : Choo, Fancy et Benny ♥♥

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J’ai rencontré mon ancienne voiture sur le camion qui faisant le chemin inverse. Un gars s’est arrêté pour me dire qu’il y a des Lions vers Auchterlonie, mais j’étais vraiment trop occupée avec mes « amours ». Et je ne suis pas allée vers les loops l'ancienne... s'en va

Le lendemain de nouveau, le nord, les loops. Un grand rapace vole au dessus d’un groupe de Girafes, wow c’est un jeune Gymnogène. Personne ne s’arrête, mis à part les Lions qu’est-ce qui peut bien les intéresser ? courir derrière les jeunes chats ?


Le surlendemain, départ de toute bonne heure, à nouveau pour les loops à la recherche de mes amours. A l’entrée du 14ème, dans l’arbre de Itumeleng, un Gymnogene adult WOW ! Un Red-necked Falcon, Girafes et Girafes, des Autruchons et leurs parents, des oiseaux petits et grands. Je vais jusqu’à Mata Mata, je rencontre Cornelius, je ne m’arrête pas, qu’est ce que je pourrais bien lui raconter ? son manque d’outil ? son diagnostique ?

Pas l’ombre d’un Cheetah ou même de Itumeleng. La fête est finie ! A Samevloeiing il y a 2 sortes de Canards. Ce soir je dors à TR… je suis épuisée…

Pour la dernière sortie, je décide de faire le petit loop, Kik Kik-KK-TR. J’ai rencontré Enrico le spécialiste des Hiboux, qui venait d’arriver dans le parc. Dans la route des dunes j’ai trouvé des Courvites à double collier

Au camp un Woodpecker, des Mousebirds et un Barbet. Bonne dernière journée

Demain matin je rentrerai de bonne heure à Upington, sans faire de tour dans le parc, je suis tellement fatiguée que j’ai peur de m’endormir sur cette terrible route droite qui mène à la civilisation braai à Kieliekrankie

J’ai mis des heures pour y arriver. Je vais à nouveau passer 2 jours avec mes amis, avant de m’envoler pour Le Cap, mais ça c’est une autre histoire…………… Lire la suite

Les Baronnies

Je viens de passer 4 jours dans la Drôme, dans le Sud de la France, à la recherche des Vautours

On trouve quatre sortes de Vautours :
Vautour fauve
Vautour moine
Percnoptère ou Vautour égyptien
Gypaète barbu

Le panneau
Tous ont été réintroduits après avoir été décimés par l’homme… tout comme les Loups  0-
Je n’ai trouvé qu’une seule espèce, mais se fut fantastique… un peu comme me sentir en Afrique  O/\
Le Percnoptère est maintenant seul, son copain s’est fait électrifier par les fils à haute tension :shock:
et peut être que maintenant il est parti vers d’autres cieux… à la recherche d’un nouveau compagnon

Plantons le décor, juste en face du village de Rémuzat, s’élève un mur de roches où les Vautours ont disposé leurs nids.

nids dans la falaise le but....

Pour atteindre le lieu il est impossible et interdit de grimper la falaise, il faut donc contourner le roc. Un parc à voitures est situé à environ… 15 min. selon le panneau, 45 min. si on a plus vingt ans, du lieu d’observation.

Vautour fauve/Griffon Vulture
la montée la montéela montée

La vue est époustouflante, on plonge sur Rémuzat, les villages alentour et les montagnes.

Rémuzat Vautour fauve/Griffon VultureCornillac j'

Les Vautours sont tour à tour en dessous, à hauteur d’yeux et juste au dessus de moi. Vraiment très impressionnant. Lorsqu’ils auront enfin trouvé les bons vents ascendants, ils seront haut, très haut dans le ciel, à la recherche de nourriture.

Vautour fauve/Griffon Vulture Vautour fauve/Griffon VultureVautour fauve/Griffon Vulture
Vautour fauve/Griffon Vulture Vautour fauve/Griffon VultureVautour fauve/Griffon Vulture Vautour fauve/Griffon VultureVautour fauve/Griffon Vulture Vautour fauve/Griffon VultureVautour fauve/Griffon Vulture
Milan royal Grand CorbeauVautour fauve/Griffon Vulture Vautour fauve/Griffon Vulture

les

Le lendemain, la cerise sur le gâteau O/\

il me semble qu’un Faucon me survole, mais lequel… wow c’est un Circaète Jean-le-Blanc.

Il y bien un couple qui niche en Valais, mais pour le trouver… alors celui-là vient à pic !

Circaète Jean-le-Blanc/Short-toed Snake Eagle

Circaète Jean-le-Blanc/Short-toed Snake Eagle

Circaète Jean-le-Blanc/Short-toed Snake Eagle Circaète Jean-le-Blanc/Short-toed Snake Eagle Circaète Jean-le-Blanc/Short-toed Snake Eagle

Il faut aussi que je parle des fleurs, en cette fin d’été elles sont un peu clairsemées, mais toujours intéressantes et les fruits « sauvages » vont être à point.

fleur/fruit fleurfleur fleur fleurfleur poire

Et les buissons « éteints » de lavandes « abritent » quelques oiseaux qu’ont voit de moins en moins autour de chez moi.

Traquet motteux/Northern Wheatear Tarier des prés/Winchat

Il y a aussi les insectes, ce criquet est magnifique, en vol, l’intérieur de ses ailes est rouge… mais il n’as jamais voulu s’envoler pour moi !

Oedipoda germanica, Red-winged Grasshopper/Criquet à ailes rouges Oedipoda germanica, Red-winged Grasshopper/Criquet à ailes rougesOedipoda germanica, Red-winged Grasshopper/Criquet à ailes rouges

Un intéressant coléoptère et une multitude de nids de Guêpes dites… sociables ainsi qu’un papillon.

coléoptère/insecte papillonnid de Guêpe poliste (Polistes dominula) espèce de Guêpes sociables nid de Guêpe poliste (Polistes dominula) espèce de Guêpes sociables

Pour finir, un petit horizon de « mes appartements » dans une magnifique vieille bâtisse provençale avec vue exclusive sur le rocher des Vautours.

mon petit chez moi mon petit chez moivue sur le rocher des Vautours vue sur le rocher des Vautours

Magnifique petit voyage, plein de surprises si on sait être attentif à tout ce qui se passe autour de soi… et pour ceux qui aiment la nature.

L’Agulhas et Bontebok

L’Agulhas… Bontebok

8 et 9.10.2014

Départ pour l’Algulhas et Bontebok où nous séjournerons les deux prochaines nuits. Stop impératif à Hermanus où des Baleines franches nous font un show… un petit show. Il fait glacial, il pleut, vente. La pluie ne nous quittera guère ce jour là et nous aurons quelques soucis peu avant l’Algulhas. La route est boueuse et glissante, comme une patinoire. Nous faisons plusieurs « tourner sur route », deux Pigargues vocifères en rient encore. Nous arrivons à la hauteur du chemin de notre prochain camp, mais nous devons aller jusqu’à la réception, près du phare, le point le plus septentrional de l’Afrique et décidons qu’il nous est impossible de retourner dans ce chemin. Qu’adviendra-t-il demain s’il continue de pleuvoir ? Nous décidons donc de rejoindre directement Bontebok où nous passerons deux nuits. Merci Michele d’avoir conduit ces quelques heures supplémentaires. Et l’horizon se découvre, il y a même du soleil à Bontebok. Le bungalow est charmant. En contrebas il y a comme une petite plage au bord de la rivière qui sera la scène d’un magnifique coucher de soleil. Quelques oiseaux inattendus également, comme ce Martin chasseur à tête brune.

Au moins j’aurai vu le phare, magnifique phare !


Bontebok, le camp

la petite plage au bord de la rivière

les plans et promenade

en route, à Hermanus, les premiers mammifères

Southern Right Whale/Baleine franche

et ceux du parc

quelques oiseaux, magnifiques et variés, sauf peut être cet Etourneau sanconnet !

quelques uns n’ont pas voulu se poser

sans oublier les fleurs, et celles d’Afrique du Sud sont pour la plupart, unique au monde

 

West Coast

West Coast 1+2+3.10.2014

Emouvantes retrouvailles, je suis tellement contente d’être de retour sur le sol Sud-Africain, et d’être hébergée par Michele. Elle a préparé un fabuleux programme et le lendemain déjà nous partons pour ”West Coast”, Dunepost où nous dormirons, Eland Bay, Darling et Witzenberg perché au cœur de la montagne.
Le départ est un peu perturbé, un pneu et un modem récalcitrant, nous font « perdre » quelques heures. Le départ des grandes aventures…
Il me semble que tous les serpents se sont donné le mot pour sortir de leur cache à notre passage. Vipère heurtante, Serpent Mole, Cobra du Cap, Cape Whip Snake, pour mon grand plaisir, sont sur le bord des petites routes traversant le parc, en vie… et certains écrasés pas des conducteurs pressés.
Nous nous arrêtons à tous les hides… ou presque… et les aventures continuent… mon appareil de photo se grippe… une batterie en est la cause. Nous avons eu chaud, toutes les deux !
Autruche Puff Adder/Vipère heurtantePuff Adder/Vipère heurtante Cape Whip Snakesauterelle Mole Snakehide hidehide hide Pied Avocette/Avocette élégante Common Whimbrel/Courlis corlieu Grey Plover/Pluvier argenté Kittlitz's Plover/Gravelot pâtre Common Greenshank/Chevalier aboyeur Curlew Sandpiper/Bécasseau corcoli Cape Teal/Canard du Cap Cape Wagtail/Bergeronnette du Cap oups... point de vue White-throated Swallow/Hirondelle à gorge blanche Cape Shoveler/Canard de smith

Nous arrivons à Dunepost, que je connais déjà, qui est vraiment un agréable petit camp.
Duinepos
Speckled Mousebird/Coliou rayé Speckled Mousebird/Coliou rayé
Une grande cuisine/salle à manger/salon, 2 chambres à coucher et une magnifique terrasse avec un braai… comme partout en Afrique du Sud.
Il y a déjà plein d’oiseaux tout autour et nous entendons même une Chouette effraie à la nuit tombante.
Après une bonne nuit, départ en direction du Nord, Eland bay, Lambert Bay à la recherche des Fous du Cap.
Estuarine birds paysage Michele Cape Shoveler/Canard de Smith Caspian Tern/Sterne caspienne Swift Tern/Sterne huppée Greater Flamingo/Flamant rose Cape Shoveler/Canard de Smith Black-winged Stilt/Echasse blanche African Spoonbill/Spatule africaine Three-banded Plover/Gravelor à triple colliers poisson séchéGrey Heron/Héron cendré trop sec ???
Et encore des serpents se faufilant le longs des chemins et encore et toujours des écrasés. Le paysage est magnifiquement vert, l’été n’a pas encore brulé la végétation. Je suis finalement au soleil, bien absent cet été en Europe. Il fait encore un peu frais pour manger le soir sur la terrasse, mais je suis là pour 7 semaines… alors j’ai le temps…
Nous stoppons en route dans l’espoir de trouver des Pélicans, mais ils se sont déjà envolés.Pelican post
European Bee-Eater/Guêpier d'Europe (African) Pied Starling/Spréo bicolore nid Sea Coral fleur Cape Weaver/Tisserin du Cap mâle Cape Weaver/Tisserin du Cap fem.Black Harrier/Busard Maure
Un peu plus loin, nous sommes attirées par des Chenilles, avec de magnifique yeux et une minuscule Tortue taquinée par des Corneilles du Cap et qui à besoin d’aide et aussi pour ne pas finir comme la plus part des serpents. Michele s’en charge et je profite de faire des photos.
Mountain White Spot - chenille Mountain White Spot - chenille Angulate Tortoise   migration des échassiers adaptation des oiseaux d'eau      Seeberg bird hide Goliath Heron/Héron goliath Greater Flamingo/Flamant rose+Egyptien Goose/Ouette d'Egypte Black-shouldered Kite/Elanion blanc Cape Sparrow/Moineau du Cap Rock Kestrel/Faucon crécerelle Cape Francolin/Francolin criard Curlew Sandpiper/Bécasseau corcoli Pied Avocette/Avocette élégante Cape Bunting/Bruant du Cap African Black Oystercatcher/Huîtrier de Moquin Yellow Bishop/Euplecte à croupion jaune Bar-throated Apalis/Apalis à colier fleur fleur fleur Celandine-leaved Pelargonium
Eland du Cap

Et nous arrivons sur la scène des Fous, grandiose, bruyant et fourmillant. Il y là quelques centaines d’oiseaux, très occupés à « draguer », à chercher qui la bonne femelle qui le bon mâle….
sky pointing bill scissoring copulation bowingCape Ganet/Fou du Cap Cape Ganet/Fou du Cap mutual preening Cape Ganet/Fou du Cap Cape Ganet/Fou du CapCape Ganet/Fou du Cap Cape Ganet/Fou du CapOtarie Otarie

Nous allons à l’étage supérieur, où il n’y a pas de vitrage et pouvons appercevoir la banque rocheuse entière… il y a même, au loin,  des Otaries qui se prélassent au soleil.

Otarie hideexplications explicationsle petit port déménagement...Cape Cormorant/Cormoran du Cap
3+4.10.2014
Puis, nous décidons de rentrer à travers la magnifique région de Darling, nous avons rendez-vous avec Glynis et Rob à Witzenberg. Une surprise pour moi ! Nous allons passer les deux prochains jours ensemble. Sensas, 2 jours faits de « bouffe » et d’oiseaux… Cheers ! les amis ! Inoubliable ! Juste fantastique de voyager avec 3 fans et connaisseurs d’oiseaux et de photos. Merci à vous trois pour tout ce que j’ai appris !
Witzenberg - le chalet - Michele, Glynis et Rob le dessert... des meringues !!!le après... des Daltons permière liste des oiseaux vusune des chambres... la mienne le salonderniers ajouts à la liste
Quelques uns des oiseaux vus de la terrasse
Michele
 Greater-striped Swallow/Hirondelle à tête rousse Southern double-collared Sunbird/Souimanga chalybée  Greater-striped Swallow/Hirondelle à tête rousse Common Fiscal / Pie-grièche fiscale femaleSacred Ibis/Ibis sacré Sacred Ibis/Ibis sacré
les enfants
même un Eland du Cap avec son jeune et un Zèbre
Eland du Cap le jeune ElandEland du Cap

Le lendemain nous faisons un grand tour, avec un copieux et merveilleux pique-nique, toujours à la recherche d’un possible oiseau rare.

Michele et Glynis ruinefleur fleur fleurpaysage paysagepaysage paysageCape Robin-Chat/Cossyphe du Cap Cape Robin-Chat/Cossyphe du Cap fem. Cape Robin-Chat/Cossyphe du CapKaroo Prinia/Prinia du Karoo PCG Southern Red Bishop/Euplecte ignicolore Michele
White-backed Duck/Dendrocygne à dos blanc
Baboon Baboon Fiscal Flycatcher/Gobemouche fiscal Red-winged Starling/Rufipenne morioYellow Bishop/Euplecte à croupion jaune juv. Blacksmith Lapwing (Plover)/Vanneau arméAfrican Harrier-Hawk / Gymnogène AgamaTrimen's Brown Pseudonympha trimenii trimenii
5+6+7.10.2014
Table Mountain
De retour au Cap, nous visitons des amis et à nouveau Kirstenbosch, où nous rencontrons d’autres amis.
Nous essayons d’aller voir le coucher de soleil le long de l’Océan… oups… la brume monte et nous envahi… raté !
Ensuite, nous faisons un peu de shopping pour le prochain départ…

à suivre… dans l’Agulhas and Bontebok

Balades… photographiques

28.5       Rougequeue noir juv.  http://safrounet.piwigo.com/index?/category/411-28_mai_2015 

27.5       paysage - test HDR  http://safrounet.piwigo.com/index?/category/410-2752015

18.5       les visiteuses   http://safrounet.piwigo.com/index?/category/409-18_mai_2015

12.5       Pie grièche écorcheur/Red-backed Shrike  http://safrounet.piwigo.com/index?/category/408-12_mai_2015

22.4       Sarcelle d'été/Garganey  http://safrounet.piwigo.com/index?/category/404-22_avril_2015

15.4       brume/mist  http://safrounet.piwigo.com/index?/category/403-15_avril_2015

9.4         Bruant des roseaux/Common Reed Bunting  http://safrounet.piwigo.com/index?/category/402-9_avril_2015

6.4         Busard des roseaux/Western Marsh Harrier  http://safrounet.piwigo.com/index?/category/401-6_avril_2015

18/19.3 Cygne tuberculé/Mute Swan  http://safrounet.piwigo.com/index?/category/397-18_1932015

10.3      Campagnol roussâtre/Bank Vole  http://safrounet.piwigo.com/index?/category/377-10_mars_2015